Alain Péréa

Alain Perea, né le à Béziers (France), est un cadre de la fonction publique territoriale et un homme politique français, membre de La République en marche. Il est élu député de la 2e circonscription de l'Aude en 2017.

Alain Perea

Alain Perea en novembre 2017.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 2e de l'Aude
Législature XVe
Groupe politique LREM
Prédécesseur Marie-Hélène Fabre
Maire de Villedaigne

(3 ans, 2 mois et 19 jours)
Prédécesseur Robert Lois
Successeur Lydie Loïs
Conseiller communautaire du Grand Narbonne
En fonction depuis
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Béziers (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2007-2012)
LREM
Profession Cadre territorial

Jeunesse

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Alain Perea est né le à Béziers d'une mère éducatrice spécialisée et d'un père agent technique d’origine espagnole. Il vit à Narbonne depuis son enfance. Il a tout d’abord pratiqué très jeune la boxe comme sport familial, puis plus tard il s’oriente vers le cyclisme. Il participe notamment aux championnats de France Cadet à Cluny (Saône et Loire) où il finit 6e et participe également par la suite aux Championnats de France par équipe Junior. Il a dans un premier temps couru sous les couleurs du Vélo Sprint Narbonnais pour une période de 2 ans avant de rejoindre le Vélo Club Cuxanais pendant 5 ans. À 21 ans, il se tourne vers le rugby, sport local. Il joue essentiellement à l’Aviron Gruissanais en fédérale 2 avant de faire un passage par l’Étoile Sportive Vinassanaise et finit sa carrière à l’Union Sportive de Montredon à 35 ans. Dès son arrivée à l’Assemblée Nationale il signe pour jouer au sein du XV du Parlement.

En 1993, il fait son service militaire au sein du 13e Régiment des Dragons Parachutistes alors basé à Dieuze en Moselle. À l’issue de son service il est décoré de la médaille de bronze de la défense nationale des troupes aéroportées.

Études

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Il étudie au lycée Louise Michel de Narbonne où il obtient son Baccalauréat F1 en 1989. Il décide postérieurement de poursuivre ses études en Maths Sup au sein du lycée Jean-Baptiste-Dumas à Alès en 1990, avant de décrocher un BTS en maintenance industrielle en 1991 au lycée Louise Michel de Narbonne.

Il ressort de l’université Via Domitia de Perpignan en 2004 avec une maîtrise en droit.

Il acquiert un Diplôme Universitaire en gestion des territoires et développement durable en 2005 à l’université Paul Valery de Montpellier.

Carrière professionnelle

À partir de 2012 et jusqu'en 2017, Alain Péréa est directeur du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée[1].

Parcours politique

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Alain Perea adhère au Parti Socialiste en 2007 suivant le sillage de Ségolène Royal alors candidate à l’élection présidentielle. À la suite en 2008 il devient directeur de campagne de Jacques Bascou, ancien député de la deuxième circonscription de l’Aude et tête de liste du Parti Socialiste lors des élections municipales pour la ville de Narbonne. Il est considéré comme le stratège de cette campagne municipale par ses compères. 

Dans le même temps le maire sortant de Villedaigne Robert Lois lui demande de rejoindre sa liste pour les élections municipales. Il est donc élu en 2008 conseiller municipal de Villedaigne.

En , le maire de Villedaigne se retire et Alain Perea lui succède. 

En 2012, il décide d’apporter son soutien au Maire de Gruissan Didier Codorniou candidat aux élections législatives face la candidate Marie-Hélène Fabre investie par le Parti Socialiste. La commission départementale des conflits du Parti Socialiste décide alors de l’exclure pour 2 ans. En appel auprès de la commission nationale, cette sanction est ramenée à 6 mois mais il refusera de rejoindre à nouveau le parti.

En 2014, il se représente dans sa commune de Villedaigne comme tête de liste mais cette fois ci sans étiquette. La liste est élue à 93 % des suffrages exprimés. Il est dans le même temps élu Vice-Président de la communauté d’agglomération du Grand Narbonne chargé de l’aménagement du territoire.

Quelques mois plus tard, il est élu 1er Vice-président de la fédération nationale des SCOT. Dans ce cadre il est désigné pour siéger au sein de la Commission Mixte des Inondations.

