Abt Vogler
Abt Vogler est un poème de Robert Browning publié en 1864 dans le recueil Dramatis personae.
Le poème est particulièrement notable dans l'œuvre de Browning par l'importance donnée à la musique. On en a dit qu'il était le poème de langue anglaise « le plus riche, le plus profond et le plus complet ». Plus encore que A Toccata of Galuppi's, Abt Vogler révèle le Ciel où la musique est née[1].
Première strophe
WOULD that the structure brave, the manifold music I build, |
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Références
Liens externes
- « Abt Vogler », sur bartleby.com (consulté le )
- « Study Questions on Robert Browning's "Abt Vogler" (1864) », sur The Victorian Web (consulté le )
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Traduction scolaire par Rudy Lejeune
Serait-ce l’audacieuse structure, le collecteur de musique je crée, Soumit mon orgue obéit, appelant ses touches à leur travail, Réclamant chaque esclave du son, au toucher, comme quand Solomon le voulait. Armées d’anges qui montent en flèche, légions de démons qui se tapissent, Homme, animale, reptile, mouche, extraterrestre d’extrémité et de finalité, Contraires, chacun vient de l’autre haut-paradis, enfer profond révoqué, Devrait se précipiter en scène d’emblée comme il a nommé le nom ineffable, Et l’empiler en simple palais, pour le plaisir de la princesse qu’il aimait ! Cela pourrait rester comme la sienne, ma belle création, Ce que mes touches dans une foule pressée et importunée d’élever ! Ah, toutes, comme elles ont contribué, seraient tantôt séparé et tantôt combiné, Zélé pour accélérer le travail, accentuer leur maîtrise ses louanges ! Et faire disparaître son front avec un plongeon aveugle vers l’enfer, Creuser un certain temps et bâtir, étendu sur les fondamentales des éléments, De nouveau nager en scène, m’ayant fondé mon bon palais, Le Fondé, sans crainte des flammes, bémol sur les sources basses. Et un autre pourrait monter et défiler, tel le parfait larbin qu’il est, Hé, un autre et encore un autre, une foule mais avec beaucoup une crête, Levant mes remparts d’or rampants aussi transparent que le verre, Désireux de faire et de mourir, céder chacun sa place au reste : Pour encore plus haut et plus haut (comme les extrémités d’un messager avec le feu, Quand une grande illumination surprend une nuit festive Soulignant le tour complet du dôme de Rome de l’espace à la flèche) En haut, l’apogée de la gloire atteint, et la fierté de mon âme étant en scène. En scène ? Pas à moitié ! Car elle semblait, c’était certain, égaler la naissance de l’homme, La nature à son tour conçu, obéissant à une impulsion comme moi ; Et l’émouvant paradis céleste retomba, fit un effort pour atteindre la terre, Comme la terre avait fait de son mieux, dans ma passion, à l’échelle du ciel : Splendeurs originales éclater en avant, s’est familiarisé et a vécu avec la mienne, Pas un point ni un pic mais trouvé et immobilisé cette étoile vagabonde ; Lunes de météores, boules de flammes : et elles ne pâlissaient pas ni ne languissaient, Car la terre avait atteint le ciel, elle n’était plus près ni loin.