304e régiment d'artillerie

Le 304e Régiment d'Artillerie est un régiment créé en 1918. Il est recréé à la suite du passage à la réserve du 57e régiment d'artillerie, en 1924 puis dissous en 1929. Il est recréé en 1939 et combat pendant la bataille de France de 1940.

304e régiment d'artillerie
Création 1918
Dissolution 1929
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Garnison Vendôme
Inscriptions
sur l’emblème
Vitry 1914
Les Monts 1917
L'Ailette 1918

Création et différentes dénominations

  • 1918 : création
  • 1924 : création du 304e régiment d'artillerie lourde
  • 1929 : dissolution
  • 1939 : 304e régiment d'artillerie portée
  • 1940 : dissolution

Étendard

Représentation des inscriptions sur le drapeau du 304e RA.

Il porte, cousues dans ses plis, les inscriptions[1] :

Ces inscriptions sont reprises du 57e régiment d'artillerie[1].

Historique des combats et garnisons

Première guerre mondiale

Fin 1918, il est équipé de canons de 155 courts Schneider[2].

Entre-deux-guerres

Il est recréé à partir du 57e régiment d'artillerie en 1924. Il est rattaché au 5e corps d'armée et caserné à Vendôme[3] puis il est dissous en 1929.

Seconde Guerre mondiale

Le 304e régiment d'artillerie portée est mis sur pied par le centre de mobilisation de l'artillerie no 303 de Rouen et est affecté à la réserve générale d'artillerie[4]. Il est équipé de trois groupes de canons de 75 mle 1897 portés[5]. Pendant la bataille de la ligne Weygand le , il défend Lihons dans la Somme, avec la 19e division d'infanterie et en lien avec les fantassins le 304e fait 150 prisonniers allemands[6],[7],[8].

Personnalités célèbres

  • Jean Micoud, résistant tué en 1944, sert au 304e RAL en 1918-1919[9]

Sources et bibliographies

  • Ceux du 304e RA dans la bagarre, Imprimerie de la vallée d’Eure, (1re éd. 1940)

Notes et références

  1. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)
  2. François Vauvillier, « Le canon de 155 C Schneider de 1915 à 1918 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 77, , p. 20-25
  3. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie, , p. 95-101 (lire en ligne)
  4. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  5. Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940, Éditions Heimdal, (lire en ligne)
  6. Pierre Vasselle, Les Combats de 1940. 18 mai - 9 juin. Haute-Somme et Santerre. Ligne de l'Avre et de l'Ailette. VIIe armée Frère, 1er et 24e corps, Montdidier, Imprimerie Carpentier, , 120 p.
  7. Louis Bourdais, Souvenirs et témoignages sur les opérations et les combats de la 19e Division pendant la guerre 1939-1945, Rennes, Amicale des Anciens 1939-1940 du 41e RI, , p. 217-219
  8. Maxime Weygand, « Un grand soldat : le général Frère dans la bataille de France 1940: II », Revue des Deux Mondes, no 17, , p. 3–28 (ISSN 0035-1962, lire en ligne, consulté le )
  9. « MICOUD Jean, Jacques, Guillaume - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.