Abbeville

Abbeville est une commune française, sous-préfecture du département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Cet article concerne la ville française. Pour les autres lieux portant ce nom, voir Abbeville (homonymie).

Abbeville

Beffroi, entrée du musée Boucher-de-Perthes.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
(sous-préfecture)
Arrondissement Abbeville
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Baie de Somme
(siège)
Maire
Mandat
Pascal Demarthe (UDI)
2020-2026
Code postal 80100
Code commune 80001
Démographie
Gentilé Abbevillois, Abbevilloises
Population
municipale
22 837 hab. (2018 )
Densité 864 hab./km2
Population
agglomération
25 728 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 21″ nord, 1° 50′ 03″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 76 m
Superficie 26,42 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Abbeville
(ville-centre)
Aire d'attraction Abbeville
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons d'Abbeville-1 et d'Abbeville-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Abbeville
Géolocalisation sur la carte : Somme
Abbeville
Géolocalisation sur la carte : France
Abbeville
Géolocalisation sur la carte : France
Abbeville
Liens
Site web abbeville.fr

    Avec 22 837 habitants en 2018, elle est la 2e commune du département derrière Amiens, ainsi que la 28e de la région Hauts-de-France.

    Ancienne capitale du Ponthieu, elle faisait partie de la province puis de la région administrative de Picardie jusqu'en 2015. Elle fait partie du parc naturel régional de la Baie de Somme Picardie Maritime.

    Géographie

    Localisation

    Abbeville est située dans le Nord de la France, à 40 km au nord-ouest d'Amiens[1], 70 km d'Arras[2] et de Boulogne-sur-Mer[3], 90 km de Rouen[4], 105 km de Lille[5] et 145 km de Paris[6] à vol d'oiseau.

    Traversée par la Somme, Abbeville est une commune arrière-littorale située à seulement 25 km de la baie de Somme, de la côte picarde et de la Manche. C'est la capitale historique du comté de Ponthieu et de la Picardie maritime.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Abbeville est desservie par deux autoroutes : l'autoroute A16, qui relie la région parisienne à la frontière belge via Beauvais, Amiens, Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque, et l'autoroute A28, qui part d'Abbeville en direction de Rouen, Alençon, Le Mans et Tours.

    La gare d'Abbeville, faisant partie du réseau régional TER Hauts-de-France, est desservie par les trains de la ligne Amiens – Boulogne-sur-Mer – Calais (certains de ces trains sont néanmoins en provenance ou à destination de Paris).

    Transports en commun routiers

    La commune est desservie par plusieurs lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 ; ces lignes régulières sont essentiellement à vocation scolaire, car elles sont pour la plupart inactives le dimanche et les jours fériés, et surtout pendant les vacances d'été[7]. Il existe également le réseau « Bus Abbeville Agglomération » (BAAG), qui dessert la ville et les communes limitrophes (avec trois lignes régulières, des lignes scolaires et des lignes de transport à la demande)[8].

    Hydrographie

    Abbeville, au confluent du Scardon et de la Somme, dans l'Ouest du bassin de la Somme.

    La ville est baignée par la Somme  canalisée (notamment vers sa baie) , par son bras artificiel appelé canal de Transit (creusé au XIXe siècle), et par son affluent de rive droite le Scardon (qui reçoit sur le territoire communal l'apport de deux petites rivières, la Drucat et la Novion). Plusieurs zones humides existent : le marais de Saint-Gilles, le marais de Saint-Paul, la bassure de Menchecourt et la Bouvaque. Des petits cours d'eau (la Plume, le Maillefeu, le Fossé Neuf, le Doigt, le ruisseau aux Nonnains, etc.) ; certains, ayant été partiellement enterrés s'ils traversent le centre-ville, drainent le fond de vallée qui est sujet aux inondations comme en 2001  par remontée de la nappe phréatique , ce qui nécessite leur entretien régulier.

    Climat

    Une station existe depuis le . Elle est déplacée deux fois ; depuis le , elle est située près de l'aérodrome, à une altitude de 69 mètres (50,1361, 1,83389 )[9].

    Abbeville est sous l'influence d'un climat océanique du fait de sa proximité avec la Manche. Les hivers, comme les étés, sont tempérés et pluvieux ; les jours de neige ne sont pas si rares (18 jours de neige par an en moyenne). Il y a 26 jours d'orage par an, avec un maximum aux mois de juillet et d'août ; les pluies sont fréquentes et réparties régulièrement dans l'année, avec une quantité de précipitations de 781,3 mm sur 128 jours. L'ensoleillement est moyen (1 678 heures par an), du fait de sa position au nord de la France et de l'influence océanique, qui permet aussi d’empêcher les températures d’être trop élevées, avec trois jours de fortes chaleurs (température supérieure ou égale à 30 °C), ou d'être trop froides, avec six jours de fortes gelées (température inférieure ou égale à −5 °C). Le record absolu de chaleur est de 41,3 °C, le [10],[11],[12] (lors d'une canicule, déjà marquée par un record de température minimale la plus élevée pour Abbeville : 21,9 °C le [13]) ; le record de froid est de −17,4 °C, le (lors d'une vague de froid). Par ailleurs, un record absolu national de pression atmosphérique a été établi le , avec 1 049,7 hPa[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Abbeville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Abbeville, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[18] et 25 728 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (43,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,6 %), terres arables (26,3 %), prairies (11,5 %), forêts (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones humides intérieures (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Faubourgs, hameaux et lieux-dits

    • Le parc d'Émonville tient son nom de l'un de ses propriétaires Arthur Foulc d'Émonville, amateur de botanique qui avait acheté une partie du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul, pour y aménager un jardin et y construire un hôtel particulier, qui abrite aujourd'hui la section étude et patrimoine de la bibliothèque municipale Robert-Mallet. Les vestiges du prieuré sont l'arche d'entrée, actuelle entrée principale du jardin située sur la place Clemenceau, ainsi que certains bâtiments qui composent le lycée Saint-Pierre, dont la remarquable chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul (aujourd'hui dans un état déplorable). Ce lieu est considéré par certains comme étant l'origine d'Abbeville, car il était l'emplacement du premier château des comtes de Ponthieu, que l'on nomme castrum. On suppose que ce lieu pourrait être l'emplacement de la ferme d'Abbatis villa, dépendance de l'abbaye de Saint-Riquier[25].
    • Les faubourgs de la Bouvaque et de Thuison sont situés au nord de la ville. Le parc municipal de La Bouvaque, longé par le boulevard de la République, se compose de l'étang de La Bouvaque et des prés Collart, anciens bassins de décantation de la sucrerie Béghin-Say. On trouvait à Thuison la chartreuse de Saint-Honoré fondée en 1301 par Guillaume de Mâcon, évêque d'Amiens[26]. Il s'agit d'une ancienne propriété de l'ordre du Temple vendue à ce dernier par Gérard de Villiers, le dernier maître de la province de France[27]. La vente fut confirmée par Hugues de Pairaud, alors visiteur de France[28]. Des œuvres d'art provenant de l'abbaye Saint-Honoré à Thuison se trouvent aujourd'hui dans de grands musées étrangers : l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (L'entrée de Jésus à Jérusalem, un des panneaux mobiles du retable du maître-autel), Art Institute de Chicago.
    • Le faubourg Saint Gilles, situé au sud-est de la ville.
    • Rouvroy à l'ouest, dont l'origine du nom vient de Rouvray (du latin roborem, moyen français robre, le « chêne ») indique la présence d'un bois de chênes ou un chêne remarquable.
    • Mautort, à côté de Rouvroy, est un ancien fief situé entre Cambron et Abbeville. Il est à l'origine du nom noble de Mautort, qui subsiste dans le nom de famille Tillette de Mautort ou, par exemple, de Georges-Victor Demautort. Le nom tort est attesté en ancien français avec le sens de détour et Mau (du latin malus, « mauvais »). L'église Saint-Silvin de Mautort, emblématique du quartier, n'est au départ qu'une simple chapelle de marins fondée au XIe siècle et subit de nombreuses modifications au cours des XIVe, XVe et XVIe siècles.
    • Menchecourt, au nord-ouest, est connu par sa sucrerie (fermée en 2008 et rasée en 2010) et par son club de football. Le faubourg est parfois appelé Quartier de la Sucrerie.
    • Porte au Bois, situé au nord-est de la ville.

