505e régiment de chars de combat

Le 505e régiment de chars de combat (ou 505e RCC) est une unité militaire de chars de combat ayant combattu pendant les Première et Seconde Guerre mondiale.

505e RCC

Insigne régimentaire du 505e RCC

Création 1918
Dissolution 1939
Pays France
Branche Armée de terre
Type Arme blindée cavalerie
Rôle Régiment de chars de combat
Garnison Vannes
Inscriptions
sur l’emblème
Saint-Mihiel 1918
Montfaucon 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Deuxième Guerre mondiale

Création et différentes dénominations

  • 1916 : création de l'artillerie d'assaut
  • 1918 : création du 505e régiment d’artillerie spéciale (505e RAS)
  • 1920 : devient le 505e régiment de chars de combat (505e RCC)
  • 1929 : dissolution.
  • 1929 : nouvelle création du 505e RCC
  • 1939 : le régiment devient le groupe de bataillons de chars 505 (GBC 505)
  • 1940 : dissolution du GBC 505

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Première Guerre mondiale

Renault FT TSF de l'AS 337 du 13e bataillon du régiment à Rampont le .

En 1918, le 505e RAS est constitué des

  • 13e bataillon : AS 337, 338 et 339.
  • 14e bataillon : AS 340, 341 et 342.
  • 15e bataillon : AS 343, 344 et 345.

Deuxième Guerre mondiale

Lors de sa dissolution, le 505e RCC donne naissance à quatre bataillons de chars de combats qui seront affectés aux GBC 505 et 515 comme suit :

  • GBC 505 du lieutenant-Colonel Hudry
    • 14e bataillon de char de combat (45 chars H39)
    • 27e bataillon de char de combat (45 chars H39)
  • GBC 515
    • 13e bataillon de char de combat (45 chars H39)
    • 35e bataillon de char de combat (45 chars R35)

Le GBC 505 est dissous en afin de permettre la formation de la 4e demi-brigade de chars légers du lieutenant-colonel Goîhen, qui opère au sein de la 2e DCR.

1939- 40

La mobilisation rappelle à Vannes tous les anciens du 505e où s’organisent des bataillons formant corps. Le 505e ne combattra pas sous son écusson. Les 14e et 17e bataillons sont de suite dirigés sur la Sarre, secteur de la Nied. D'autres bataillons suivent et sont envoyés aux armées.

Au cours de l'hiver, la plupart des bataillons en provenance du 505e sont regroupés autour du camp de Mourmelon.

 : c'est la guerre active. Les premiers bataillons arrivent à hauteur de la Belgique. Ils subissent le gros choc : écharpés, ils se retirent jusqu'à Dunkerque. D'autres bataillons, en particulier le 14e et le 27e, sont transportés par chemins de fer dans la région de Saint Quentin. Ils sont immédiatement engagés et ne cesseront de se battre que pour s'arrêter sur la ligne de démarcation

15 au  : Canal de la Sambre, l'Oise ; Vendeuil, Moy, Origny, Hauteville, Tupigny, Boué. Le 14e bataillon dans une défense héroïque, perd les trois-quarts de ses équipages. Le 27e bataillon, reformé en batailon le 14/27, par des contre-attaques réitérées, rétablit un nouveau front.

2 au  : Attaque d'Abbeville avec les écossais : le Camp César, Zaleux, Menil-Trois-Fetus, Valines. Les chars réussissent une percée d'une dizaine de kilomètres.

6 au  : Combats en retraite au Nord et au Sud de Paris : La Verrière, Oix, Rotangy

15 au  : Combats de la Loire : Boisseaux, Jarjeau, passage forcé du pont.

Le Cher, ligne démarcation. Dernier combat du bataillon 14/27.

Garnisons

Campagnes

Traditions

Insigne

La salamandre fut le premier symbole adopté par les groupes de chars I et II en . Il fut remplacé dès par le heaume sur les canons croisés imposé par le général Estienne pour symboliser "l'artillerie d'assaut" qu'il venait de créer. Le champ d'hermine évoque la Bretagne et la ville de Vannes où le régiment était en garnison de 1929 à 1939.

Étendard

Inscriptions sur l'étendard :

  • Saint-Mihiel 1918
  • Montfaucon 1918.

Citation

« Malgré des pertes sévères a réussi à maintenir en avant des vagues d'assaut, attaquant et réduisant de nombreux centres de résistance, facilitant ainsi l'infanterie américaine sur plusieurs kilomètres de profondeur, une rapide progression à travers les lignes ennemies »

 Citation 1918 (AS 5)

Décorations

En 1939, l'unité suivante portait la fourragère Croix de Guerre 1914-1918

  • 3e Compagnie (AS 5) deux palmes.

Les 13e, 14e et 15e bataillons ont été cités à l'ordre de l'Armée.

Refrain

« N'importe quand, sur n'importe quoi, contre n'importe qui. »

Chefs de corps

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sources et bibliographie

  • Général Andolenko, Historique de l'Arme Blindée et de la Cavalerie, Paris, 1968, Éditions Eurimprim.
  • Militaria no 316
  • Historique du 505e régiment d'artillerie d'assaut, Rennes, F. Simon, , 36 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Drapeaux et Étendards de Régiments Normands et Bretons, X.Pringuet, édition du Comité de Liaison Inter fédérale des Amicales Régimentaires

Notes et références

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