Akiko Santō

Akiko Santō (山東 昭子, Santō Akiko, née le ) est une politicienne japonaise membre du Parti libéral-démocrate, et membre de la Chambre des conseillers à la Diète (législature nationale).

Profil et carrière

Née à Tokyo et diplômée du Bunka Gakuin, Santō est la petite-nièce de Ryōtarō Kodama (1872-1921), un membre de la Chambre des Représentants[1].

Santō est élue pour la première fois à la chambre des conseillers en 1974 après avoir travaillé comme actrice et reporter. Elle fut Vice-Ministre Parlementaire à l'environnement dans le gouvernement Ohira, et Directrice Générale de l'Agence pour la science et la technologie dans le gouvernement Kaifu (en 1990-1991). Elle est devenue vice-présidente de la Chambre des conseillers en 2007[2].

La vente des îles Senkaku

Santō a joué un rôle dans la vente de trois des îles Senkaku. Elle connaissait depuis 30 ans l'ancien propriétaire, de la famille Kurihara, et en 2011 celui-ci lui a dit qu'il souhaitait vendre au gouverneur de Tokyo Shintarō Ishihara, dont il avait apprécié le livre et les idées nationalistes[3],[4]. Comme Ishihara, Santō est liée au très influent et ouvertement révisionniste lobby Nippon Kaigi[5], qui milite pour que ces îles également revendiquées par la Chine (sous le nom de Diaoyu) soient japonaises.

Du bord politique opposé, le gouvernement et son Premier Ministre Yoshihiko Noda offraient auparavant un échange de terres au propriétaire. Comme Ishihara proposait de l'argent (17 millions $), le gouvernement a finalement acheté les trois îles inhabitées pour 25,5 millions $ en 2012.

Notes et références

  1. Gazette Officielle No. 2773 - 28 octobre 1921
  2. Profil sur le site du PLD: jimin.jp/english/profile/members/114750.html
  3. "INSIGHT: Main battle over Senkaku isles waged between Ishihara, Noda" - Asahi Shimbun - 3 septembre 2012
  4. "How debts and double-dealing sparked Japan-China islets row" - Reuters - 11 novembre 2012
  5. Site officiel de Nippon Kaigi - parmi les 86 parlementaires présents lors du rassemblement du 7 mars 2006

Liens externes

Source de la traduction

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