    Quartiers

    La commune est découpée par l'INSEE en huit quartiers qui sont les suivants[29],[30] :

    • Centre Ville Emonville ;
    • Centre Ville-Saint Vulfran ;
    • Delique-Saint Gilles ;
    • Faubourg de la Bouvaque ;
    • Faubourg de Menchecourt ;
    • La Gare-Rouvroy-La Portelette ;
    • La Porte au Bois ;
    • Ponthieu-Bagatelle.

    Toponymie

    Le nom de la ville est attesté sous diverses formes au cours des siècles : Abacivo villa au VIe siècle[31], Bacivum palatium, Abacivum villa, Abbatis villa[32], Abbevilla au XIe siècle, Abbavilla[33], Abedvilla, Abatis villa, Abbasvilla, Abbisvilla, Abbevile en 1209, Abbevilla in ponticio en 1213, Abisvil, Abeville en 1255, Abbeville en 1266, Abbisville, Abbeville en Pontiu au XIIIe siècle, Albeville, Aubeville en 1358, Albeville en 1347, Aubbeville, Aubeville, Abevile en 1383, Abbati villa et enfin Abbeville, qui signifierait la « villa de l'abbé » car elle dépendait autrefois de l'abbaye de Saint-Riquier. Le latin comme les langues d'oïl placent le complément de nom après le mot qu'il qualifie ; expliquer Abbeville par ville de l'abbé est une erreur[réf. nécessaire].

    On trouve aussi Hableville en 1607 et Ableville en 1643, avec adjonction transitoire d’un L.

    Abbekerke et Abbegem[34] en flamand.

    Adville en picard.

    Nom jeté

    Le nom jeté des Abbevillois est « chés bourgeois d'Adville ».

    Histoire

    Biface de Menchecourt-les-Abbeville, exposé à l’Exposition universelle de 1867 - Muséum de Toulouse.

    Paléolithique

    Le sous-sol renferme de nombreux vestiges du Pléistocène. On doit à Jacques Boucher de Perthes la découverte d’une industrie lithique datant de l’Acheuléen. Cette découverte passe pour être un élément fondateur de la préhistoire en tant que science.

    Antiquité

    Bien que les recherches de Jacques Boucher de Perthes aient mis en évidence une occupation du site d'Abbeville (quartier du Menchecourt-lès-Abbeville) d'époque acheuléenne, il faut s'imaginer l'endroit à l'époque romaine comme une succession de marécages, semblables aux marais de Saint-Gilles qui subsistent aujourd'hui. Plus au nord, tout le plateau entre l'Authie et la Somme était couvert d'une forêt primaire. Les Romains avaient dû entamer ce massif forestier pour le passage de la grande voie d'Amiens au village de Ponches d'une part, et d'autre part à l'ouest par la chaussée reliant le Beauvaisis à Boulogne-sur-Mer. Le couple Abbeville / Saint-Valery-sur-Somme constitue la clef de l'énigme historique du débarquement de Maxime et de ses troupes britto-romaines au printemps 383 (Saint-Valery = Leuconos > Pors Liogan ; Abbeville = Talence > Tolente). La route en direction de Paris passe tout près du Vieux-Rouen-sur-Bresle, où a été identifié le personnage Himbaldus (Château-Hubault)[35].

    Haut Moyen Âge

    • La première mention que l'histoire fasse d'Abbeville, dans la chronique d'Hariulphe[36], date de 831. C'était alors une petite île de la Somme, habitée par des pêcheurs qui s'y réfugiaient avec leurs barques et s'y étaient fortifiés contre les invasions barbares venues du Nord. L'abbé Angilbert y aurait fait bâtir un château pour défendre cette île qui dépendait de l'abbaye de Saint-Riquier.

    Moyen Âge classique

    La Vierge et l'Enfant dite Vierge d'Abbeville, vers 1270, proviendrait du couvent des Ursulines d'Abbeville.
    Paris, Musée du Louvre (1907).
    • Dès le XIIe siècle, l'abbé ouvrit aux lépreux un hospice, la maladrerie des Frères du Val, déplacée à Grand-Laviers au siècle suivant, devant l'extension urbaine. Désormais accessible aux bateaux, Abbeville devint un port de la Manche[37] sous la dépendance des abbés de Saint-Riquier. Par la suite, l'ensablement de la baie de Somme a repoussé la mer (12 km), mais la ville continua d'être un port de commerce. Abbeville devint alors la capitale du Ponthieu et s'étendit rapidement sur les deux rives de la Somme, à droite sur la pente des coteaux et à gauche dans les marais.
    • Avec le développement rapide du commerce du sel (depuis Rue), de la guède (waide en picard) et de l'industrie du drap de laine, les bourgeois augmentent en nombre et en importance politique : ils demandent une charte accordée dans le courant du XIIe siècle et qui fut confirmée en 1184 par le comte Jean Ier de Ponthieu qui mourut en Palestine. Pour commémorer l'événement, ils édifient un beffroi en 1126. Un siècle plus tard, Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu (1220-1278), permet aux religieux de convertir une partie supplémentaire des forêts en terres labourables, permettant le développement de l'économie locale.
    • Au milieu du XIIIe siècle, Abbeville était « une des bonnes villes des rois de France ». Son port était un des premiers du royaume et son commerce considérable.
    • En 1272, le Ponthieu avec Abbeville, passe par mariage aux rois d'Angleterre, mais Philippe le Long reprend la ville, prétextant qu'Édouard II d'Angleterre n'avait pas rempli son devoir de vassal. Édouard II s'étant conformé à la loi féodale, Abbeville retombe sous domination anglaise. Toutefois de nombreuses contestations s'élèvent entre les bourgeois et leurs nouveaux maîtres.

    Bas Moyen Âge

    Pendant toute la guerre de Cent Ans, la ville eut pour maîtres tantôt les Anglais, tantôt les Français causant aux habitants de la ville des souffrances considérables. Ils furent éprouvés par les impôts excessifs et de terribles épidémies. Au cours de ces décennies, la région est dévastée par les pillages, les épidémies et les loups. La ville fait ainsi appel au roi de France par deux fois, en 1406 puis en 1415.

    Touchée de près par l'expédition anglaise de 1346, Abbeville résiste aux armées anglaises, et sert de port d'attache à Jean Marant ravitaillant les Calaisiens assiégés par les Anglais.

    En 1360, elle est cédée, avec le comté de Ponthieu dont elle est la capitale, à la couronne d'Angleterre par le traité de Brétigny. Cette même année, Jean le Bon revenant de captivité y séjourne.

    Beffroi d'Abbeville, bas-relief en bronze d'Emmanuel Fontaine à la mémoire de Ringois (inauguré en 1887).

    En 1361, Abbeville, redevenue anglaise, accueille mal ses nouveaux maîtres. Ringois, bourgeois de la ville, refusant de prêter le serment d'obéissance à Édouard III d'Angleterre, fut emmené sur le sol anglais et précipité du haut de la tour du château de Douvres dans la mer en 1368[38]. Durant cette période, une révolte de Jacques fut défaite par la milice abbevilloise aux abords de Saint-Riquier. Les soldats de Charles V s'emparèrent par surprise de la ville, mais les Anglais la reprirent peu après et elle resta en leur possession jusqu'en 1385.

    Comme les autres villes picardes, elle passe ensuite sous domination bourguignonne au terme de la bataille de Mons-en-Vimeu en 1421.

    En 1430, Henri VI d'Angleterre est reçu à Abbeville.

    En 1435, la ville est cédée à Philippe le Bon par le traité d'Arras.

    Louis XI rachète Abbeville au duc de Bourgogne en 1463 et visite la ville le 27 septembre de la même année. En décembre, par ses lettres patentes, il confirme les privilèges de la ville, attachés par ses prédécesseurs[39], mais en 1465, Charles le Téméraire revient sur cette cession en prenant la tête de la Ligue du Bien public.

    En 1466, la municipalité édicte des règlements de sécurité recommandant de réduire ou de ne plus utiliser les matériaux inflammables (comme murs en pan de bois ou toits de chaume) dans la construction, afin de limiter le risque d'incendie. Mais elle se heurta à l'hostilité générale, et les règlements sont finalement peu appliqués[40].

