Événements du Guébié

En 1970, dans le Guébié, un canton situé à l'ouest de la Côte d'Ivoire, près de la ville de Gagnoa, une révolte, en réponse à l'interdiction d'un nouveau parti politique, le PANA (Parti National Africain), a été sévèrement réprimée et aurait fait environ 4 000 morts (chiffre sujet à polémique....)[1].

Le , un étudiant de l'ethnie Bété, Kragbé Gnagbé, créateur de ce nouveau parti, avec quelques centaines de paysans, va occuper Gagnoa, capitale régionale, et proclamer une République d’Éburnie. Kragbé Gnagbé sera mortellement blessé dans les affrontements qui suivront.

Bibliographie

  • Gadji Dagbo Joseph, L'Affaire Kragbé Gnagbe, Éditions NEI
  • Samba Diarra, Les Faux Complots d'Houphouët-Boigny, Éditions Karthala, 1997[2]

Liens externes

Notes et références

  1. Le chiffre de 4 000 victimes est indiqué dans l'ouvrage du professeur Samba Diarra, Les faux complots d'Houphouët-Boigny
  2. Le professeur Samba Diarra, secrétaire-adjoint du syndicat des médecins, chirurgiens, dentistes et pharmaciens de Côte d'Ivoire, a été arrêté en 1963 pour « faux complot ». Après sa libération, en 1966, il deviendra médecin-chef à l'hôpital de Sassandra puis professeur de gynécologie et d'obstétrique de l'Université de Côte d'Ivoire de 1980 à 1991
  • Portail de la Côte d’Ivoire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.