Agnieszka Osiecka

Agnieszka Osiecka (1936-1997) est une poétesse polonaise, auteur des paroles de plus de deux mille chansons, écrivaine, metteur en scène de pièces de théâtre et de télévision, journaliste.

Biographie

Elle naît le à Varsovie. Elle étudie le journalisme à l'Université de Varsovie (1952 – 1956) et la mise en scène à l'École supérieure de théâtre et de cinéma de Łódź. À partir de 1954, elle collabore avec le STS (« Théâtre étudiant des humoristes ») dans le conseil duquel elle siège jusqu'en 1972. C'est là qu'elle débute en tant que parolière ; elle y écrit 166 chansons.

Dans les années 1954 – 1957, elle publie ses textes, essais et reportages dans Głos Wybrzeża, Nowa Kultura, Sztandar Młodych, Po prostu. Puis elle écrit pour Literatura, Kultura, et Polska. Elle est membre de l'Association des écrivains polonais.

Pendant sept ans elle est animatrice du « Studio de la chanson » à la Radio polonaise, qui publie plus de 500 chansons et qui permet de promouvoir de nombreuses vedettes de la scène musicale polonaise. Agnieszka Osiecka écrit les paroles pour de véritables stars de la scène polonaise comme Maryla Rodowicz, Kalina Jędrusik ou Krystyna Janda.

À partir de 1994, elle collabore avec le Teatr Atelier de Sopot pour lequel elle a écrit ses dernières pièces jugées par la critique les meilleures dans sa carrière. De fait elle prend une part très active dans la direction de ce théâtre auprès de son directeur André Ochodlo[1]. Chaque année y a lieu la demi-finale des concerts du concours Pamiętajmy o Osieckiej (« Souvenons-nous d'Osiecka ») pour la meilleure interprétation de ses chansons. De plus, le studio du troisième programme de la Radio polonaise, dans lequel ont lieu des concerts prestigieux des vedettes nationales, porte le nom d'Agnieszka Osiecka.

Agnieszka Osiecka meurt le à Varsovie des suites d'un cancer du côlon. Elle est enterrée au cimetière de Powązki. Sur l'héritage d'Agnieszka Osiecka veille la fille de la poétesse Agata Passent (en) et sa fondation nommée Okularnicy (« Porteurs de lunettes »). La fondation a publié entre autres le recueil de chansons intitulé Wielki Śpiewnik Agnieszki Osieckiej (« Grand recueil de chansons d'Agnieszka Osiecka ») composé de quatorze volumes.

Agnieszka Osiecka et Marek Hłasko

Leur amour se développe entre 1956 et 1957. Osiecka est alors une étudiante de vingt et un ans, en revanche Marek Hłasko est connu dans tout le pays grâce au succès de son premier conte Pierwszy krok w chmurach (« Premier pas dans les nuages »). Leur relation est assez houleuse principalement du fait que Hłasko ne peut revenir en Pologne après l'avoir quittée. Agnieszka Osiecka fait tout pour qu'il reçoive l'accord de la part des autorités communistes pour son retour. En vain. Elle rencontre Hłasko pour la dernière fois en à Los Angeles. Elle effectue alors le voyage aux États-Unis grâce à une bourse. Tout ce que lui reste après la mort de son grand amour, c'est la correspondance privée qu'il entretient avec elle, ainsi qu'une machine à écrire. Elle la garde sur son bureau jusqu'à la mort.

Agnieszka Osiecka et Jeremi Przybora

En , la maison d'édition Agora publie le volume de la correspondance privée entre Agnieszka Osiecka et Jeremi Przybora (en) datant des années 1964 – 1966 intitulé Agnieszki Osieckiej i Jeremiego Przybory listy na wyczerpanym papierze (« Lettres d'Agnieszka Osiecka et de Jeremi Przybora sur papier à la main épuisée »).

Notes et références

Bibliographie

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