    Louis XI échoue devant Abbeville en 1471, mais recouvre toute la Picardie à la mort du duc de Bourgogne en 1477.

    En 1480, puis 1483, une épidémie de peste ravage Abbeville.

    Époque moderne

    XVIe siècle

    • En 1523, les Anglais se rangent finalement aux côtés de Charles Quint dans les guerres de François Ier et la ville eut beaucoup à souffrir des fréquentes réquisitions. Cette même année, une épidémie de peste ravage Abbeville.
    • En 1531, François Ier effectue une nouvelle visite dans la ville.
    • Le 18 décembre 1594, le roi de France Henri IV visite Abbeville.
    • En 1582, une nouvelle épidémie de peste sévit à Abbeville.

    XVIIe siècle

    • Au début du XVIIe siècle, une épidémie de peste exerça des ravages. Plus de 8 000 personnes personnes périrent, dépeuplant ainsi Abbeville.
    • En 1635 et 1636, la ville souffrit de la guerre contre l'Empire et l'Espagne. Ceux-ci détruisirent de nombreux villages situés aux environs. Richelieu séjourna dans la ville en octobre.
    • Une épidémie de peste sévit de nouveau durant les années 1635, 1636 et 1637.
    • En 1656, 6 000 soldats, qui avaient participé à révolution d'Angleterre débarquent en France et prennent leurs quartiers à Abbeville qu'ils quitteront pour aller renforcer l'armée de Turenne en route pour Valenciennes. Peu de temps après, Balthazard Fargues[43] vendit la place à Don Juan d'Autriche et après avoir touché le prix, il refusa de la lui livrer, leva des troupes pour son compte et se répandit dans le Ponthieu pour rançonner les habitants. Finalement arrêté, il fut jugé et pendu sur la place Saint-Pierre le 17 mars 1665.
    • Vers le milieu du XVIe siècle, le commerce de la waide recule devant la promotion du pastel des pays du Midi, et il fallut restructurer l'artisanat. Colbert s'y emploie, et sous Louis XIV, la ville se développe grâce à l'installation des Van Robais, fabricants de draps et de tapisseries venus des Pays-Bas, qui créent en 1665 la Manufacture royale des Rames (ateliers de draperie).
    • En 1685, à la révocation de l'édit de Nantes, le temple des protestants est détruit et les ouvriers de Van Robais, persécutés, émigrent ; la population décroit alors fortement.

    XVIIIe siècle

    • À la fin du règne de Louis XIV, le pays était couvert de troupes ; la ville, encombrée de malades et de blessés. En 1708, après la prise de Lille, les troupes du duc de Marlborough et d'Eugène de Savoie s'avancèrent fréquemment aux portes d'Abbeville, rançonnant les fermes et les villages. L'hiver 1709 est terrible ; le peuple périt de froid, de faim et de misère. À cette époque, l'industrie est complètement tombée et l'État doit secourir les fabricants de draps.
    • En juillet 1766, le Chevalier de La Barre, accusé d'avoir, un an plus tôt, manqué au respect dû à une procession religieuse en refusant d'ôter son chapeau et d'avoir chanté des chansons impies, fut exécuté sur la place du Grand-Marché pour blasphème. Soumis à la question, il eut les jambes broyées. Son corps décapité fut finalement livré aux flammes, avec le Dictionnaire philosophique de Voltaire, sur ce même lieu. Aujourd'hui, un pavé, gravé de son nom et de la date de son exécution, est visible sur la place de l'exécution (place Max-Lejeune), près de l'hôtel de ville.
    • Le martyre du chevalier de la Barre servit à Voltaire de bannière dans son combat contre le fanatisme religieux[44].
    • Le 2 novembre 1773, la poudrière explosa tuant 150 personnes et endommageant près de 1 000 maisons.
    • Sur le plan administratif, l'Abbevillois formait une subdélégation dont les ressorts se confondaient avec ceux de la délégation du même nom (située dans la généralité d'Amiens). À la veille de la Révolution, Abbeville fut le chef-lieu d'un bailliage électoral principal (sans bailliage secondaire).

    Révolution française

    Il n'y eut pas d'excès notable durant les périodes de la Révolution et de la Terreur.

    • Le 8 juin 1794, on y célébra une fête en l'honneur de l'Être suprême. Abbeville souffrit de la disette en 1794 et 1795.
    • Le 5 janvier 1795, l'hôtel de la Grutuze construit sous Charles VII, où siégeaient les administrateurs du district, est détruit par un incendie.
    • En 1798 et 1799, l'hiver est rigoureux et une partie de la ville[45] est inondée.

    Consulat et Empire

    • Le 29 prairial an XI Bonaparte passe pour la première fois dans la ville. Pendant les préparatifs de l'expédition qu'il projetait contre l'Angleterre, le Premier Consul passa souvent à Abbeville en allant au camp de Boulogne.
    • Début 1814 l'invasion devenant chaque jour plus imminente, la garde nationale urbaine fut réorganisée dans l'ensemble de l'Empire. 30 pièces d'artillerie furent placées sur les remparts, et pour compléter le système de défense de la place on abattit les arbres des environs pour confectionner 30 000 palissades et 14 000 blindages. Le 20 février, on apprend qu'une colonne de cavalerie formant l'avant-garde du 3e corps de l'armée prussienne, commandée par le baron de Geismar arrive à Doullens, devant se diriger sur Abbeville. Aussitôt, les Abbevillois courent aux armes. 800 fusils sont mis à disposition et une vigoureuse résistance commence à se mettre en place lorsque la population apprend que cette prétendue avant-garde de l'armée prussienne comptait au plus dans ses rangs 1 500 à 2 000 hommes, tant Cosaques que lanciers saxons, qui se dirigèrent finalement en direction de Paris.

    Restauration

    Monarchie de Juillet, Seconde République, Second Empire

    Victor Hugo fut trois fois de passage à Abbeville, en touriste  :
    - en 1835, il y séjourna successivement à partir du 26 juillet (après être descendu à L'Écu de Brabant), puis les 4 et 5 août (en étant hébergé à L'Hôtel d'Angleterre) ;
    - en août et septembre 1837, arrivé d'Amiens après avoir descendu la Somme en bateau à vapeur ;
    - en 1849, quittant la ville sous la pluie le 11 septembre.

    La gare (carte postale de 1905)...
    ... et la place Saint-Pierre, à la même époque.

    Fin du XIXe siècle et Belle Époque

    • 1896, le socialiste Jules Guesde vint faire une conférence à Abbeville. Dans la foulée, un groupe du Parti ouvrier français et une Maison du Peuple sont créés.
    • 1899, le téléphone est déjà arrivé à Abbeville mais son fonctionnement ne donne pas toute satisfaction.
    • en 1899, l'industrie abbevilloise comptait : une filature, une fabrique de linge de table, des corderies, une fabrique de poids et balances, trois fonderies, une chaudronnerie, une serrurerie pour le bâtiment, une râperie, une distillerie, etc.
    • 7 juillet 1907, inauguration du monument La Barre rassemblant de nombreux républicains et des délégués de la Libre-Pensée et des groupes socialistes.

    La Première Guerre mondiale et les conférences d'Abbeville

    Lors de la Première Guerre mondiale, la ville ne fut jamais occupée par les troupes allemandes (comme l'atteste le monument édifié sur le mont de Caubert).

    • En 1918, elle fut le siège de deux conférences franco-britanniques (conférences d'Abbeville) : celle du 25 mars, entre le maréchal Haig et les généraux Wilson et Foch, prépara la conférence de Doullens. Au cours de la seconde le 2 mai, Foch réclama l'autorité sur le front italien mais n'obtint qu'un pouvoir de coordination. C'est à la conférence d'Abbeville (1er et 2 mai 1918) alors que les armées s'affaiblissent que Foch face à Clemenceau et Lloyd George aurait envisagé un repli vers le sud pour protéger la capitale, s'il advenait que les armées françaises et anglaises soient séparées et qu'elles ne puissent plus défendre à la fois l'accès aux ports de la Manche et à Paris, l'armée anglaise devant alors se replier et résister sur la Somme. Ce qui fut évité grâce à l'aide américaine.

