Îlot de chaleur urbain

Les îlots de chaleur urbains (ICU en abrégé) sont des élévations localisées des températures, particulièrement des températures maximales diurnes et nocturnes, enregistrées en milieu urbain par rapport aux zones rurales ou forestières voisines ou par rapport aux températures moyennes régionales. Ce phénomène aurait été compris et décrit pour la première fois au XIXe siècle à Londres, par Luke Howard, un pharmacien passionné par la météorologie[1].

Pour les articles homonymes, voir ICU.

Thermographie montrant les fortes chaleur (en rouge) et les pics de chaleur (en blanc) à Atlanta.
Augmentation de la température moyenne de grandes villes japonaises, avec net effet de bulle de chaleur urbaine à Tokyo (en jaune).
Profil d'îlot de chaleur urbain. 1 = résidentiel de banlieue, 2 = parc; 3 = Résidentiel urbain; 4 = centre-ville; 5 = Commercial; 6 = résidentiel suburbain; 7 = Rural

Au sein d'une même ville, des différences importantes de température peuvent être relevées selon la nature de l'occupation du sol (forêt, étendues d'eau, banlieue, ville dense...), l'albédo, le relief et l'exposition (versant sud ou nord), et bien entendu selon la saison et le type de temps[2]. Les îlots de chaleur sont des microclimats artificiels. Par exemple, la ville d'Athènes en Grèce et certaines de ses stations météorologiques sont caractérisées par un fort îlot de chaleur urbain[3],[4],[5],[6],[7],[8].

Ce réchauffement semble en voie d'aggravation[9], et nécessite des stratégies nouvelles d'adaptation[10].

Enjeux actuels et prospectifs

Les terrasses et toitures végétalisées, grâce à leur capacité à temporairement stocker un peu d'eau, et l'évapotranspiration du tapis de plantes, sont un des moyens de limiter et tamponner les pics de chaleur urbaine[11].
Exemple d'adaptation, avec des panneaux photovoltaïques exposés au sud et installés de manière à servir aussi de brise-soleil limitant l'échauffement des bureaux.

Selon l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), la population urbaine française a plus que doublé de 1936 à 2006. Elle est passée de 22 millions à près de 47 millions d'urbains ; une personne sur deux résidait en ville en 1936 contre plus de trois sur quatre vers 2010[12]. Or, les villes présentent des enjeux particuliers, car « plus vulnérables du fait du grand nombre de personnes qui y vivent et de la concentration des établissements et des infrastructures[12] ». Les bulles de chaleur peuvent affecter la qualité de vie de ces citadins, ainsi que leur santé. L'adaptation au changement climatique, par la végétalisation des sols, murs, toitures et terrasses, et par un urbanisme différent, est un enjeu pour l'urbanisme du XXIe siècle.

Certaines villes ont été pionnières en matière d'expérimentation dont Chicago (États-Unis), Durban (Afrique du Sud), Keene (États-Unis), Londres (Royaume-Uni), New York (États-Unis), Port Phillip (Australie), Rotterdam (Pays-Bas), Toronto (Canada)[12].

Les villes se réchauffent plus vite que le reste du territoire. Une modélisation et des cartes interactives faites par l'Agence européenne pour l'environnement montrent les villes européennes les plus affectées par les évolutions climatiques, sur la base de données collectées dans environ 500 villes. Outre les vagues de chaleur, des cartes de pollution sonore, de qualité de l’air ou de qualité des eaux de baignade européennes complètent l'outil, ainsi qu'un rapport[13].

