Akihiko Hoshide

Akihiko Hoshide (星出 彰彦, Hoshide Akihiko) est un ingénieur japonais et un astronaute de l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (agence spatiale japonaise), né en 1968 à Tokyo.

Akihiko Hoshide

Nationalité  Japonais
Sélection NASDA 1999
Naissance
Setagaya (Tokyo), Japon
Occupation précédente Ingénieur
Durée cumulée des missions 140 j 17 h 26 m
Mission(s) STS-124
Soyouz TMA-05M
Expédition 32
Expédition 33
Expédition 65
Insigne(s)

Enfance et études

Akihiko Hoshide a vécu aux États-Unis de 3 à 7 ans. En 1985, alors qu'il était encore en deuxième année de lycée, il a étudié à l'étranger au United World College (UWC), et en 1987, il a obtenu son diplôme du United World College of South East Asia (UWC) à Singapour.

En 1988, il est entré au département de génie mécanique de la faculté des sciences et de technologie de l'université Keio. Ses recherches de fin d'études à l'université portaient principalement sur la mécanique des fluides.

En 1992, il est recruté par l'Agence nationale de développement spatial du Japon (NASDA, qui fait maintenant partie de la JAXA) et travaille au développement du lanceur H-II. En 1996, il candidate à la troisième sélection d'astronautes japonais, mais n'est pas choisi.

Il a ensuite obtenu une licence en génie mécanique à l'université de Keio en 1992 et une maîtrise en génie aérospatial au Cullen College of Engineering de l'université de Houston en 1997, De 1994 à 1999, il a aussi été ingénieur de soutien aux astronautes pour le bureau des astronautes de la NASDA, contribuant au développement du programme d'entraînement des astronautes, et en particulier de Koichi Wakata pour la mission STS-72[1].

Carrière d'astronaute

Akihiko Hoshide a rejoint le bureau des astronautes de la NASDA (aujourd'hui JAXA) en 1999, lors de la quatrième sélection japonaise [2]; en mai 2004, il a été sélectionné comme spécialiste de mission de la NASA[1].

  • STS-124, lancée le , vers la Station spatiale internationale, en tant que spécialiste de mission ; c'est l'une des trois missions permettant la mise en place du laboratoire japonais Kibō en 2008. Il est alors le premier japonais à contrôler le bras robotique de la navette.
  • Il est membre des Expéditions 32 et 33, à bord de la Station spatiale internationale, qu'il rejoint lors du vol Soyouz TMA-05M, lancé le . Pendant cette mission, il réalise 3 sorties extravéhiculaires avec Sunita Williams, pour changer une batterie, installer des cables et réparer une fuite d'amoniac[3]. Avec Williams, il capture aussi à l'aide du bras robotique canadien le premier cargo Dragon opérationnel de SpaceX, CRS-1. Il est de retour sur Terre le 19 novembre 2012, après 126 jours en orbite.
  • En juillet 2014, il est commandant de la mission sous-marine NEEMO-18 de la NASA, dans le laboratoire Aquarius[1].
  • En 2016, il a fait partie de la simulation CAVES de l'Agence spatiale européenne. Il y a passé deux semaines sous terre dans des grottes aux côtés des astronautes de la NASA Ricky Arnold et Jessica Meir, du taikonaute de la CNSA Ye Guangfu, du cosmonaute du Roscosmos Sergueï Korsakov et de l'astronaute de l'ESA Pedro Duque afin de simuler les conditions de vol spatial[4].

Autres

Akihiko Hoshide pratique le rugby depuis son enfance, et a même emporté un ballon dans l'espace lors de sa première mission. Il fait également de la natation et de la guitare sur son temps libre[2].

Honneurs

Galerie

Références

  1. « 星出彰彦:JAXAの宇宙飛行士 - 宇宙ステーション・きぼう広報・情報センター - JAXA », sur iss.jaxa.jp (consulté le )
  2. « Astronaut Biography: Akihiko Hoshide », sur www.spacefacts.de (consulté le )
  3. « Akihiko Hoshide - EVA experience », sur www.spacefacts.de (consulté le )
  4. (en) « CAVES 2016 », sur www.esa.int (consulté le )
  5. (en-US) Lori Melton, « Next Soyuz rocket crew training for 3-person ISS mission », sur The Burn-In, (consulté le )
  6. Sean Potter, « NASA Announces Astronauts to Fly on SpaceX Crew-2 Mission », sur NASA, (consulté le )
  7. (en) « Japanese Astronaut Hoshide Takes Command of ISS », sur nippon.com, (consulté le )

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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