    Entre-deux-guerres

    • Le 3 mai 1936, les électeurs de la 1re circonscription d’Abbeville ne dérogèrent pas au large mouvement populaire. Au 2e tour, ils choisirent pour député Max Lejeune qui, à 27 ans, fut alors le plus jeune élu de la Chambre.

    Seconde Guerre mondiale

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut à nouveau en grande partie détruite par les bombardements allemands et britanniques, qui firent disparaître à jamais les anciennes maisons à pans de bois et encorbellements.

    • Le 12 septembre 1939 à Abbeville une conférence entre France et Royaume-Uni a décidé qu'il était trop tard pour envoyer des troupes pour aider la Pologne dans sa lutte contre l'Allemagne.
    • En 1940, Abbeville fut le théâtre d'une contre-attaque vigoureuse des blindés français (commandés par le colonel de Gaulle) et britanniques. Les Allemands durent reculer de cinq kilomètres.

    Les inondations de 2001

    Au printemps 2001, la ville, comme toute la vallée de la Somme, eut à souffrir des inondations. Celles-ci durèrent plusieurs semaines, à cause de la saturation de la nappe phréatique, conséquence d'une année à l'humidité exceptionnelle. La gare fut inaccessible, les voies ferrées étant recouvertes par plusieurs centimètres d'eau.

    Vie militaire

    Unités ayant été stationnées à Abbeville :

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de la Somme.

    Elle était depuis 1801 le chef-lieu des cantons d'Abbeville-Nord et d'Abbeville-Sud[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle devient le bureau centralisateur de deux nouveaux cantons, le canton d'Abbeville-1 et le canton d'Abbeville-2.

    Abbeville dispose d'un tribunal d'instance et d'un conseil des prud'hommes. La commune dépend du tribunal de grande instance d'Amiens depuis la réforme de la carte judiciaire et la fermeture de son tribunal de grande instance. La commune est également dans le ressort du tribunal de commerce d'Amiens, de la cour d'appel d'Amiens, du tribunal administratif d'Amiens et de la Cour Administrative d'Appel de Douai.

    Intercommunalité

    La commune était le siège du district de l'agglomération abbevilloise, créé le 24 juin 1994, et qui s'est transformé en communauté de communes en 1994 et devient la communauté de communes de l'Abbevillois.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, et milite pour des intercommunalités puissantes, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.

    Après d'importants débats, la communauté de communes de l'Abbevillois fusionne avec la communauté de communes de la Région d'Hallencourt et la communauté de communes Baie de Somme Sud soit 51 827 habitants[47],[48], formant ainsi le la communauté d'agglomération de la Baie de Somme, dont Abbeville est désormais le siège.

    Tendances politiques et résultats

    Sources : politologue.com ; ouest-france.fr ; lexpress.fr

    1er tour
    Année Candidat Candidat Candidat Population
    1995 Lionel Jospin
    PS
    25,74 % Jacques Chirac
    RPR
    19 % Édouard Balladur
    UDF
    18,32 % 17 737 inscrits
    13 301 exprimés
    2002 Jacques Chirac
    RPR
    20,47 % Lionel Jospin
    PS
    16,14 % Jean Saint-Josse
    CPNT
    14,14 % 18 176 inscrits
    12 184 exprimés
    2007 Ségolène Royal
    PS
    26,4 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    26,28 % Jean-Marie Le Pen
    FN
    14,06 % 18 081 inscrits
    13 815 exprimés
    2012 François Hollande
    PS
    31,09 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    23,2 % Marine Le Pen
    FN
    23,12 % 18 320 inscrits
    13 154 exprimés
    2017 Marine Le Pen
    FN
    28,87 % Emmanuel Macron
    EM
    23,02 % Jean-Luc Mélenchon
    LFI
    20,22 % 18 013 inscrits
    12 270 exprimés
    2d tour
    Année Candidat Candidat Population
    1995 Lionel Jospin
    PS
    55,45 % Jacques Chirac
    RPR
    44,55 % 17 731 inscrits
    13 193 exprimés
    2002 Jacques Chirac
    RPR
    82,62 % Jean-Marie Le Pen
    FN
    17,38 % 18 167 inscrits
    13 123 exprimés
    2007 Ségolène Royal
    PS
    53,08 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    46,92 % 18 081 inscrits
    13 622 exprimés
    2012 François Hollande
    PS
    56,9 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    43,1 % 18 306 inscrits
    12 716 exprimés
    2017 Emmanuel Macron
    EM
    55,64 % Marine Le Pen
    FN
    44,36 % 18 010 inscrits
    10 952 exprimés
    Élections européennes
    • 2019 : Abbeville possède un taux de participation inférieur à la moyenne (47,69 % contre 50,12 %). La liste du Rassemblement national arrive en tête avec 33,04 % des suffrages, contre 23,31 % au niveau national. La liste de La République en marche obtient 20,06 % des voix, contre 22,41 % au niveau national. La liste de La France insoumise réalise un score de 11,32 % des voix, contre 6,31 % au niveau national. La liste d'Europe Écologie Les Verts fait un score de 7,13 % des suffrages exprimés, contre 13,48 % au niveau national. La liste des Républicains obtient 5,55 % des voix, contre 8,48 % au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5 %[49].
    Municipales

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par l'ancien député socialiste Pascal Demarthe (UDI-LR) obtient 31,23 % des suffrages exprimés. La liste d'ouverture menée par Aurélien Dovergne (Abbeville ensemble), soutenue par LREM, et qui réunit le maire sortant Nicolas Dumont (LREM) et Stéphane Decayeux (ex-LR) obtient 28,54 %.

    La liste menée par Angelo Tonolli (union de la gauche) obtient (20,05 % des suffrages exprimés) et celle de Patricia Chagnon (Rassemblement national) qui obtient 14,39 %. Ces quatre listes peuvent se maintenir au second tour, contrairement à celle menée par Michel Kfoury (dissident LREM), qui a obtenu 4,18 % des suffrages exprimés[50],[51].

    Au second tour de ces élections, où quatre listes sont en compétition, celle menée par Pascal Demarthe obtient la majorité des suffrages exprimés (41,67 %), devançant de 12 points celle menée par l’adjoint sortant à la culture Aurélien Dovergne (29,41 %), suivi par la liste d'union de la gauche d'Angelo Tonolli (20,53 %) et celle de la frontiste Patricia Chagnon (8,40 %). L'abstention s'est élevée à 57,53 %[52]

    Politique locale

    L'élection municipale de 2014 a été invalidée par le tribunal administratif d'Amiens, le 8 octobre 2014[53] mais validée ensuite par le Conseil d'État, le 27 mai 2015[54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Maurice Marlière    
    1945 1947 Paul Bénard   Garagiste, résistant
    octobre 1947 mars 1989 Max Lejeune SFIO puis
    REF puis PSD
    Ministre (1958 → 1959)
    Député de la Somme (1936 → 1942 puis 1945 → 1977)
    Vice-président de l'Assemblée nationale (1967 → 1968 et 1970 → 1971)
    Sénateur de la Somme (1977 → 1995)
    Conseiller général d'Abbeville-Sud (1945 → 1988)
    Président du conseil général de la Somme (1945 → 1988)
    Président du conseil régional de Picardie (1978 → 1979)
    mars 1989 juin 1995 Jacques Becq PS Instituteur
    Député de la 4e circonscription de la Somme (1981 → 1986 puis 1988 → 1993)
    juin 1995 mars 2008 Joël Hart RPR puis UMP Principal de collège
    Député de la Somme (1986 → 1988)
    Député de la 4e circonscription de la Somme (1993 → 1997 puis 2002 → 2007)
    Maire d'Arguel (1971 → 1995)
    mars 2008 juillet 2020[55],[56] Nicolas Dumont[57] PS
    puis
    LREM[58]
    Conseiller régional de Picardie (2010 → 2015)
    Président de la CC de l'Abbevillois (2008 → 2016)
    Président de la CA Baie de la Somme (2017 → 2020).
    juillet 2020[59] En cours
    (au 17 juillet 2020[60])
    Pascal Demarthe[61] UDI[62] Enseignant
    Député de la Somme (2014 → 2017)
    Conseiller régional des Hauts-de-France (2021 → )
    Conseiller général d'Abbeville-Sud (2008 → 2015)
    Président de la CA Baie de la Somme (2020 → )