Causes

Ces « bulles de chaleur » sont induites par le croisement de deux facteurs :

  • des activités humaines plus intenses et surtout concentrées dans les villes. Certaines de ces activités sont des sources importantes et chroniques de chaleur comme les usines, moteurs à explosion, moteurs à réaction des avions (tout particulièrement au décollage), chaudières (individuelles ou collectives), systèmes de climatisation[14], eaux chaudes circulant dans les égouts, réseaux de chaleur anciens parfois mal isolés, etc.
  • une modification de la nature de la surface de la planète, l'urbanisation fait de la ville un milieu qui absorbe plus de calories solaires que ne le ferait le milieu s'il était resté naturel ou cultivé. Les surfaces noires (goudron, terrasses goudronnées, matériaux foncés, et nombre de bâtiments vitrés) se comportent comme des capteurs solaires ou des serres qui renvoient ensuite le rayonnement solaire absorbé sous forme de rayonnement infrarouge qui réchauffe l'air urbain, et — en l'absence de vent — tout l'environnement urbain.

Problèmes

Ces îlots atténuent fortement les effets du froid en ville, mais posent plusieurs problèmes :

  • Aux échelles locales (cours intérieures en particulier) la climatisation électrique peut fortement exacerber le phénomène ; les climatiseurs rafraîchissent l'intérieur du bâtiment, mais en rejetant les calories dans des lieux parfois peu ventilés qu'ils échauffent, ce qui entretient une surchauffe du bâtiment.
  • Ils diminuent les rosées, brumes et brouillards urbains (hors communes littorales et de vallées profondes). Or les rosées et brumes, si elles contribuent aux problèmes d'attaques acides du bâti dans les zones où l'air est acide, contribuent aussi à épurer l'air des aérosols et de certaines poussières et pollens en suspension.
  • ils renforcent la pollution de l'air en aggravant les smogs et les effets d'inversion atmosphérique (sources de confinement de pollutions sous le plafond urbain). Ils en aggravent les effets sanitaires.
  • Ils peuvent contribuer à modifier la composition physico-chimique de l'air, favorisant certaines pollutions photochimiques.
  • Ils renforcent les effets sanitaires et socio-économiques des canicules.
  • Ils perturbent le relevé des moyennes des températures régionales et locales et donc les prévisions météorologiques, car beaucoup de stations météorologiques ont été entourées au cours du XXe siècle par un tissu urbain de plus en plus dense et « chaud ».
  • Les précipitations augmentent au-dessus des villes[15]. Comme l'air est légèrement plus chaud au-dessus des zones urbaines, les cumulonimbus se développeront en priorité dans ces régions et donc les orages se formeront en priorité au-dessus des villes[15].
  • Ils sont bénéfiques pour la pratique du vol à voile et du vol libre. En effet, les parkings d'hypermarchés qui ont une surface importante, sont d'excellents réservoirs de chaleur. Ils sont à l'origine d'ascendances fiables (que l'on appelle familièrement « pompes de service ») qui ont permis de sauver de nombreux vols. Des pilotes de parapente ont récupéré des vols en phase finale d'atterrissage sur un parking d'hypermarché. Les centres-villes voire les gros villages sont aussi de bonnes sources d'ascendances thermiques. Ces ascendances sont particulièrement notables en fin de journée.

L'urbanisme (cause et solution ?)

La structure et l'albédo des villes, ainsi que leur manque de végétation (qui en outre quand elle existe diffère souvent fortement de la flore naturelle et des zones rurales) prédisposent les villes aux bulles de chaleur. Des milieux à taux de substrats minéraux (falaises rocheuses) ou végétal presque comparables existent dans la nature (falaises, canyon...), mais certains matériaux (verre, métal) et surtout les infrastructures de types routes imperméabilisées n'existent pas dans le milieu naturel. L'accélération et la forte artificialisation du cycle de l'eau sont des caractéristiques urbaines qui ont d'importants impacts climatiques.

Les urbanistes peuvent maintenant s'appuyer sur des modélisations (régionales et locales) de micro-climat urbains. Les modèles 3D prennent mieux en compte l'ensoleillement, la réflexion du soleil et les ombres portées, la nature et l'albédo des matériaux, la circulation de l'air. Ils permettent donc théoriquement de mieux positionner et hiérarchiser les besoins en isolation extérieure et en écotechnie alternative (aménagements de type « murs végétalisés » ou « terrasses végétalisées » ou écrans végétaux d'arbres feuillus en été, mais qui laissent passer le soleil en hiver) afin de bio-climatiser la ville.

