68e division d'infanterie (France)

La 68e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

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68e Division d'Infanterie
Création 2 août 1914
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Division d'Infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Morhange
1914 - Bataille du Grand Couronné
1916 - Bataille de Verdun
1918 - 2e Bataille de la Marne
(bataille du Tardenois)
1918 - Bataille de Champagne et d'Argonne
(Somme-Py)
1940 Plan Dyle (Mai 1940) - Bataille de Dunkerque Juin 1940

Les chefs de corps

  •  : général Brun d'Aubignosc
  • -  : général Mordrelle
  • -  : général Kaufmant
  • -  : général Prax
  •  : général Menvielle
  • .
  • 1940 : général Beaufrère
  • 1940 : général Lucas

La Première Guerre mondiale

Composition à la mobilisation

  • 135e brigade
206e régiment d'infanterie
234e régiment d'infanterie
323e régiment d'infanterie
  • 136e brigade
212e régiment d'infanterie
257e régiment d'infanterie
344e régiment d'infanterie
  • Éléments organiques divisionnaires
  • artillerie :
1 groupe de 75 (14e régiment d'artillerie) (quitte la division en )
1 groupe de 75 (24e régiment d'artillerie)
1 groupe de 75 (58e régiment d'artillerie)

Composition en 1916

En juillet modification du nombre de régiments par brigade.

  • 135e brigade
206e régiment d'infanterie
234e régiment d'infanterie
  • 136e brigade
212e régiment d'infanterie
344e régiment d'infanterie
  • cavalerie
2 escadrons du 10e régiment de hussards
  • artillerie
1 groupe de 75 du 24e régiment d'artillerie
1 groupe de 75 du 58e régiment d'artillerie
1 groupe de 75 du 62e régiment d'artillerie (à partir de )
la moitié de la 106e batterie de 58 du 58e régiment d'artillerie (en janvier, puis batterie complète en )

Composition en juillet 1917

  • Infanterie
206e régiment d'infanterie
234e régiment d'infanterie
344e régiment d'infanterie
réserve : 1 bataillon du 73e régiment d'infanterie territoriale
  • cavalerie
2 escadrons du 18e régiment de dragons (de janvier à juillet, puis un seul escadron)
2 escadrons du 12e régiment de hussards (à partir de )
  • artillerie
3 groupes de 75 du 224e régiment d'artillerie de campagne
101e batterie de 58 du 224e régiment d'artillerie de campagne (à partir de )
7e groupe de 155c du 130e régiment d'artillerie lourde ()

1914 - 1915

 : attaque allemande sur Lanfroicourt.
 : attaque française sur Bezange-la-Grande.

1916

 : extension du front à gauche jusqu'au sud de Damloup.
  • 8 -  : retrait du front et transport par camions dans la région de Ligny-en-Barrois ; repos.
  • -  : transport par camions à Verdun. Engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers le bois carré et la lisière est du bois d'Avocourt.
1er juillet : extension du front à gauche jusqu'à Avocourt.
  •  : attaque allemande.
  • 18 -  : retrait du front et repos vers Triaucourt.
  • -  : transport par camions à Verdun et occupation d'un secteur vers l'ouvrage de Thiaumont et le bois de Vaux-Chapitre.
 : attaque allemande.
6, 9 et  : attaques françaises.
  • 13 -  : retrait du front, transport par camions et par V.F. dans la région de Revigny (des éléments de la division restent en secteur jusqu'au ).
  • 24 -  : transport par V.F. dans la région de Nancy ; repos.
  • -  : occupation d'un secteur entre Armaucourt et le Sânon, réduit à gauche le jusque vers Lanfroicourt, puis le jusque vers Brin.

1917

  • -  : retrait du front et mouvement vers Toul ; instruction au camp de Bois l'Évèque.
  • -  : transport par camions vers Custines ; travaux. À partir du , transport par V.F. dans la région de Ribécourt ; mouvement vers Vézaponin, puis vers Braine et Vailly.
  • -  : occupation d'un secteur vers Courtecon et la ferme de la Bovelle.
14, 21 et  : attaques allemandes.
  • 2 -  : retrait du front et repos vers Le Charmel et Beuvardes.
  • 10 -  : transport par V.F. dans la région de Fère-en-Tardenois, dans celle de Massy, de Palaiseau et de Bourg-la-Reine ; repos et instruction.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Condé-en-Brie ; à partir du mouvement vers le front.
  • -  : occupation d'un secteur entre la ferme Malval et Courtecon.
  • -  : retrait du front et repos au sud de Fismes. Tenue prête à intervenir dans la bataille de la Malmaison ; non engagée.
  • 17 -  : mouvement vers Château-Thierry et transport par camions vers Noyon. Tenue prête dans cette région à exploiter l'offensive britannique sur Cambrai.
  • -  : transport par V.F. de Noyon à Revigny ; puis le mouvement sur Verdun.
  • -  : occupation d'un secteur vers Beaumont et le bois le Chaume.

1918

  • - 1er mars : retrait du front ; repos et instruction vers Vavincourt, puis vers Nettancourt. À partir du , travaux sur la rive gauche de la Meuse.
  • 1er mars -  : occupation d'un secteur entre Haucourt et l'ouest de Forges, étendu à gauche le , jusqu'au bois d'Avocourt.
  • -  : retrait du front et mouvement vers Villers-en-Argonne ; repos. À partir du , transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts. Engagée sur l'Ourcq (dès son arrivée le ) dans la bataille du Tardenois (seconde bataille de la Marne).
1er août : prise de Cramaille et de Servenay.
 : progression jusqu'à la Vesle. Puis organisation des positions conquises vers Braine et l'est de Limé. Le , front étendu à droite jusqu'à l'ouest de Bazoches.
poursuite des troupes allemandes au-delà de la Py et de l'Arne.
 : progression jusqu'à la Retourne.
  • 14 -  : retrait du front ; repos vers Ay. À partir du , transport par V.F. d'Épernay, dans la région de Massevaux.
  • -  : occupation d'un secteur entre Leimbach et Burnhaupt-le-Haut.

Rattachement

  • mobilisation -  : 2e groupement de réserve
  • -  : isolée

La Seconde Guerre mondiale - Le Plan Dyle et l'opération Dynamo.

Le , la 68e Division de série B traverse la Belgique afin de contrer l'avancée allemande dans le Nord-Ouest de la Hollande conformément au Plan Dyle du Général Gamelin.

Elle passe ensuite sous les ordres de l'armée Belge en compagnie d'une autre division Française (la 60e DI) avant de rejoindre Dunkerque pour défendre les évacuations de l'opération dynamo. La division combattra héroïquement pendant plusieurs jours et permettra aux alliés de gagner un temps précieux pour évacuer ses soldats par le port et les plages. La 68e Division faisait partie de l'arrière garde Français qui a fait barrage jusqu’à la nuit du . Le au matin, les Allemands entraient dans la ville en ruine et faisaient prisonniers ses défenseurs dont beaucoup appartenaient à la 68e Division.

Composition le 10 mai 1940

Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

    Liens externes


    • Armée et histoire militaire françaises
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