Acouphène

Un acouphène (du grec ancien ἀκούω / akoúô, « entendre », et φαίνομαι / phaínomai, « apparaître ») est une sensation auditive dont l'origine n'est pas extérieure à l'organisme et qui demeure inaudible par l'entourage du concerné. Le son perçu peut ressembler à un bourdonnement, un sifflement ou même un tintement ressenti dans le crâne ou dans l'oreille, d'un seul ou des deux côtés.

Acouphène
Symbole de la déficience auditive.
Spécialité Otorhinolaryngologie
CISP-2 H03
CIM-10 H93.1
CIM-9 388.3
DiseasesDB 27662
MedlinePlus 003043
eMedicine 856916
eMedicine ent/235 
MeSH D014012
Patient UK Tinnitus-pro

Mise en garde médicale

Description

Les acouphènes sont souvent liés à une pathologie, mais pas systématiquement, d'origine indéterminée et d'intensité qui peut être variable selon l'état de santé ou de fatigue de la personne qui y est sujette. Les acouphènes ne sont pas identiques entre les personnes, ils varient en intensité, en tonalité (grave, aigu) et en quantité ( il peut y en avoir plusieurs : graves, aigus, bourdonnements, tintements, chuintements, sifflements, cliquetis, pulsations, etc).

Ils peuvent être permanents, intermittents, variables ou temporaires. On distingue différentes appellations en fonction de la tonie perçue par le sujet acouphénique : le tintement, le bourdonnement, le chuintement, le sifflement, ou des sons purs comme des notes de musique. L'acouphène peut être unilatéral (ne concernant qu'une seule oreille) ou bilatéral. Le son peut sembler venir de l'intérieur de l'organisme ou de l'extérieur. Il n'a aucune signification et est réellement entendu par le sujet, ce qui le différencie des hallucinations (ce n'est pas réellement un bruit fantôme, acception souvent trompeuse).

L'acouphène est subjectif, il n'est perceptible que par le patient.

Les cas graves sont assimilables à de véritables douleurs chroniques[1],[2]. Le ou les bruits perçus peuvent avoir des niveaux divers. Selon les cas, les personnes atteintes peuvent endurer des bruits d'intensité plus ou moins élevée, allant d'un simple rasoir électrique à une tondeuse à gazon ou un turboréacteur. Ceux-ci peuvent s'accompagner de surdité, parfois d'hypersensibilité aux sons extérieurs (l'hyperacousie coprésente dans 40 % des cas[3]) ou d'hyposensibilité (l'hypoacousie). Ils ne s'accompagnent généralement pas de lésions du tympan.

Épidémiologie

La prévalence européenne, japonaise ou américaine serait autour de 10 % de la population adulte[4]. Cette prévalence augmente avec l'âge. Les hommes seraient autant atteints que les femmes. Les acouphènes ne seraient pas rares chez l'enfant[5].

Le nombre de personnes atteintes d'acouphènes serait très important : 3,7 millions de personnes en France souffriraient d'acouphènes fréquents, 12,3 millions d'acouphènes « de temps en temps[6] », une enquête au Royaume-Uni en révélait que 17 % de la population souffrait d'acouphènes permanents d'intensité variable[7].

Mécanismes

Les acouphènes sont des perceptions auditives et sont analysés par les centres auditifs, puis interprétés par les structures supérieures : le système nerveux à tous les niveaux et à des degrés variables est impliqué dans la genèse des acouphènes[8]. Ceci explique que, lorsque deux patients présentent des acouphènes similaires (de même origine avec la même perte auditive si elle existe, et les mêmes résultats aux épreuves psychoacoustiques), la perception douloureuse est différente, faible pour l'un et insupportable pour l'autre.

Si on ne sait pas exactement ce qui cause les acouphènes, la recherche suggère qu'ils résultent de la tentative du cerveau pour compenser la perte d'audition (dans le cas de la destruction de cellules ciliées de la cochlée) en augmentant son activité, ce qui génère des douleurs fantômes ou douleurs de désafférentation (absence de sensations parvenant au cerveau). Il existe plusieurs hypothèses expliquant l'origine des acouphènes, l'une repose sur une dysfonction du système auditif central, une autre établit que ce mal est d'origine cérébrale, plus précisément au niveau du précuneus[9]. Une cause génétique n'est pas exclue.

