Étude NutriNet-Santé

L’étude NutriNet-Santé est une étude de cohorte dont l'objectif est de mieux évaluer les relations entre la santé et la nutrition en visant la participation de 500 000 internautes. Elle est lancée en France le par Roselyne Bachelot et est dirigée par le Pr Serge Hercberg[1].

Le volet belge de l'étude est lancé le .

Objectifs

Cette étude est menée par l'Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren)[2].

L'étude NutriNet-Santé a pour objectif, en se penchant sur la relation entre nutrition et santé, de mieux cerner les déterminants des comportements alimentaires. Les critères utilisés sont, entre autres, ceux de l'âge, du sexe, du lieu de résidence et des conditions socio-économiques.

En 2014, l'équipe de recherche établit une sous-cohorte pour étudier l'influence des produits bio, et particulièrement celle des modes de productions alimentaires. Cette cohorte se compose de 35 000 personnes appelées à préciser la proportion bio/conventionnel des aliments qu'elles consomment. [2]

Méthodologie

Il s'agit de répondre à des questionnaires en ligne, sur les habitudes alimentaires et l'état de santé général. Les questionnaires peuvent porter sur les habitudes d'achat, de consommation, en relation avec l'état d'esprit du moment ou à plus long terme. Il y a également des questionnaires portant sur la famille et les habitudes de vie, et sur l'état de santé réel ou perçu. Les participants sont suivis pendant le temps qu'ils répondent aux questionnaires.

Financement

Cette étude est cofinancée par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé, l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’université Paris 13, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et la Fondation pour la recherche médicale (FMR).

Données

Les premiers résultats ont été annoncés le 30 novembre 2009 ; l'analyse des habitudes alimentaires montre une forte disparité entre les régions, ainsi que de la prévalence de l'obésité suivant les régions et les catégories sociales[3].

Au , plus de 238 395 « nutrinautes » se sont inscrits sur le site web de l'étude pour faire progresser la recherche publique sur les comportements alimentaires et mieux connaître les liens entre nutrition et santé. L'objectif annoncé initialement était de 500 000 inscrits sur cinq ans dont 150 000 la première année[3].

Au mois de novembre 2012, les chercheurs rendent publiques des données inédites sur les comportements alimentaires à partir de l’analyse de 150 000 questionnaires.

Quelques chiffres au [réf. nécessaire] :

  • 243 342 nutrinautes se sont inscrits depuis le lancement de l'étude dont 116 441 ont moins de 45 ans, soit 47,9 %.
  • 76,1 % des participants sont des femmes.
  • Les femmes de 25 à 35 ans sont les plus représentées.
  • La région comptant proportionnellement le plus d'inscrits est Rhône-Alpes, suivie de la Bretagne et du Languedoc-Roussillon. La région la moins représentée est le Limousin.

Notes et références

  1. Ministère de la Santé, « Roselyne Bachelot-Narquin lance l’étude NutriNet Santé, projet unique et précurseur pour étudier les relations nutrition-santé, les comportements alimentaires et leurs impacts » [PDF], .
  2. Élisabeth Bouvet, « Meilleur pour la santé, le bio ? », 60 Millions de consommateurs. Hors-série N° 209, (lire en ligne)
  3. « Actualités sur le site Etude Nutrinet-Santé » (consulté le ).

Lien externe

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