Étienne Crétu

Anne-Théodore Crétu dit Étienne Crétu ou Etienne, né à Paris le 4 mai 1793[1] et mort en septembre 1878[2]^,[3], est un auteur dramatique français.

Une autre hypothèse plus crédible est qu'"Étienne" n'est pas le pseudonyme d'auteur dramatique d'Anne Théodore Crétu, mais plutôt celui d'Étienne Crétu, le frère aîné d'Anne Théodore, né à Bordeaux le 24 octobre 1786.

Il doit être distingué de l'auteur dramatique Charles-Guillaume Etienne (1777-1845) de l'Académie française, dit également Etienne, avec lequel il est encore parfois confondu[4].

Biographie

Fils d'Anthelme Crétu (1754-1830), comédien et directeur du Théâtre des Variétés et de la cantatrice Anne-Marie Simonet (1764-1829), il fit toute sa carrière au Ministère de la Guerre où il deviendra directeur de la Gendarmerie et de la Cavalerie.

Parallèlement à ses fonctions d'administrateur militaire, il est associé à la direction du théâtre de son père où ses pièces seront représentées de 1826 à 1828. Il restera co-actionnaire et co-administrateur des Variétés jusqu'en février 1839, date à laquelle lui et les autres actionnaires transfèreront la direction et la propriété du théâtre à Armand-François Jouslin de La Salle[5].

Anne-Théodore Crétu est inhumé au cimetière Montmartre.

Œuvres

1826 : Le Chiffonnier, ou le Philosophe nocturne, comédie-vaudeville en 5 actes et en une journée, avec Emmanuel Théaulon
1826 : Paris et Bruxelles, ou le Chemin à la mode, comédie-vaudeville en 2 actes, avec Jean-Baptiste Gondelier et Emmanuel Théaulon
1826 : Le Soufflet conjugal, comédie-vaudeville en un acte, avec Emmanuel Théaulon
1827 : Les Compagnons du devoir, ou le Tour de France, tableau-vaudeville en 1 acte, avec W. Lafontaine
1827 : Le Bénéficiaire, comédie en 5 actes et en 1 vaudeville, avec Emmanuel Théaulon
1827 : Jean de Calais, comédie en 2 actes, mêlée de couplets, avec Gabriel de Lurieu et Émile Vanderburch
1828 : L'Oncle en tutelle, comédie-vaudeville en 1 acte, avec Emile Vanderburch.

Notes et références

Fiche de naissance n° 40/51/ Fichier alphabétique de l'état-civil reconstitué de la Ville de Paris, année 1793.
d'après la date gravée sur sa tombe au cimetière Montmartre. Son nom ne figure pas sur les tables décennales de décès 1873-1882 de l'état-civil en ligne de la Ville de Paris.
Inhumations du 17 septembre. Journal des débats, 21 septembre 1878, p. 4, lire en ligne sur Gallica. Le lieu du décès n'est pas précisé, ce qui confirme qu'il n'est pas mort à Paris.
On attribue ainsi à Etienne Crétu certaines pièces de Charles-Guillaume Etienne comme Pygmalion à Saint-Maur, pourtant datée de 1799, Les Deux gendres (1801) ou encore Quel est le plus ridicule ? (1801).
Souvenirs dramatiques : théâtre des Variétés Revue française, novembre 1858, 4ème année, tome 15, pp. 554-557, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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[1] Fiche de naissance n° 40/51/ Fichier alphabétique de l'état-civil reconstitué de la Ville de Paris, année 1793.

[2] 'après la date gravée sur sa tombe au cimetière Montmartre. Son nom ne figure pas sur les tables décennales de décès 1873-1882 de l'état-civil en ligne de la Ville de Paris.

[3] Inhumations du 17 septembre. Journal des débats, 21 septembre 1878, p. 4, lire en ligne sur Gallica. Le lieu du décès n'est pas précisé, ce qui confirme qu'il n'est pas mort à Paris.

[4] On attribue ainsi à Etienne Crétu certaines pièces de Charles-Guillaume Etienne comme Pygmalion à Saint-Maur, pourtant datée de 1799, Les Deux gendres (1801) ou encore Quel est le plus ridicule ? (1801).

[5] Souvenirs dramatiques : théâtre des Variétés Revue française, novembre 1858, 4ème année, tome 15, pp. 554-557, lire en ligne sur Gallica.