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 22 837 habitants[Note 4], en diminution de 4,13 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    18 12518 05217 66018 65419 16218 24717 58218 07219 158
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    19 30420 05819 38518 20819 38119 28319 83719 85119 669
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 38820 70420 37321 47220 32019 33519 34516 78019 502
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    22 00523 99925 39824 91523 78724 56724 05224 10423 231
    2018 - - - - - - - -
    22 837--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,4 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 45,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 19 %) ;
    • 54,4 % de femmes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 18,2 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 26,8 %).
    Pyramide des âges à Abbeville en 2007 en pourcentage[65]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,3 
    6,9 
    75 à 89 ans
    11,1 
    11,8 
    60 à 74 ans
    14,4 
    19,9 
    45 à 59 ans
    20,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    18,2 
    21,1 
    15 à 29 ans
    18,2 
    19,4 
    0 à 14 ans
    16,5 
    Pyramide des âges du département de la Somme en 2007 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    5,9 
    75 à 89 ans
    9,1 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,3 
    20,6 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,8 
    20,6 
    15 à 29 ans
    19,3 
    19,5 
    0 à 14 ans
    17,5 

    Enseignement

    En matière d'écoles maternelles, Abbeville héberge 11 écoles publiques et deux établissements privés[Quand ?][67].

    L'enseignement élémentaire est pratiqué dans dix écoles publiques et deux écoles privées[67][Quand ?].

    Les collèges Ponthieu et Millevoye relèvent de l'enseignement public. Le collège Notre-Dame de France est un établissement d'enseignement privé[67][Quand ?].

    La ville abrite notamment le lycée Boucher de Perthes (également appelé Lycée des Métiers Boucher de Perthes ou Cité Scolaire Boucher de Perthes), d'enseignement public (général, technologique, professionnel et supérieur), le lycée Saint-Pierre (enseignement privé général, technologique et professionnel) et le lycée agricole de la Baie de Somme (enseignement public professionnel et supérieur agricole et sanitaire).

    Santé

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    Le centre hospitalier d'Abbeville est le principal établissement public de santé dans l'arrondissement et le second dans le département après le Centre Hospitalier Universitaire d'Amiens-Picardie. Il dessert un bassin de population de 170 000 habitants (Abbeville, le Ponthieu, le Vimeu, le Marquenterre, la Baie de Somme, les vallées de l'Authie, de la Somme et de la Bresle) et son attractivité s'étend aux communes limitrophes de la Seine-Maritime et du Pas-de-Calais.

    L'hôpital dispose des services suivants :

    • Pôle Anesthésie-Réanimation-Urgences (Le centre hospitalier d'Abbeville dispose d'un Service Mobile d'Urgence et de Réanimation et d'une unité de médecine légale de proximité)
    • Pôle Femme-Enfants (Centre d'Action Médico-Sociale Précoce, Centre d'Éducation et de Planification Familiale, Gynécologie-Obstétrique, Néonatologie, Pédiatrie)
    • Pôle Médical (Médecine cardiologique/Unité de Soins Intensifs Cardiologiques, Court séjour gériatrique, Équipe mobile de gériatrie, Hospitalisation à domicile, Médecine vasculaire et neurologique, Pneumologique, Pôle de prévention et d'éducation du patient, Soins de suite et de réadaptation)
    • Pôle Médico-Chirurgical (Chirurgie Orthopédique et Urologique, Chirurgie Viscérale et Spécialités (O.R.L., Stomatologie et Ophtalmologie), Équipe Opérationnelle d'Hygiène, Unité Médico-Chirurgicale Ambulatoire, Médecine gastroentérologique, Médecine Interne et Diabétologie, Médecine Physique et Réadaptation, Unité d'Évaluation et de Traitement de la Douleurs, Unité Mobile de Soins Palliatifs)
    • Pôle Médico-Technique (Imagerie Médicale (radiologie, scanner et IRM), Laboratoire, Pharmacie et Service d'Information Médicale)
    • Pôle Psychiatrique (Psychiatrie infanto-juvénile, Psychiatrie adulte - unités d'hospitalisation, Psychiatrie adulte -hôpital de jour, Psychiatrie adulte extrahospitalière, Unité d'addictologie)
    • Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes composé de deux sites l'EHPAD Georges Dumont et l'unité d'hébergement au Centre de Gérontologie.

    Les bâtiments actuels du centre hospitalier datent de 1979, 1989 et 1993 pour la dernière grosse étape de rénovation. Cependant, l'Agence Régionale de Santé, a validé en 2014 le projet de modernisation du centre hospitalier d'Abbeville qui conduira à la restructuration de 7 700 m2 de bâtiments et la construction neuve de 14 000 m2 pour un budget de 74 millions d'euros[68].

    L'offre médicale est complétée avec la Clinique privée Saint-Isabelle offrant les services suivants : chirurgie orthopédique, chirurgie viscérale et digestive, chirurgie vasculaire, chirurgie urologique, chirurgie plastique, gastroentérologie, gynécologie, ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie, stomatologie, anesthésie-réanimation, méphrologie dialyse, biologie médicale et imagerie médicale[69].

    La ville dispose également d'une résidence services séniors, « L'aigrette Bleue », active depuis février 2019.

    Sports

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    Sécurité

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    La commune est le siège de la compagnie de gendarmerie d'Abbeville qui correspond au découpage de l'arrondissement. Elle est également le siège d'une Communauté de Brigades composée des Brigades Territoriales de Proximité d'Abbeville, d'Ailly-le-Haut-Clocher et d'Hallencourt, ainsi que d'un Peloton Motorisé[réf. nécessaire].

    Abbeville dispose également d'un Commissariat de Police qui est compétent sur la Zone Police Nationale correspondant au territoire communal[réf. nécessaire].

    En 2018, la commune et ses alentours sont défendus par un Centre de Secours Principal composé de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. Le Centre d'Incendie et de Secours dispose également d'une école des Jeunes Sapeurs-Pompiers. C'est également le C.S.P siège du groupement Ouest du Service Départemental d'Incendie et de Secours de la Somme[70].

    Manifestations culturelles et festivités

    Little Bob Blues Bastards durant les Nuits du Blues.
    Bad Karma aux Nuits du Blues.
    • La foire aux disques, dont la 3e édition a lieu le à l’espace culturel Saint-André et qui accueille une quinzaine d'exposants[71].
    Mois Événement Sujet Nombre d'éditions (2016)
    Février Abbeville Winter Groove Festival de musiques actuelles[72]. 6
    Mars Les Nuits du Blues Festival de musique de blues, avec plusieurs concerts dans les différentes salles de concert de la ville durant une semaine[73]. 22
    Avril Festival de l'oiseau et de la nature Manifestation regroupant des sorties d'observation, des conférences, des projections et des activités pédagogiques autour du thème de la nature[74]. 26
    Mai Festival international des chœurs et voix Festival regroupant des chorales professionnelles et amateurs[75]. 4
    Juin Nocturne cycliste 46
    Juin Mémorial Bruno Willecoq Course regroupant des professionnels et des amateurs. 28
    Juin Foire agricole d'Abbeville et de la Picardie Maritime
    Juillet Hip-Hop impact Festival de musique de rap et d'hip-hop[76]. 6
    Août Abbeville Summer Groove Festival en plein air[72]. 2
    Semaine du cinéma britannique d'Abbeville

    Médias

    • Le Journal d'Abbeville et du Ponthieu-Marquenterre (hebdomadaire)
    • Télé Baie de Somme
    • Radio de l'Abbevillois, webradio

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2012, Abbeville comptait 10 508 foyers fiscaux, sur un total de 23 203. Près de 40 % d'entre eux sont des ménages composés d'une seule personne. S'y ajoute 12 % de ménages monoparentaux. Environ 51 % des foyers fiscaux sont imposés. Le revenu annuel médian est de 15 944 euros[77].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le beffroi et le musée Boucher-de-Perthes.

    Le côté pittoresque du centre-ville, avec les rues bordées de maisons anciennes rayonnant vers Saint-Vulfran, n'est plus qu'un fantôme depuis la Seconde Guerre mondiale. Certaines bâtisses ont pourtant été préservés après « quelques » restaurations.