Causes principales

Différentes causes ou facteurs favorisants sont possibles :

Les facteurs les plus fréquemment retrouvés sont un trouble de l'audition, l'exposition au bruit, la notion d'un antécédent de traumatisme crânien ou un syndrome dépressif[15].

La coexistence avec une hyperacousie n'est pas rare[16].

Il ne semble pas exister de facteurs génétiques importants[17].

Certains acouphènes seraient dus à un dysfonctionnement de l'occlusion dentaire : les dents de la mâchoire supérieure ne « s'emboîtent » pas correctement avec les dents de la mâchoire inférieure. Cela se répercute sur l'articulation temporo-mandibulaire[18].

Le problème est aussi connu des musiciens dont l'activité avec des écouteurs est commune. C'est par exemple le cas de Phil Collins[19], du guitariste des Who Pete Townshend[20], d'Ozzy Osbourne[21], Danny Elfman[22], Barbra Streisand[23], Eric Clapton[24] et de beaucoup d'autres musiciens.

Diagnostic

Les acouphènes peuvent être un symptôme d'alerte de l'atteinte auditive, mais lorsqu'ils perdurent au-delà de quelques mois, ils constituent une véritable maladie pouvant altérer la qualité de vie. Dans certains cas consécutifs à une surdité totale unilatérale, ces acouphènes sont dits périphériques lorsqu'ils sont localisés au niveau de l'oreille lésée. Après un délai variable, ils se centralisent et deviennent des acouphènes chroniques perçus dans un hémisphère cérébral ou les deux. Les chirurgies de section nerveuse du nerf vestibulocochléaire n'ont pas montré de résultats et ont été abandonnées. Pour une fraction des patients atteints, ils représentent une véritable douleur chronique dite de désafférentation, par défaut d'afférence vers l'aire auditive du côté concerné.

Les acouphènes ne s'accompagnent pas obligatoirement de perte auditive (surtout lorsqu'ils restent à un niveau mineur). Ils peuvent être accompagnés de vertiges, d'autant plus s'ils sont dus à un traumatisme auditif.

Le symptôme reste subjectif et difficile à quantifier. Généralement, on peut, en émettant un signal sonore comparable à celui de l'acouphène, mesurer le niveau de décibels auquel le bruit émis émerge à l'audition, et ainsi le niveau de décibels de l'acouphène.

Traitement

Dans 25 % des cas, les acouphènes sont intolérables, allant jusqu'à une forte détérioration de la vie quotidienne, de la concentration et du sommeil et imposant une prise en charge[25][réf. non conforme].

Il n'existe pas de traitement curatif universel des acouphènes, ceux-ci étant un symptôme de plusieurs pathologies différentes. Les acouphènes peuvent également exister par eux-mêmes sans être la conséquence d'une pathologie. Il convient donc de trouver ce qui cause ces bruits pour qu'ils soient traités. Si l'acouphène ne peut être guéri, il existe tout de même des alternatives permettant de vivre avec, de les atténuer voire de les masquer en entendant en permanence du bruit généré par un appareil appelé « masqueur » d'acouphènes. Au lieu d'entendre son acouphène, le patient entendra le bruit du masqueur d'acouphènes.

Mode de vie

La gêne occasionnée par des acouphènes focalise l'attention sur eux, attention qui soutient cette gêne. Pour sortir de ce cercle vicieux, il est nécessaire d'éviter le silence (par exemple avec une musique relaxante ou des bruits blancs), de ne pas s'isoler et développer ses contacts extérieurs. Le but est donc d'essayer de vivre « avec ses acouphènes » dans l'attente de traitement efficace.

Traitements médicaux

Des médicaments contre les acouphènes comprennent les vasodilatateurs, les anxiolytiques et les antidépresseurs, avec une efficacité non démontrée. Certains antiépileptiques, qui atténuent plus ou moins ces douleurs centrales, permettent de retrouver le sommeil et de passer le cap difficile des premiers mois. Les antidépresseurs ne sont pas efficaces sur les acouphènes eux-mêmes[26] mais peuvent améliorer une dépression associée.

D'autres traitements comprennent les chirurgies, prothèses et thérapies physiques. L'ensemble des études sur les « générateurs de sons », qui ont pour fonction de masquer les acouphènes ou de produire une adaptation, ne permet pas de conclure à l'efficacité de ces thérapies utilisées seules[27].

