Abel Combarieu

Abel Combarieu, né le à Cahors et mort le , est un homme politique français de la Troisième République française. Il est notamment préfet, secrétaire général de la présidence de la République, directeur du cabinet (« civil ») de la présidence de la République, conseiller puis président de chambre à la Cour des comptes.

Parcours

Abel Combarieu, né à Cahors le , est le fils d'Henri et Marie-Louise Salbant, qui se sont mariés dans le Quercy en 1855. Son père est imprimeur. Son frère cadet, Jules Combarieu, né le à Cahors, deviendra un musicologue célèbre.

Abel Combarieu, devenu préfet de l'Ain puis de la Meuse après ses études, épouse en 1895 la sœur cadette de Marguerite Charrier, mère de Paul Morand.

Peu après son élection à l’Élysée en 1899, Émile Loubet, ami de la famille Charrier, choisit Abel Combarieu comme secrétaire général de la présidence de la République. C'est celui-ci qui obtient du Président la mise en place de la pratique d'un double cabinet à l'Élysée : un cabinet militaire et un cabinet civil dont il est le premier titulaire, aucun des deux cabinets n'ayant de prérogative sur l'autre. Il a pour adjoint comme sous-directeur du cabinet son cadet, familier de Cahors, François Roussel-Despierres. En 1932, Abel Combarieu publie chez Hachette un ouvrage de souvenirs intitulé Sept ans à l’Élysée avec le Président Loubet.

Au moment de son départ de l'Élysée, en 1906, Émile Loubet nomme Combarieu auditeur à la Cour des comptes au tour extérieur. Celui-ci devient ensuite président de chambre à la Cour des comptes[1]. Il est également maire d'Anglars-Juillac, dans le Lot, dans les années 1920. Il est enterré au cimetière de Montrouge, où sa tombe est en mauvais état[2].

Distinctions

Bibliographie

  • Abel Combarieu, Des pouvoirs de police des préfets en général et spécialement en cas de troubles, 1884, 36 p.
  • Abel Combarieu, Traité de la procédure administrative devant les conseils de préfecture, 1890, 447 p.
  • Abel Combarieu, Sept ans à l'Élysée avec le Président Émile Loubet : de l'affaire Dreyfus à la conférence d'Algésiras (1899-1906), Paris, Hachette, , 337 p.

Sources

Références

  1. D'après Marianne Lévy-Rosenwald, « Les nominations au tour extérieur : quels apports pour la Cour des Comptes » [PDF], sur Cour des Comptes (Comité d’histoire) (consulté le ).
  2. Note descriptive

Liens externes

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