    La collégiale Saint-Vulfran

    • Parvis Saint-Vulfran

    Construite en 1488, chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant qui fait la renommée de la ville. Son saint patron (fêté le 20 mars) est saint Wulfran de Fontenelle, né vers 650, à Milly-la-Forêt (Gâtinais), seigneur à la cour de Clotaire III, abbé de Fontenelle, archevêque de Sens en 682, évangélisateur de la Frise. Il mourut en 720 à Saint-Wandrille.  Classé MH (1840).

    L'église du Saint-Sépulcre

    L'église Saint-Sépulcre d'Abbeville, rue Saint-Sépulcre  Classé MH (1907) est une collégiale gothique du XIe siècle. Elle abrite depuis 1993 trente-et-un vitraux dessinés par Alfred Manessier.

    • l'église Saint-Paul, chaussée d'Hocquet (vestiges).
    • Carmel d'Abbeville, rue des Capucins.
    • La chapelle de l'Hôtel-Dieu, rue de l'Isle.
    • La chapelle de l'Hospice Général, rue Dumont.
    • La chapelle Saint-Milfort, rue Georges Deray.
    • L'ancienne abbaye Notre-Dame de Willencourt, chaussée Marchadé.
    • Le couvent des ursulines, rue Josse Van Robais (reste portail).
    • La chapelle Jean-Paul II, rue Jean Moulin (moderne).
    • L'église protestante évangélique, chaussée du Bois.
    • La salle des témoins de jehovah, route de Paris.

    Le théâtre

    Construit en 1911, le théâtre est l'un des rares dans la région qui possède une salle italienne.  Inscrit MH (2003).

    Le beffroi

    Classé au  Patrimoine mondial (2005),  Inscrit MH (1926) l'un des plus anciens de France, construit en 1209. Le 20 mai 1940, lors d'un bombardement, sa toiture fut endommagée et ce n'est qu'en 1986 qu'elle fut refaite. Le beffroi est l’un des cinquante-six beffrois de Belgique et de France inscrits en 2005 par le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO, sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, et accueille le musée de la ville depuis 1954.

    Musée Boucher-de-Perthes

    La place Max-Lejeune au cœur d'Abbeville.

    Le musée Boucher-de-Perthes (du nom de Jacques Boucher de Perthes) est situé en partie dans l'ancien beffroi du XIIIe siècle.

    Le château de Bagatelle

    Folie construite en 1752 par Josse Van Robais.  Inscrit MH (1926) le Jardin régulier et le parc  Inscrit MH (1946).

    La Manufacture des Rames

     Classé MH (1986)

    Sites archéologiques

    Monument La Barre

    Le monument La Barre fut érigé en 1907 par souscription publique, en commémoration du martyre du chevalier de La Barre. Placé près de la gare, à côté du pont sur le canal de la Somme, le monument La Barre est un point de ralliement annuel, le premier dimanche de juillet, des défenseurs de la laïcité et des libres-penseurs.

    Autres monuments commémoratifs

    Monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale.

    Parcs et jardins publics

    Bibliothèque municipale Robert-Mallet (ancien hôtel d'Emonville) et jardins.
    • Le jardin d'Emonville dans lequel est situé la bibliothèque municipale Robert-Mallet ainsi que le service des archives municipales doit son nom de l'un de ses propriétaires Arthur Foulques d'Emonville, amateur de botanique qui avait acheté une partie du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Abbeville, pour y aménager un jardin, et y construire un hôtel particulier. L'entrée principale du jardin est un vestige du prieuré.
    • Le Carmel et ses jardins
    • Le parc municipal de La Bouvaque

    On peut y voir de nombreux oiseaux sédentaires ou migrateurs ainsi que des saulaies, des roselières…

    Autres monuments

    La gare d'Abbeville en février 2010.
    • L'hôtel de Rambures du XVIIIe,  Inscrit MH (1977).
    • L'hôtel de Buigny,  Inscrit MH (1933).
    • La gare d'Abbeville de style « balnéaire régional » est bâtie autour d'une ossature de bois avec parement de brique rouge,  Inscrit MH (1984).
    • Les bains-douches d'Abbeville, construits en 1909-1910 par la Caisse d'épargne sur les plans des architectes Greux et Marchand. Les sculptures sont de Henri Louis Leclabart (1876 – 1929), auteur du monument aux morts d’Abbeville et de celui du stade Delique.  Inscrit MH (2003).
    Hôtel de ville d'Abbeville.
    • Dans le centre-ville, une dizaine de maisons anciennes datent des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.  Classé MH ou  Inscrit MH entre 1924 et 1974.
    • L'hôtel de ville, inauguré en 1960.

    Culture

    Miniature de saint Matthieu, évangéliaire de Saint-Riquier, bibliothèque municipale, ms.4.

    Abbeville dans la littérature

    […] « Lorsque le chevalier de La Barre, petit-fils d’un lieutenant général des armées, jeune homme de beaucoup d’esprit et d’une grande espérance, mais ayant toute l’étourderie d’une jeunesse effrénée, fut convaincu d’avoir chanté des chansons impies, et même d’avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d’Abbeville, gens comparables aux sénateurs romains, ordonnèrent, non seulement qu’on lui arrachât la langue, qu’on lui coupât la main, et qu’on brûla son corps à petit feu ; mais ils l'appliquèrent encore à la torture pour savoir combien de chansons il avait chanté, et combien de processions il avait vu passer, le chapeau sur la tête. Ce n'est pas dans le XIIIe ou dans le XIVe siècle que cette aventure est arrivée, c'est dans le XVIIIe. »

    Ville fleurie

    Abbeville s'est vue attribuer trois fleurs en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[82].

    Jeux

    • EPM-Echiquier de Picardie Maritime (club d'échecs).
    • Club de poker, (PCA Poker Club Abbeville), club qui a terminé 1er aux Championnats de France de poker par équipe (CNEC).

    Personnalités liées à la commune

    Les personnes nées à Abbeville sont visibles sur l'article Liste de personnalités nées à Abbeville. Les personnes ci-dessous ne sont pas nées à Abbeville mais ont un autre lien