Deux facteurs importants sont :

  • L'albédo, c'est-à-dire la mesure de la capacité d'une surface à renvoyer l'énergie solaire incidente (qui arrive à la surface de la terre). C'est un chiffre compris entre 0 et 1, 0 correspondant à une surface parfaitement noire qui absorbe la totalité de l'énergie incidente, et 1 au miroir parfait qui renvoie la totalité de l'énergie incidente. Les surfaces sombres absorbent donc une quantité importante d'énergie solaire, et se réchauffent donc très vite. Les villes majoritairement bétonnées et goudronnées, présentent des surfaces sombres qui se réchauffent ainsi très rapidement au soleil. Les après-midis ensoleillés permettent donc au thermomètre d'afficher des maximums largement supérieurs aux zones rurales environnantes. L'effet disparaît évidemment avec la tombée de la nuit, ce qui explique que les températures maximales soient généralement les plus affectées. La nuit, les matériaux qui ont accumulé la chaleur diurne en relarguent une partie, limitant leur possibilité de se rafraîchir là où l'air circule peu.
  • le potentiel d'évapotranspiration : la végétation joue un rôle de régulateur thermique très important, un peu par l'ombre portée, mais surtout via l'évapotranspiration qui rafraîchit l'air, et la rosée qui a un effet thermohygrométrique « tampon ». Mais le faible taux de végétation urbaine, arborée notamment, limite ce potentiel. La pelouse a un albédo intéressant variant de 0,25 à 0,30 (à comparer avec l'albédo moyen terrestre qui est d'environ 0,3).

Le cas de Paris (à titre d'exemple)

Comparaison du réchauffement urbain entre Paris et Londres (2019).

Les modélisations récentes (2012[16]) de Météo-France et Paris (scénario tendanciel, c'est-à-dire « moyennement pessimiste » concernant les émissions mondiales de gaz à effet de serre) confirment que le nombre et la gravité des canicules devraient augmenter d'ici 2100 (de 2 à 4 °C d'ici à la fin du siècle par rapport à la moyenne 1971-2006), surtout en juillet-août (3,5 à 5 °C de plus que la normale), avec environ 12 fois plus de jours de canicules dans l'année[17]. Dans le dôme de chaleur de la région Île-de-France, quartiers et arrondissements seront plus ou moins exposés, selon la largeur des rues, la hauteur, la couleur et le type de bâtiments présents, le couvert végétal, la proximité ou présence d'eau[17] ; les 2e, 3e, 8e, 9e, 10e et 11e arrondissements se réchauffent le plus (comme en 2003 avec 4 à 7 °C de plus qu'en petite couronne, en fin de nuit, et avec différence de 2 à 4 °C selon les arrondissements parisiens). Un effet de « panache de chaleur » modifie aussi la géographie de la bulle chaude[17]. Réduire la température de quelques degrés pourrait améliorer la qualité de vie et épargner des vies ; en 2003, quelques degrés de plus que la moyenne ont induit une surmortalité de 15 000 morts en France et près de 70 000 en Europe[17].

Concernant les adaptations urbanistiques possibles à Paris, selon les mêmes modèles :

  • Pour le centre-ville dense, la végétalisation et une augmentation d'albédo n'abaisseraient la température que de 1 °C en moyenne pour la durée d'une canicule et de 3 °C au mieux localement à un moment donné)[17].
  • La végétalisation des sols nus de Paris associée à un taux de 50 % de voies de plus de 15 mètres de large recouverte par des arbres (1 160 hectares au total) permettraient une chute de 3 à 5 °C de la température diurne, tant que la flore ne manque pas d'eau (car c'est l'évapotranspiration qui rafraîchit le plus l'air)[17].
  • L'humidification des chaussées (arrosage 14 h/jour) de la capitale via son réseau d'eau non potable contribuerait à diminuer l'empoussièrement, mais aurait un moindre effet sur la température (-0,5 °C en moyenne entre 8 et , avec au mieux −1 à −2 °C en journée). Une brumisation serait sans doute plus efficace, mais injecterait des microbes dans l'air si elle utilisait de l'eau non potable[17]. Cependant, l'humidification des chaussées permet des baisses de températures dans des zones où il est difficile voire impossible d'augmenter le taux de végétalisation (notamment dans les 2e, 9e et 10e arrondissements)[18].