Mandat de député

Il est investi par La République en marche dans la 2e circonscription de l’Aude pour les élections législatives de 2017. Il arrive en tête des suffrages exprimés au premier tour avec 27,32 %. Il obtient 58,46 % des suffrages exprimés au second tour en battant le candidat du Front national[2].

Il démissionne de ses fonctions de maire et de vice-président de la communauté d’agglomération mais reste conseiller municipal et conseiller communautaire.

Il est membre de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire. Lors de la séance du , il est élu vice-président de cette commission.

En , à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, il se porte candidat à la présidence de la commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire[3]. Il obtient 65 voix lors de l’élection interne, face à la présidente sortante Barbara Pompili qui est réélue au premier tour avec 165 voix[4]. Intéressé par les questions d'urbanisme, il fait campagne sur un élargissement des sujets dont se saisit la commission, contestant le choix de Barbara Pompili de privilégier presque exclusivement les dossiers environnementaux[4]. Il quitte son poste de vice-président de la commission en septembre 2019[4].

Polémiques

Réglementation de la chasse

Passionné de chasse, il est intronisé au sein de plusieurs confréries dont celles de Las Clouas de La Palme, des consuls de Leucate, le Cercle des initiés de la Siranière et Mesnie des Chevaliers du Fitou. En , alors que le débat autour de la chasse est intense à la suite de la mort d'un cycliste anglais tué accidentellement par un chasseur de 22 ans en Haute-Savoie, il crée une vive polémique en demandant d'interdire la pratique du VTT pendant les quatre mois de la saison de la chasse afin d'éviter les accidents de chasse[5],[6],[7], propos qu'il dira « regretter » par la suite mais sans les démentir ni les condamner. En mars 2021, alors que la Cour de justice de l'Union européenne se prononce contre la reprise de la chasse à la glu en France, le député estime « regrettable [qu'on] laisse mourir des pratiques ancestrales »[8].

Moralisation de la vie publique

Il est cité sur le site Lemonde.fr dans un article consacré aux « entorses des candidats LREM à la moralisation de la vie publique » pour avoir été épinglé en 2010 par la chambre régionale des comptes (CRC) de Languedoc-Roussillon pour une rémunération sans rapport avec la mission prévue lors de la signature d'un contrat[9].

Tentatives de caviardage de l'article Wikipédia

Selon le Nouvel Obs, lors de la création de cet article Wikipédia le à la suite des élections législatives, des « tentatives de censure » et des interventions « visiblement partisanes » ont été enregistrées[10].

Notes et références

  1. « Alain Péréa, la première ligne d'En Marche », sur La Dépêche, (consulté le ).
  2. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  3. Clément Pétreault, « L'Assemblée nationale et le bal des ambitieux », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  4. Diane de Fortanier, « Ces députés qui voudraient que la commission du Développement durable n’oublie pas l’Aménagement du territoire », sur Contexte, (consulté le ).
  5. « Cycliste tué par un chasseur : un député LREM veut interdire le VTT plutôt que la chasse », (consulté le ).
  6. https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/pour-repondre-aux-anti-chasse-un-depute-lrem-propose-d-interdire-le-vtt-en-foret-6026650
  7. « Un député pro-chasseurs veut-il vraiment interdire les VTT en forêt  ? », leparisien.fr, 2018-10-19cest18:16:15+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  8. « Chasse à la glu illégale : "On laisse mourir des pratiques ancestrales", regrette le député Alain Péréa », sur Franceinfo, (consulté le )
  9. « Les entorses des candidats de La République en marche à la moralisation de la vie publique », sur Lemonde.fr, (consulté le ).
    « Alain Peréa a été épinglé en 2010 par la Chambre régionale des comptes (CRC) de Languedoc-Roussillon, qui a relevé qu’il avait été rémunéré 9 000 euros sur six mois pour rédiger une étude sur les harkis et le logement… qui n’a finalement jamais vu le jour. Celui-ci s’est défendu en expliquant qu’il avait effectué d’autres missions à la place, ce qui n’a pas convaincu la CRC, qui a souligné 'l’inadéquation entre le contrat passé et la mission exercée'. »
  10. « Wikipédia : coups de gomme avantageux sur les pages de députés », sur Le Nouvel Obs,

Liens externes

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