Adolphe Muzito

Adolphe Muzito Fumutshi, né en 1957 à Gungu (province de Kwilu), est un homme d'État congolais, membre du Parti lumumbiste unifié (PALU), et Premier ministre de la République démocratique du Congo du au . Il est député national pour Kikwit à la suite des élections législatives de 2011.

Adolphe Muzito
Fonctions
Député à l’Assemblée nationale pour Kikwit
Élection 28 novembre 2011
Premier ministre de la République démocratique du Congo

(3 ans, 4 mois et 25 jours)
Président Joseph Kabila
Gouvernement Muzito I, II et III
Prédécesseur Antoine Gizenga
Successeur Louis Koyagialo (intérim)
Augustin Matata Ponyo
Biographie
Date de naissance (63-64 ans)
Lieu de naissance Gungu (Congo belge)
Nationalité congolaise
Parti politique PALU puis Nouvel Élan
Conjoint Chantal Ngalula
Enfants Benoite Muzito,Thomas Muzito,Randal Muzito,Ashley Muzito,Nathan Muzito,Adonai Muzito
Diplômé de Université de Kinshasa
Profession Inspecteur des finances

Premiers ministres congolais

Du jusqu'à sa nomination au poste de chef du gouvernement, il est ministre du Budget dans le gouvernement d'Antoine Gizenga. Adolphe Muzito est le n° 2 du PALU et, à ce titre, il a été le collaborateur immédiat de l'ancien Premier ministre Antoine Gizenga au sein du parti. Adolphe Muzito a été inspecteur des Finances pendant plusieurs années. Il est licencié en sciences économiques de l'Université de Kinshasa. C’est lui qui conduit la délégation du PALU au Dialogue intercongolais à Pretoria en Afrique du Sud. Durant la transition, il a siégé à l’Assemblée nationale pour le compte du même parti.

Biographie

Le , il est nommé Premier ministre[1] par le président Joseph Kabila, à la suite de la démission d'Antoine Gizenga, et son gouvernement est nommé le [2].

En , il doit affronter une motion de défiance lancée par le député national MLC Clément Kanku Bukasa mais ce vote fut empêché de justesse par le député national PPRD Pius Muabilu Mbayu Mukala qui présenta une motion incidentielle qui avait comme principal objet de faire savoir que la motion de défiance ne peut être adressée au Premier ministre car son existence est liée à celle du gouvernement mais que face au Premier ministre il faut une motion de censure qui ne peut être débattue qu'après avoir été ratifiée par 125 députés sur les 500 députés qui compose l'Assemblée Nationale (sa motion n'ayant recueilli que 51 signatures). Elle fut donc rejetée sans, vote ni procès.

Le gouvernement d'Adolphe Muzito démissionne le [3],[4] et le vice-Premier ministre, Louis Koyagialo, assure l'intérim de la Primature.

Neveu d'Antoine Gizenga, Adolphe Muzito est marié à Chantal Ngalula et a 6 enfants.

Le , la CENI invalide sa candidature à l'élection présidentielle de 2018 en République démocratique du Congo pour conflit avec son parti[5].

Références

  1. http://www.rfi.fr/actufr/articles/106/article_73356.asp
  2. http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/27/content_748906.htm
  3. Rulers
  4. « Le Potentiel : “Le bilan de trois ans du gouvernement Muzito” », RadioOkapi.net, 7 mars 2012.
  5. RFI, « RDC: 6 candidats exclus de la présidentielle, dont Jean-Pierre Bemba », RFI Afrique, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • « Les 50 personnalités qui font la RD Congo : Adolphe Muzito, Premier ministre, 52 ans », in Jeune Afrique, nos 2572-2573, du au , p. 30

Liens externes

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