Un tel traitement combinant l'émission de sons et une thérapie cognitive-comportementale a fait la preuve d'une efficacité[réf. nécessaire]. La tinnitus retraining therapy (en) qui existe depuis 1992, associe une formation du patient sur les mécanismes de l'acouphène à une thérapie acoustique qui, selon la gravité de l'acouphène, consiste en :

  • l'implantation d'une prothèse auditive (ou un implant cochléaire si nécessaire) ;
  • la pose de générateurs de sons à large bande de faible volume ;
  • ou l'enrichissement de l'environnement sonore[28] c'est-à-dire l'augmentation du bruit.

La mise en place d'un implant cochléaire chez un patient sourd, avec acouphènes, permet d'améliorer le plus souvent ces derniers même s'il existe quelques cas d'aggravation[29].

La stimulation du nerf vague, couplée à une thérapie sonore, a permis de supprimer en profondeur l'acouphène chez l'animal[30][réf. non conforme]. Des études chez l'homme sont aussi en cours et sont prometteuses[31]. Par ailleurs, des essais thérapeutiques en stimulation magnétique transcranienne répétitive ont été utilisés avec une efficacité non démontrée[32]. La stimulation cérébrale profonde, par implantation d'électrodes intracérébrales, a été testée de manière occasionnelle, avec des résultats positifs[33],[34].

Des thérapies complémentaires peuvent être envisagées pour la prise en charge des acouphènes. Elles peuvent compléter le traitement médicamenteux, s'il y en a un. Parmi elles, nous pouvons citer: la prise en charge par un audioprothésiste, la sophrologie, l'hypnose, l'auriculothérapie, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), psychothérapies, l'acupuncture, la méditation ou relaxation, la kinésithérapie ou l'ostéopathie, l'EMDR (Eye-Movement Desensitization and Reprocessing ou en français « désensibilisation et rééducation par les mouvements oculaires »); le neurofeedback

Traumatisme sonore aigu

Le traitement d'urgence « standard » lors d'un traumatisme sonore aigu (TSA) entraînant des acouphènes est à base de corticoïdes et stimulant dopaminergique[réf. souhaitée].

Hygiène et alimentation

Certaines habitudes alimentaires semblent limiter les acouphènes. Ainsi, selon une étude réalisée chez des dizaines de milliers de femmes, celles qui consomment le plus de café semblent être les moins sujettes à des acouphènes[35]. Par ailleurs, chez des consommateurs réguliers de caféine, l'abstinence n'entraîne pas d'amplification du phénomène[36].

Cas particulier : l'acouphène objectif

Il s'agit d'un bruit anormal qui peut être perçu par un autre sujet que celui qui se plaint d'acouphène. L'acouphène objectif peut résulter de spasmes musculaires qui causent des clics ou crépitements autour de l'oreille moyenne (syndrome tonique du muscle tenseur du tympan[37]). L'acouphène objectif correspondant à un son non pulsatile est quant à lui lié à un fonctionnement perturbé des cellules ciliées externes de la cochlée. L'observation d'un tel acouphène, audible de l'extérieur, est en partie à l'origine de la découverte des otoémissions acoustiques par Kemp et Wilson.

Certaines personnes éprouvent un son rythmé. Lorsqu'il correspond au rythme du pouls (acouphène pulsatile), il est généralement de nature objective, résultant d'une perception d'un bruit induit par une turbulence anormale de l'écoulement du sang dans une veine ou une artère près de l'oreille (athérosclérose ou problème veineux). Les sinus latéraux sont impérativement à explorer : une sténose du sinus latéral ou une fistule sont fréquemment à l'origine des turbulences. Dans ces deux situations, une intervention mini-invasive (par un neuroradiologue interventionnel) est possible et efficace.

L'hypersensibilité du sujet peut rendre le phénomène plus conscient, le problème pouvant alors pour partie être « subjectif » (prise de conscience accrue de la circulation sanguine dans l'oreille). Rarement, un acouphène pulsatile pourrait être un symptôme potentiel de rupture mortelle d'anévrisme[38],[39],[40].

Acouphéniques célèbres

Prévention

Les traumatismes auditifs étant une des causes d'acouphènes, il est important de les éviter. Des réglementations existent qui limitent le volume sonore dans les lieux publics (105 dB en France[44], 90 dB en Belgique[45]) et celui des baladeurs (100 dB en France[46]).