Effet sanitaire

Ils peuvent se révéler graves, notamment en termes d'allergies, de problèmes respiratoires et cardiovasculaires qui peuvent se traduire par une surmortalité significative en période de canicule[19], notamment dans les grandes agglomérations[20].

Les ICU dégradent la qualité de vie urbaine en association avec la pollution atmosphérique, dit smog, mot valise venant de l'anglais smoke (fumée) et fog (brouillard).

La lutte contre les ICU

La lutte contre les ICU nécessite une réévaluation des politiques d'urbanisme et des stratégies de court, moyen et long terme. Elle passe notamment par la restauration d'îlot de fraicheur[21], et implique notamment :

  • de favoriser la climatisation passive (type puits canadien), les systèmes-tampon (ex : mur Trombe), l'architecture bioclimatique (avec les pergolas bioclimatiques par exemple) et une isolation intelligente, et limiter les climatiseurs électriques;
  • de préférer les surfaces blanches ou de couleur claire et les matériaux réfléchissants de manière à augmenter l'albédo urbaine ;
  • de végétaliser et de reboiser les villes et leurs abords (ex : trame verte urbaine, terrasse végétalisée[11], mur végétalisé, etc.), si possible en pleine terre (plus efficace qu'une végétation sur les toits[22]). En période de canicule, cette végétalisation permet un refroidissement en moyenne de 2 °C, avec des effets locaux autour des parcs de 5 à 6 °C[23] ;
  • de mieux conserver et gérer l'eau pluviale (systèmes de noues ou zones humides, toitures et terrasses végétalisées[11] qui peuvent ré-évaporer cette eau, l'évaporation étant facteur de rafraîchissement) ;
  • de développer des transports en commun ne favorisant pas le smog ;
  • de changer les habitudes (modification des horaires de travail, siestes...) en fonction des pics de chaleur[23] ;
  • de veiller à ce que des prescriptions d'aménagement garantissent une forme urbaine où la circulation de l'air est optimale, en adaptant les bonnes pratiques et règlements d'urbanisme aux conditions locales (par exemple, des systèmes de rafraîchissement passif, des systèmes de régulation thermique naturelle dans les bâtiments inspirés de la circulation de l'air dans les termitières, une rue étroite peut être un « piège à calories » si elle comprend des sources chaudes (chaudières, véhicules, usines, climatiseurs...), et au contraire une garantie de fraîcheur dans un pays très chaud où elle protège des ardeurs du soleil. En effet, le design des villes actuelles « casse la circulation de l'air » selon Anne Ruas, chercheuse à l'Ifsttar[23].

En France, une étude (EPICEA[24],[25]) a porté sur la prospective climatique pour l'agglomération parisienne, « l’étude particulière de la situation extrême de la canicule 2003 » et les liens entre tissu urbain (géométrie, matériaux, …) et climat urbain, mais portant surtout sur l'évaluation de l’« impact de l’urbanisme sur la météorologie » via la simulation des panaches de chaleur et de la brise urbaine selon l'architectonique (largeur de rues, hauteur et forme des bâtiments...) et les matériaux (albédo...) pour croiser les modèles avec les données de surmortalité (de l’InVS et de l'Inserm (CépiDc), afin de proposer des « leviers d’actions dans une optique de stratégies d’adaptation des zones urbaines aux impacts d’une canicule ». Végétaliser de l'espace urbain (murs, terrasses, pergola...) et contrôler certains rejets de chaleur anthropique (par l'isolation et l'albédo ou des économies d'énergie et la maîtrise de la climatisation) sont les deux paramètres sur lesquels il est le plus facile d'agir rapidement. La géométrie urbaine est en effet relativement figée aux échelles humaines de temps, dans Paris notamment.

