Étienne Deydier

Etienne Deydier, né à Pont-de-Vaux (Ain), le , mort à Nyon (Suisse) le , est un député de l'Ain à l'Assemblée législative et à la Convention nationale.

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Biographie

Il est notaire-feudiste, géomètre, et vice-bailli de Pont-de-Vaux.

Le , il est élu troisième député de l'Ain à l'Assemblée législative. Il vient en aide à plusieurs personnes lors de la journée du 10 août et des massacres de Septembre 1792.

Le , il est élu premier député de l'Ain à la Convention nationale, où il siège sur les bancs montagnards. Il est membre du Comité de division. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la culpabilité du roi, contre la ratification du jugement du peuple, pour la mort et contre le sursis. Le , il vote contre la mise en accusation de Marat et le 28 mai, s'oppose au rapport du décret qui a cassé la Commission des Douze la veille.

Il est en mission de surveillance de la fabrication des canons de marine, dans les départements de l'Ouest, lors de la chute de Maximilien Robespierre, le (9 Thermidor an II), et ne rentre à Paris qu'après le .

Le , il entre au Conseil des Anciens ; le , il est nommé juge au tribunal d'appel de l'Ain, et le , il devient conseiller à la cour impériale de Lyon.

Il démissionne après la première abdication de Napoléon Bonaparte et reprend son poste durant les Cent-Jours. A la restauration, il est révoqué et saisi par l'article 6 de la loi du 12 janvier 1816 sur les régicides. Il part en exil à Genève puis s'établit à Nyon . Le , il s'y marie.

Sources

Notes et références

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