Ahmès Pen-Nekhbet
Ahmès Pen-Nekhbet (Celui de la déesse Nekhbet), est un soldat égyptien du début de la XVIIIe dynastie, qui se distingue dans les guerres menées par les premiers souverains du Nouvel Empire et qui devient, dans sa vieillesse, haut fonctionnaire et précepteur des enfants royaux.
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| Ahmès Pen-Nekhbet | |||||||
| Nom en hiéroglyphe |
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| Transcription | Jˁḥ ms-pn-Nḫbt | ||||||
| Naissance | Nekheb |
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| Période | Nouvel Empire | ||||||
| Dynastie | XVIIIe dynastie | ||||||
| Fonction | Soldat, précepteur des enfants royaux | ||||||
| Famille | |||||||
| Conjoint | Ipou | ||||||
| Fratrie | Khâemouaset | ||||||
| Sépulture | |||||||
| Nom | Tombe EK2 | ||||||
| Type | tombe | ||||||
| Emplacement | El Kab | ||||||
Un fidèle compagnon d'arme
Son nom, comme la localisation de sa tombe, attestent qu'il était originaire de la ville de Nekheb (actuelle El Kab)[Note 1], alors que l'Égypte était encore partiellement sous domination Hyksôs.
Ainsi que l'indique son autobiographie[1] gravée dans sa tombe[Note 2], il participe aux campagnes militaires d'Ahmôsis Ier, qui voit l'expulsion définitive des Hyksôs, d'Amenhotep Ier, sous le règne duquel il reçoit « l'or de la vaillance » pour son action au pays de Kouch, de Thoutmôsis Ier lors de sa campagne contre le Mittani[2], pour laquelle il reçut encore de nombreuses récompenses, et peut-être de Thoutmôsis II dans une possible campagne en Asie[3] dont il n'existe pas d'autre attestation. Il est contemporain du chef-rameur honoré Ahmès fils d'Abana, également citoyen d'El Kab[Note 3].
Devenu vieux, Thoutmôsis Ier le nomme tuteur de sa fille Hatchepsout, et à la fin de sa vie, il a encore l'honneur d'être le « Père nourricier » de la fille de celle-ci, Néférourê. Il meurt sous le règne de Thoutmôsis III, ayant servi sous les règnes successifs de cinq rois, tous cités dans sa biographie[Note 4]. Il portait les titres de gouverneur, hérault, trésorier en chef et porteur du sceau royal[1].
Il est fait mention dans sa tombe de son frère Khâemouaset et de sa femme Ipou, qui est peut-être la même que la nourrice royale homonyme, mère de Satiâh, épouse du roi Thoutmôsis III.
Notes et références
Notes
- Entre Thèbes et Assouan, face à Nekhen, l'antique Hiérakonpolis
- Tombe d'El Kab numérotée EK2.
- Tombe numérotée EK5.
- Sans compter la corégence d'Hatchepsout, appelée dans sa tombe « la grande épouse royale Maâtkarê ».
Références
- Breasted, Ancient Records of Egypt, sections 17ff, 40ff.
- Lalouette, Thèbes ou la naissance d'un Empire, p. 163.
- Lalouette, Thèbes ou la naissance d'un Empire, p. 167.
Bibliographie
- Nicolas Grimal, Histoire de l'Égypte ancienne, [détail des éditions]
- Claire Lalouette, Thèbes ou la naissance d'un Empire, [détail des éditions]
- Christiane Desroches Noblecourt, La reine mystérieuse, Hatchepsout, Paris, Éd. Pygmalion, (ISBN 2-7441-5818-6)
- (en) James Henry Breasted, Ancient Records of Egypt, t. 2, Chicago, University of Chicago Press, (ISBN 90-04-12989-8)