Dans les années 2000, des travaux de R&D envisagent des trottoirs (‘Cool pavement’) ou chaussées froides, selon deux principes : 1) soit des matériaux de couleur claire renvoient la lumière solaire (mais avec d'éventuels problèmes d'éblouissement et de réchauffement du bâti environnement, et en aggravant la production d'ozone troposphérique si le matériau renvoie aussi les UV solaires) ; 2) soit en absorbant l'eau et en l'évaporant (l'évaporation rafraichit l'air, mais avec l'inconvénient d'une consommation d'eau qui rend cette solution inapplicable dans les zones arides ; de plus l'eau de mer ou salinisée ne peut être utilisée, car des croutes de sel colmateraient rapidement les pores du matériau[26].

ICU et mesure du réchauffement climatique ?

Certains auteurs ont estimé que la pertinence des données climatiques considérées comme des indices de réchauffement climatique étaient biaisées par les ICU, tout au moins si on les attribue entièrement à une cause telle que l'émission de gaz à effet de serre[27].

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, sur la base d'une Lettre à Nature de 1990[28], a conclu dans son troisième rapport, que leur effet ne pouvait excéder 0,05 degré Celsius au niveau mondial. Une étude de 2008 des P.D. Jones, D.H. Lister et Q. Li estime la part du ICU dans le réchauffement mesuré en Chine. Dans cet article intitulé « Urbanization effects in large-scale temperature records, with an emphasis on China », paru dans le Journal of Geophysical Research Atmospheres, ils estiment à 0,1 °C par décennie la hausse des températures due aux îlots urbains en Chine entre 1950 et 2004, pour une hausse totale de0,81 °C, alors que, dans les pays déjà industrialisés, l'effet de l'urbanisation est constant depuis des décennies. Selon les trois auteurs, l'effet des îlots de chaleur urbains représente donc la majorité du réchauffement climatique mesuré jusqu'alors en Chine mais pas dans les pays industrialisés[29].

Par ailleurs, les études sur lesquelles s'est appuyé le GIEC ont été fortement attaquées, un mathématicien britannique, Doug Keenan, accusant l'un des auteurs, Wei-Chyung Wang, d'avoir trafiqué ses données afin de minorer la réalité de l'effet d'îlot de chaleur urbain. L'affaire est actuellement devant la justice de l'État de New York[30].

Finalement, les effets des ICU sur le réchauffement climatique sont très faibles, le plus fort réchauffement se produisant d'ailleurs dans des zones non urbanisées (arctique…).[citation nécessaire]

Influence sur le climat et effets physiques

Le flux de chaleur sensible au-dessus d'une zone urbanisée est supérieur au flux de chaleur dans la campagne environnante. Ainsi, à Paris, le flux de chaleur sensible est supérieur de 25 à 65 W/m² par rapport à la banlieue rurale environnante. Ainsi, il est supérieur de 20 à 60% au flux de chaleur « normal »[31].

À l'intérieur des villes, la température peut être 10 K plus élevée que dans les zones environnantes. Cela provoque une augmentation significative des précipitations[31].