Au niveau individuel, il est possible d'utiliser des bouchons avec filtre, moulés ou non. Une protection auditive (casque ou bouchons de mousse) doit être utilisée lorsqu'on se sert d'un outil électrique bruyant (meuleuses, disqueuses, ponceuses, etc.), en particulier dans un lieu clos, comme une cave. Il suffit de quelques minutes à un niveau sonore trop élevé pour abîmer les cellules ciliées de l'oreille interne et provoquer un acouphène définitif. Faute de traitement à ce jour, les services de santé devraient mettre l'accent sur la prévention quant aux traumatismes auditifs.[non neutre] À ce sujet, le Royaume-Uni a réellement compris le problème et engagé des campagnes de prévention. En France, le respect de la législation et le seuil acceptable de décibels sont souvent bafoués et ne sont pas vérifiés dans les lieux publics (notamment dans les discothèques, pubs et concerts). La recherche dans ce domaine reste balbutiante, faute de moyens financiers et humains[réf. nécessaire].

Il est important de préciser que beaucoup de gens peuvent s'exposer à des volumes sonores élevés (concerts, discothèques) sans aucune protection et jamais développer d'acouphènes. D'autres peuvent développer des acouphènes à vie avec un seul concert.

Pour les personnes atteintes d'acouphène chronique, une attitude habituelle consiste à ne pas écouter ce bruit ; il s'agit du principe de l'évitement qui empêche l'esprit de rentrer dans un cercle infernal pouvant conduire à un état dépressif.

Notes et références

  1. (en) Tonndorf J, « The analogy between tinnitus and pain: a suggestion for a physiological basis of chronic tinnitus » Journal of Hearing Research 1987;28(2-3):271-5.
  2. (en) Meric C, Gartner M, Collet L, Chery-Croze S « Psychopathological profile of tinnitus sufferers: evidence concerning the relationship between tinnitus features and impact on life » Audiol Neurootol. 1998 Jul-Aug;3(4):240-52.
  3. « Acouphènes : des bruits qui rendent fou ! » émission Allô docteurs du .
  4. (en) Baguley D McFerran D, Hall D, « Tinnitus » Lancet 2013;382:1600-1607.
  5. (en) Baguley DM, McFerran DJ, « Tinnitus in childhood » Int J Pediatr Otorhinolaryngol. 1999;49:99-105.
  6. « Un quart des Français souffre de bourdonnements d'oreille » - Lefigaro.fr, .
  7. « Les acouphènes » interview du chef de clinique ORL Pierre Vazel, .
  8. (en) PJ Jastreboff, « Phantom auditory perception (tinnitus): mechanisms of generation and perception », Neurosci Res, vol. 8, no 4, , p. 221-54. (PMID 2175858).
  9. « l'origine des acouphènes », sur science et vie, (consulté le ).
  10. Un audiogramme est alors réalisé en prévention.
  11. (en) A. Axelsson et R. P. Hamernik, « Acute acoustic trauma », Acta Oto-laryngologica, vol. 104, , p. 225-233 (ISSN 0001-6489, DOI 10.3109/00016488709107322, lire en ligne, consulté le ).
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  45. Arrêté royal du , ministère de la Région wallonne.
  46. Arrêté du [PDF], Légifrance.

Voir aussi

Bibliographie

  • Acouphènes, surdité… Les oreilles cassées, Jean-Baptiste Mechernane, éditions Luc Pire, paru le .
  • Les acouphènes, B. Meyer et F. Chabolle. Encyclopédie médicochirurgicale (Paris, France). Otorhinolaryngologie. 20180 A10,2-1987, 6 p.
  • Les acouphènes, caractérisations et traitements, table ronde par B. Frachet, R. Dauman, P. Tran Ba Huy, A. Morgon et B. Meyer, Revue officielle de la Société française d'ORL, no 21, 1993.
  • Dites stop à vos acouphènes, P.Barraqué, éditions J.Lyon, 2012.
  • Prise en charge des surdités de l'oreille interne. Hyperacousie et acouphènes : du concept au traitement, B. Frachet, Revue officielle de la Société française d'ORL, vol. 55, no 3, 1999.
  • Définition, prévalence, âge d’apparition, classification, Joël Waterkeyn, 1er congrès des acouphènes, ministère de la Santé, Paris, .
  • Les acouphènes, diagnostic, prise en charge et thérapeutique, sous la direction du Dr Martine Ohresser, ORL, auteurs Hervé Bischoff, Eric Bizaguet, Laurent Chneiweiss, Patricia Grévin, Jean-Charles Kohaut, Michel Kossowski, Aurélie Lagodka, Livia Moati, Jean-François Pagenel, édition Elsevier Masson, 2017.

Articles connexes

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