    • Roger Agache, archéologue, considéré comme l'un des pionniers de l'archéologie aérienne.
    • Jacques Boucher de Perthes (1788 – 1868), qui fut l'un des fondateurs de l’étude de la Préhistoire. En hommage, le musée et le lycée public portent son nom.
    • L'abbé Pierre Carpentier, prêtre et figure de la résistance abbevilloise, déporté et décapité à Dortmund en Allemagne en 1943. Il fut vicaire de la paroisse Saint-Gilles d'Abbeville et s'est beaucoup investi dans le scoutisme local. Le groupe Scouts et Guides de France d'Abbeville porte son nom.
    • Jules-Désiré Caudron (1816-1877), artiste peintre.
    • Louis et Robert Cordier, graveurs, XVIIe siècle.
    • Jacques Darras (1939), universitaire et poète.
    • Jean-François-Martial Dergny (1809-1880), prêtre et artiste peintre, vicaire de l'église Saint-Gilles de 1833 à sa mort.
    • Louise Adélaïde Desnos (1807 – 1878), artiste-peintre française, y est décédée.
    • Didier Drogba (1978), footballeur franco-ivoirien, a habité à Abbeville durant son enfance ; il a également été joueur au SCA Football[83].
    • Gaston Dufresne (1886 – 1963), figure de la Résistance (membre du réseau Zéro France), président de l'office HLM (1928 – 1963), vice-président du conseil d'administration de la Fédération nationale des sociétés coopératives d'HLM, conseiller municipal (1945 – 1953) et adjoint au maire (1953 – 1963), décoré de plusieurs distinctions récompensant son engagement citoyen et politique (notamment chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, officier de l'Instruction publique et du mérite social, médaille de la Libération, de la Résistance belge, médaille commémorative belge). En , à l'occasion du cinquantenaire de la société coopérative d'HLM co-fondée par Gaston Dufresne (il a notamment lancé la construction de logements en accession à la propriété et contribua à l'implantation de 500 de ces habitations à Abbeville), Max Lejeune, maire d'Abbeville, inaugure la rue qui porte le nom de cet infatigable militant : « « nous avons voulu que son nom reste à jamais gravé dans notre cité » pour maintenir le souvenir d'« un travailleur acharné qui accomplit toujours sa tache bénévolement » »[84].
    • André Dumont (1764 – 1838), plusieurs fois député de la Somme sous la Révolution, fut sous-préfet d'Abbeville pendant le Premier Empire.
    • Le chevalier de La Barre (1745 – 1766), victime de l'intolérance religieuse ; un monument le commémore.
    • Max Lejeune (1909 – 1995), maire de 1947 à 1988, député, ministre, sénateur.
    • Adolphe Leroy (1810 – 1888), dessinateur, illustrateur, lithographe.
    • Jules Gabriel Levasseur (1823 – après 1878), graveur.
    • Louis XII s'est remarié à Abbeville, en 1514.
    • Stanisław Maczek (1892 – 1994), général polonais commandant la 1re division blindée ayant libéré Abbeville en , fait citoyen d'honneur de la ville.
    • Robert Mallet, écrivain.
    • Alfred Manessier (1911 – 1993), peintre non-figuratif, créateur des vitraux de l'église du Saint-Sépulcre.
    • Jean Marant, marin et corsaire du XIVe siècle, qui s’illustra pendant la guerre de Cent Ans.
    • Gilbert Mathon (né en 1941 à Vitry-en-Artois), homme politique français. Conseiller municipal de Bernaville de 1977 à 1983 puis d'Abbeville de 1983 à 2007 (premier adjoint de 1989 à 1995), conseiller général d'Abbeville-Nord de 1998 à 2015 et député de la Somme de 2007 à 2012.
    • Jean Miélot († 1472), secrétaire particulier des ducs de Bourgogne.
    • Claude Moine, plus connu sous le pseudonyme d'Eddy Mitchell (né en 1942 à Paris 9e), venait très souvent voir sa grand-mère maternelle, Jeanne Varlet, native d'Abbeville, dans sa maison de la chaussée d'Hocquet (proche du faubourg de Rouvroy), et passait ses vacances dans la ville.
    • Gabriel Naudé, organisateur de la bibliothèque Mazarine, est mort en 1653 à Abbeville.
    • Jean Opila (1946-2012), footballeur français, est mort à Abbeville.
    • Aimé Louis Richardot, maire de Reims (de 1849 à 1850), est mort en 1884 à Abbeville.
    • Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur et entraîneur français, Joueur (1965-1974), entraîneur (1978-1982 et 1994-1998) et coordinateur sportif (2005-2006) du SC Abbeville, qui a promu le club pour la première fois de son histoire en Ligue 2 en 1980-1981. Le terrain d'honneur du stade Paul-Delique porte son nom.
    • Najat Vallaud-Belkacem, qui vécut à Abbeville (dans le quartier des Provinces) durant son enfance.

    Héraldique

    Les armoiries de la commune d'Abbeville, connues par un sceau de 1290, furent modifiées par lettres patentes du roi Charles V du 19 juin 1369 qui accordait à la ville sa devise et le port sur ses armoiries du chef de France[85].

    Blasonnement :

    • d'azur à trois bandes d'or à la bordure de gueules, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or[86].

    Devise :

    • Fidelis (Je suis fidèle).

    Support :

    • branche de laurier et branche de chêne nouées d'un ruban où s'inscrit la devise.

    Ornements extérieurs :

    • croix de la Légion d'honneur. Décret du 2 juin 1948 : « Magnifique cité, victime des deux guerres mondiales, titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, a été le théâtre de violents combats en 1940, lors de la bataille de la Somme. A subi de mai 1940 à la Libération, de nombreux bombardements qui ont causé la destruction de plus du tiers de ses habitations et des pertes humaines très douloureuses. Sa population durement atteinte dans sa chair et dans ses biens, n'en a pas moins fait face avec un magnifique patriotisme aux entreprises de l'occupant. Libérée le 2 septembre 1944, après de sévères combats de rues, auxquels participèrent vaillamment ses combattants volontaires infligeant des pertes sévères à l'ennemi. En toutes circonstances s'est montrée digne d'un beau passé de gloire et de fidélité à la Patrie ». (J.O. du 3 juin 1948)[87]
    Croix de guerre 1914-1918 avec palme
    • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 12 août 1920 : « Par sa situation militaire a été l'objet d'attaques réitérées de l'aviation ennemie ; malgré ses souffrances et ses deuils a conservé intacte sa foi patriotique. » (J.O. du 14 août 1920)