Bibliographie

Publications de l'Onerc

  • ONERC, Villes et adaptation au changement climatique (version PDF) ; Rapport au Premier ministre et au Parlement ; Documentation française, 158pp.
  • ONERC, Conséquences du réchauffement climatique sur les risques liés aux événements météorologiques extrêmes. Actes du colloque du 22 au , Onerc, 2003.
  • ONERC, Êtes-vous prêt ? Guide pour l’adaptation à l’attention des collectivités locales, Onerc, 2004
  • ONERC, Collectivités locales et changement climatique : quelles stratégies d’adaptation ? Actes du colloque du , Onerc, 2005.
  • ONERC, Un climat à la dérive : comment s’adapter ? Rapport de l’Onerc au Premier ministre et au Parlement, La Documentation française, Paris, 2005.
  • ONERC, Réchauffement climatique : quelles conséquences pour la France ? Onerc, 2006.
  • ONERC, « Littoral en danger », comment les régions maritimes d’Europe s’adapteront-elles au climat à venir ? Actes du séminaire des 3 et , Onerc/CRPM, 2006.
  • ONERC, Stratégie nationale d’adaptation au changement climatique, La Documentation française, Paris, 2007.
  • ONERC, Changements climatiques et risques sanitaires en France. Rapport de l’Onerc au Premier ministre et au Parlement, La Documentation française, Paris, 2007.
  • ONERC, Changement climatique, coût des impacts et pistes d’adaptation. Rapport de l’Onerc au Premier ministre et au Parlement, La Documentation française, Paris, 2009

Autres publications

  • Charabi Y. (2000), L’îlot de chaleur urbain de la métropole lilloise : mesures et spatialisation. Thèse de doctorat, Université de Lille, 247 p.
  • Colombert M. (2008), Contribution à l’analyse de la prise en compte du climat urbain dans les différents moyens d’intervention sur la ville, Thèse de doctorat, Université Paris-Est, 537 p.
  • Giguère, M. (2009). Mesures de lutte aux îlots de chaleur urbains : revue de littérature. Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels, Institut national de santé publique Québec.
  • Déqué M. (2007), Frequency of precipitation and temperature extremes over France in an anthropogenic scenario : Model results and statistical correction according to observed values, Global and Planetary Change, vol 57, 16-26.
  • Escourrou G. (1986), Le climat de l’agglomération parisienne, l’Information Géographique, no 50, 96-102.
  • Escourrou G. (1991), Le climat et la ville. Nathan Université, 192 p.
  • Solène Marry (2020), Adaptation au changement climatique et projet urbain, Parenthèses / ADEME, 137 p. 23 cm.
  • Jean-Jacques Terrin (dir.) (2015),Villes et changement climatique. Îlots de chaleur urbains[14], éditions Parenthèses, PUCA. 288 p.
  • Vergriete & Labrecque, 2007. Rôle des arbres et des plantes grimpantes en milieu urbain ; Rapport d'étape destiné au conseil régional de l'environnement de Montréal.
  • Baudouin, Y. et Cavayas, F., 2008. Étude des biotopes urbains et périurbains de la CMM. Volets 1 et 2 : Évolution des occupations du sol, du couvert végétal et des îlots de chaleur sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (1984-2005). Rapport destiné au Conseil régional de l'environnement de Laval. https://cmm.qc.ca/wp-content/uploads/2020/01/volets_1_et_2.pdf

