Adrien Lejeune

Adrien Lejeune est né le 3 juin 1847 à Bagnolet[1].

Il participe au soulèvement du 4 septembre 1870 qui renverse Napoléon III et conduit à la proclamation de la République[2]. Bien que réformé pour raisons de santé, il s'engage au sein de la Garde nationale qui combat les troupes de l'Empire allemand assiégeant Paris : il est sergent dans la 2^e compagnie du 28^e bataillon[2]. Le 18 mars 1871, il participe à la défense des canons de la butte Montmartre qu'Adolphe Thiers entend réquisitionner, et participe à la proclamation de la Commune de Paris[2]. Sous la Commune, il partage son temps entre Bagnolet et la mairie du 20^e arrondissement[2]. Participant aux combats de la Semaine sanglante contre les Versaillais, il est arrêté le 28 mai, à Belleville[1]^,[2]. Il est condamné, le 12 février 1872, à cinq ans de détention, réduits à quatre ans le 6 juin 1874[1].

Il est accueilli par l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en 1928[1].

Considéré comme le dernier communard connu, il meurt le 9 janvier 1942 en URSS, à l'âge de 94 ans, et est enterré à Novossibirsk[1]. À l'initiative du Parti communiste français, ses cendres sont rapatriées et inhumées le 23 mai 1971 au cimetière du Père-Lachaise à l’occasion de la célébration du centenaire de la Commune[1]^,[3].

Il a une rue Adrien-Lejeune à Bagnolet et une autre (Улица Адриена Лежена) à Novossibirsk.