ADN environnemental

L'ADN environnemental, parfois abrégé en ADNe, est de l'ADN collecté dans l'environnement (eau[1], sédiments[2], sol...) plutôt que directement sur un organisme. Sa collecte permet, grâce à des outils génétiques comme le métabarcoding, d'identifier la ou les espèces dont il provient.

Un poisson se déplaçant dans l'eau et laissant derrière lui des fragmentes d'ADN. Ces fragments ont une certaine durée de vie dans l'environnement et sont susceptibles d'être collectés.

L'ADN environnemental est utilisé pour effectuer des inventaires de biodiversité[3], détecter des espèces d'intérêt[1] soit menacées, soit envahissantes[4], ou pour étudier des paléoenvironnements[2].

Le terme est parfois utilisé pour désigner directement la technique d'identification utilisant l'ADN prélevé dans l'environnement[3].

Références

  1. (en) Gentile Francesco Ficetola, Claude Miaud, François Pompanon et Pierre Taberlet, « Species detection using environmental DNA from water samples », Biology Letters, vol. 4, no 4, , p. 423–425 (ISSN 1744-9561, PMID 18400683, PMCID 2610135, DOI 10.1098/rsbl.2008.0118)
  2. (en) Philip Francis Thomsen et Eske Willerslev, « Environmental DNA – An emerging tool in conservation for monitoring past and present biodiversity », Biological Conservation, vol. 183, , p. 4–18 (DOI 10.1016/j.biocon.2014.11.019)
  3. Romain Loury, « L’ADN environnemental, nouvel outil pour la biodiversité », sur journaldelenvironnement.net, (consulté le )
  4. Office fédéral de l'environnement OFEV, « Utilisations de l’ADN environnemental pour la surveillance et l’évaluation biologiques des écosystèmes aquatiques », sur www.bafu.admin.ch (consulté le )
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