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Victor Hugo, Œuvres Complètes - Voyages, Collection "Bouquins", Éditions Robert Laffont, Paris, octobre 1987, plus de 1300 pages.
    • Charles Lesueur, Abbeville pendant la Guerre de 1914-1918.
    • François César Louandre, Recherches sur la topographie du Ponthieu, avant le XIVe siècle, date inconnue.
    • François César Louandre, Biographie d'Abbeville et de ses environs, 1829.
    • François César Louandre, Histoire ancienne et moderne d’Abbeville et de son arrondissement, 1834.
    • François César Louandre, Lettres et bulletins des armées de Louis XI, adressés aux officiers municipaux d'Abbeville, avec des éclaircissements et des notes, 1837.
    • Gérald Maisse, Occupation et résistance dans la Somme, 1940-1944, Abbeville, F. Paillart, , 474 p. (OCLC 470398998, notice BnF no FRBNF39993256, lire en ligne).
    • Robert Mallet, Les Riches heures d'Abbeville.
    • Robert Mallet, Mes souvenirs sur la vie abbevilloise.
    • Michel-Georges Micberth et François César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789 Monographies des villes et villages de France, 1998, réimp. édit. 1883, 15 × 24, BR :
      • Tome I, 462 p.  (ISBN 978-2-84435-013-8) ;
      • Tome II, 550 p.  (ISBN 978-2-84435-014-5).
    • Christian Morel de Sarcus, Déluges, roman, Éditions Henry, (évocation des bombardements de 1940 et des inondations de la Somme, en 2001).
    • Ernest Prarond, Notices sur les rues d’Abbeville et sur les faubourgs, 1850 (réimpr., Lorisse, Le Livre d'histoire, 2016 (ISBN 9782758609667)).
    • Ernest Prarond, Notices historiques, topographiques et archéologiques sur l’arrondissement d’Abbeville, 1854.
    • Ernest Prarond, Abbeville à table, études gourmandes et morales, 1875.
    • Ernest Prarond, La Topographie historique et archéologique d’Abbeville, 1871-1884.
    • Ernest Prarond, La Ligue à Abbeville, 1576-1594, 1873.
    • Ernest Prarond, Abbeville. Les Convivialités de l'échevinage, ou l'Histoire à table, par Ernest Prarond., H. Champion, .
    • Henri de Wailly, Le coup de faux : l'assassinat d'une ville : Abbeville 1940, Paris, Copernic, (ISBN 978-2-859-84051-8, OCLC 715084935).
    • Henri de Wailly, De Gaulle sous le casque : Abbeville, 1940, Paris, Perrin, , 339 p. (ISBN 978-2-262-00763-8, OCLC 2262007632).
    • Henri de Wailly, La victoire évaporée : Abbeville, 1940, Paris, Perrin, , 306 p. (ISBN 978-2-262-01054-6 et 2-262-01054-4, OCLC 33211736).
    • Henri de Wailly (préf. Benoist Bihan), L'offensive blindée alliée d'Abbeville, 27 mai-4 juin 1940, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies., Grandes batailles » (no 98), (ISBN 978-2-717-86477-9 et 2-717-86477-6, OCLC 814303141).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Amiens », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Arras », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Boulogne-sur-Mer », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    5. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    6. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    7. « Lignes qui desservent ABBEVILLE », sur trans80.hautsdefrance.fr (consulté le ).
    8. « Horaires & plans des lignes », sur baiedesommeagglo.fr (consulté le ).
    9. Fiche du Poste 80001001 [PDF], contenant les données publiques de la station Météo-France d'Abbeville (consultée le ).
    10. D'après la liste des records absolus de chaleur du [image] (selon les données de Météo-France), publiée sur keraunos.org ; consultée le .
    11. Frédéric Decker, « Pluie de records historiques de chaleur jeudi  », sur lameteo.org, (consulté le ).
    12. « Canicule : 41,5 °C à Lille, 41,3 °C à Rouen et Orléans, 38,9 °C à Strasbourg… Une cinquantaine de villes ont battu leur record absolu de chaleur », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
    13. Frédéric Decker, « Records de chaleur mensuels et absolus ce  », sur lameteo.org, (consulté le ).
    14. Météo-France, « Anticyclone : nouveau record absolu de pression élevée en France ! », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    18. « Unité urbaine 2020 d'Abbeville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul sur le site de l'association du prieuré. Consulté le 29 juin 2014
    26. F.A. Lefebvre, La chartreuse de Saint-Honoré à Thuison près d'Abbeville, Bray et Retaux, , 571 p. (présentation en ligne), p. 25.
    27. Lefebvre 1885, p. 381.
    28. Lefebvre 1885, p. 383.
    29. « Ville d'Abbeville », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    30. « Abbeville », sur carte.changerdeville.fr (consulté le ).
    31. Dans l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours.
    32. Étude d'impact Abbatis Villa, le domaine des abbés.
    33. Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, DICTIONNAIRE DES ANCIENS NOMS DES COMMUNES DU DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-OISE, 1874
    34. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    35. voir en bibliographie et liens externes)
    36. Écrit également Hariulf.
    37. En fait, les navires de mer accostent plutôt à cette époque à Grand-Laviers, mais les marchandises peuvent être amenées par de grosses barques au cœur même de la ville, comme en témoigne le faubourg du Guindal.
    38. L'héroïsme de Ringois nous est connu par un passage des Grandes chroniques de France (Règne de Charles V. p. 97) : « Item, que le dit roy d'Angleterre, les dis gouverneur et trésorier ont requis et fait requérir à plusieurs nobles et subgiez du dit Pontieu qu'il feissent seremens d'estre avec le roy d'Angleterre, contre toutes personnes qui pevent vivre et morir, le roy de France ou autres, et en y a plusieurs qui l'on fait ainsi par doubtance, si comme l'en dit, et à ceuls qui ne le vouloient faire on saisissoit leurs terres et leurs fiefs, et tient-on communelment que Ringois d'Abbeville a esté mort, pour ce qu'il ne voust faire le dit sairement contre le roy de France, et fu menez en Angleterre, et après ce qu'il a esté longuement prisonnier détenu, sanz lui vouloir ouvrir voie de droit, ne à ses amis qui le poursivoient, on l'a fait saillir de dessus les dunes du chastel de Douvre en la mer. ».
    39. Lettres patentes de Louis XI, Crotoy, décembre 1463. (lire en ligne).
    40. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 186.
    41. D'après Germain-François Poullain de Saint-Foix, Histoire de l'Ordre du Saint-Esprit, vol. 1, Paris, Vve Duchesne, , p. 45-46 : « [Madame Ceton] (...) passa par Abbeville ; M. de Cossé commandoit un Corps de troupes campées près de cette Ville (...) Pendant la petite fête qu'il donna à Madame Ceton (...) on vint lui dire que le Capitaine Cocqueville, à la tête de trois mille hommes, marchoit à Saint-Valery-sur-Somme, & qu'il n'y avoit pas un moment à perdre s'il vouloit sauver cette Place. (...) il monte à cheval, marche vers Saint-Valery, reprend d'assaut cette Place, dont Coqueville venoit de s'emparer... ».
    42. D'après F.-C. Louandre, Hist. ancienne et moderne d’Abbeville (voir infra la bibliographie), p. 303.
    43. Balthazar de Méalet de Fargues, seigneur de Cincehours, capitaine-major au régiment de Bellebrune
    44. Cf. notamment l'article Torture qu'il rajouta dans son Dictionnaire philosophique à la suite de l'événement.
    45. Quartier Saint-Jacques, chaussée d'Hocquet, faubourgs des Planches et de Rouvroy
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    47. Olivier Bacquet, « Les futures communautés de communes restent à peaufiner : Il y aura bien une communauté d'agglomération d'Abbeville et une communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre. Le sort des communes souhaitant "déménager" reste en suspens. », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne).
    48. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté d'agglomération issue de la fusion de la communauté de communes de l'Abbevillois, de la communauté de communes de la région d'Hallencourt et de la communauté de communes de la Baie de Somme Sud », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 80-82 (lire en ligne [PDF]).
    49. « Abbeville : Découvrez les résultats des élections Européennes 2019 », sur LCI (consulté le ).
    50. « Pascal Demarthe en tête à Abbeville, une quadrangulaire en vue », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    51. Matthieu Herault, « À Abbeville, Pascal Demarthe porté par les quartiers populaires : Alors que le Président de la République a annoncé ce lundi 16 mars le report du second tour, le scrutin de ce dimanche 15 mars a permis de tirer des premiers enseignements : le candidat UDI-LR s’impose dans 11 des 17 bureaux de vote d’Abbeville. La surprise vient de ses bons scores dans les quartiers », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    52. « Abbeville 80100 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    53. Mickaël Guiho, « Coup de tonnerre à Abbeville : l'élection du Maire PS Nicolas Dumont est invalidée », France 3 Picardie, (consulté le ).
    54. « Elections municipales d’Abbeville (Somme) », Conseil d'État, (consulté le ).
    55. Halima Najibi, « Abbeville : Nicolas Dumont (LREM) ne se lancera pas dans la course pour un 3e mandat aux municipales de 2020 : L'actuel maire d'Abbeville, Nicolas Dumont (LREM) a annoncé qu'il ne briguera pas un autre mandat pour les prochaines municipales de 2020. Le maire d'Abbeville explique sa décision dans deux entretiens accordés à nos confrères du Courrier Picard, et à ceux du Journal d'Abbeville », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ).
    56. r Marc Bertrand, « Municipales à Abbeville : le maire Nicolas Dumont partira « avec le sentiment du devoir accompli » : Le maire d'Abbeville Nicolas Dumont ne se représente pas pour un nouveau mandat. Il était l'invité de France Bleu Picardie ce mercredi pour tirer le bilan de 12 ans de mandat. Le maire estime avoir tenu ses promesses sur l'emploi et part avec le "sentiment du devoir accompli », France Bleu Picardie, (lire en ligne, consulté le ) « Aujourd'hui, Nicolas Dumont soutient la liste de son adjoint à la culture Aurélien Dovergne. Sera-t-il sur la liste ? "Je ne sais pas encore, mais si j'ai décidé de ne pas me représenter, ce n'est pas pour jouer un rôle de marionnettiste en coulisses ».
    57. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Halima Najibi, « Abbeville (80) : Nicolas Dumont s'installe dans son siège de maire », Élections municipales 2014, France 3 Picardie, (consulté le ).
    58. « Nicolas Dumont a bien adhéré à LREM dès février 2017 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    59. Élodie Touchais, « Le nouveau maire d'Abbeville, Pascal Demarthe, est installé ! : Pascal Demarthe est officiellement le nouveau maire d'Abbeville. Le centriste UDI âgé de 60 ans a été installé ce vendredi matin à la tête de la capitale de Picardie Maritime », France Bleu Picardie, (lire en ligne, consulté le ).
    60. Matthieu Herault, « Premières crispations au conseil municipal d’Abbeville : Le conseil municipal a été animé ce jeudi 16 juillet. Il a été question notamment des indemnités de Pascal Demarthe », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire d’Abbeville Pascal Demarthe (UDI) émargera à 4 200 euros bruts, soit 3 500 euros nets par mois. Voire 8 435 euros après écrêtement (maximum légal des indemnités perçues par un élu local en fonction) si, d’ici quelques jours, il fait adopter le régime indemnitaire maximal à la Communauté d’agglomération baie de Somme (CABS), qu’il préside ».
    61. « Liste des maires de la Somme » [ODS], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    62. Alexandra Mauviel, « Les chefs de file Républicains investis à Abbeville : Michelle Delage et Michel Lepage ont été désignés, lundi 4 novembre, par le comité départemental des Républicains. Une liste de rassemblement sera proposée à l’UDI », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Pascal Demarthe, ancien conseiller municipal socialiste (qui a choisi d’abandonner ce mandat au profit de celui de conseiller général, lorsqu’il est devenu député) et soutien d’Emmanuel Macron, n’est pas encore officiellement candidat. Il a néanmoins reçu l’investiture de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), à laquelle il est passé en juin 2018. Et ne boude pas la main tendue par Les Républicains ».
    63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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