Notes et références

  1. Bosquet, Sylvain (2014) Le verdissement des toitures pour atténuer l’effet d’îlot de chaleur conforte une biodiversité à Londres, Construction 21 EU France ; consulté le 28 août 2014.
  2. Cantat O., 2004. L’îlot de chaleur urbain parisien selon les types de temps, Norois, 191, 75- 102.
  3. Katsoulis B.D., Theoharatos G.A. (1985). "Indications of the Urban Heat Island in Athens, Greece". Journal of Applied Meteorology, vol. 24, Issue 12, pp.1296-1302.
  4. Katsoulis B. (1987). "Indications of change of climate from the Analysis of air temperature time series in Athens, Greece". Climatic Change, 10, 1, pp- 67–79.
  5. Repapis C. C, Metaxas D. A. (1985). "The Possible influence of the urbanization in Athens city on the air temperature climatic fluctuations at the National Observatory". Proc. of the 3rd Hellenic-British Climatological Congress, Athens, Greece 17–21 April 1985, pp.188–195.
  6. Philandras C.M, Metaxas D.A., Nastos P.T. (1999). "Climate Variability and Urbanization in Athens". Theoretical and Applied Climatology, vol. 63, Issue 1–2, pp.65–72.
  7. Philandras C.M, Nastos P.T. (2002). "The Athens urban effect on the air temperature time series of the National Observatory of Athens and New Philadelphia stations". Proc. of the 6th Hellenic Conference on Meteorology, Climatology and Atmospheric Physics, Ioannina Greece, 25–28 September 2002, pp.501–506.
  8. Repapis C.C., Philandras C.M., Kalabokas P.D., Zerefos C.S. (2007). "Is the last years abrupt warming in the National Observatory of Athens records a Climate Change Manifestation?". Global NEST Journal, Vol 9, No 2, pp. 107–116.
  9. Agence européenne de l'environnement ; étude sur l'impact du changement climatique en milieu urbain (vagues de chaleur, sécheresse, inondations), How vulnerable is your city ?, 2012,.
  10. Agence européenne de l'environnement, Adaptation des villes au changement climatique, 2012.
  11. Maeva Sabre, Gaëlle Bulteau (ingénieurs dpt CAPE ; Climatologie-Aérodunamique-pollution-Epuration) du CSTB) ; Pour la science 403 Mai 2011 ; Végétaliser les toitures et terrasses.
  12. ONERC, Villes et adaptation au changement climatique (version PDF) ; Rapport au Premier ministre et au Parlement ; Documentation française, 158pp.
  13. EEA, Challenges and opportunities for cities together with supportive national and European policies, 14 mai 2012.
  14. Michel Bernard, « Face à la canicule, en ville, les arbres sont la meilleure parade », reporterre.net, (consulté le ).
  15. (en) Dixon, « Patterns and Causes of Atlanta’s Urban Heat Island–Initiated Precipitation », Journal of Applied Meteorology, American Meteorological Society, vol. 42, .
  16. METEO-FRANCE, & CSTB. (2012). EPICEA - Rapport sur le volet 3 - Lien entre l’urbanisme et le climat urbain : tests de sensibilité dans le contexte de la canicule de l’été 2003 (p. 103).
  17. Les étés seront de plus en plus caniculaires à Paris, Le Monde, 2012-10-26, consulté 2012-10-28.
  18. Météo-France & CSTB (2012). EPICEA - Rapport sur le volet 3 - Lien entre l’urbanisme et le climat urbain : tests de sensibilité dans le contexte de la canicule de l’été 2003 (p. 103).
  19. Basu R., JM. Samet (2002), Relation between elevated ambient temperature and mortality: a review of epidemiologic evidence. Epidemiology Rev., 24 (2), 190-202.
  20. Besancenot J-P (sept.-oct. 2002), Vagues de chaleur et mortalité dans les grandes agglomérations urbaines, Environnement, Risques et Santé, Vol. 1, n°4.
  21. ADEUS (2014) Les îlots de fraîcheur dans la ville (Les notes de l’ADEUS).
  22. C.T avec AFP, « Économies d'énergie : et si le comportement comptait plus que les choix du bâti ? (Etude) », batiweb, (lire en ligne, consulté le ).
  23. Julia Zimmerlich, « Canicules à répétition : comment refroidir les grandes villes ? », sur lemonde.fr, .
  24. (Étude Pluridisciplinaire des Impacts du Changement climatique à l’Échelle de l’Agglomération parisienne), porté par Météo-France, le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et la Mairie de Paris.
  25. J. Desplat & al. Projet EPICEA (Étude Pluridisciplinaire des Impacts du Changement climatique à l’Échelle de l’Agglomération parisienne) ; Présentation, méthode, résultats, PDF, 9 pages.
  26. Qin Y (2015) A review on the development of cool pavements to mitigate urban heat island effect. Renewable and Sustainable Energy Reviews. 52pp. 445–459. DOI: 10.1016/j.rser.2015.07.177|résumé.
  27. Warwick Hughes.
  28. The Jones et al 1990 Letter to Nature: a rebuttal of some key points.
  29. Abstract..
  30. Climate science fraud at Albany University..
  31. (en) Collier, « The impact of urban areas on weather », Quarterly Journal of the Royal Meteorological Society, Royal Meteorological Society, vol. 132, , p. 1-25 (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la météorologie
  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.