Étampes-sur-Marne

Étampes-sur-Marne est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Étampes.

Étampes-sur-Marne

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Château-Thierry
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Luc Magnier
2020-2026
Code postal 02400
Code commune 02292
Démographie
Gentilé Étampois(es)
Population
municipale
1 279 hab. (2018 )
Densité 571 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 06″ nord, 3° 25′ 12″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 213 m
Superficie 2,24 km2
Unité urbaine Château-Thierry
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Thierry
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Étampes-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Étampes-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Étampes-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Étampes-sur-Marne
Liens
Site web etampes-sur-marne.com

    Ses habitants sont appelés les Étampois et Étampoises.

    Géographie

    Situation

    La commune est située face à Château-Thierry, sur la rive gauche de la Marne.

    Communes limitrophes d’Étampes-sur-Marne
    Château-Thierry Chierry
    Nogentel Nesles-la-Montagne

    Jusqu’au rude hiver de 1879 qui a tout détruit, les coteaux de la commune d'Étampes-sur-Marne étaient couverts d'arbres fruitiers : noyers, pruniers, pêchers, cerisiers et pommiers. Les récoltes étaient majoritairement acheminées vers les Halles de Paris. Quant à la vigne, très ancrée sur le territoire, elle a donné depuis plusieurs siècles, plusieurs générations de vignerons. On en comptait environ 17  en 1760.

    Voies de communication et transports

    La gare de Château-Thierry dessert la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 737 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blesmes », sur la commune de Blesmes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,4 °C et la hauteur de précipitations de 729 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 87 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Étampes-sur-Marne est une commune urbaine[Note 5],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Thierry, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[17] et 22 221 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,6 %), zones urbanisées (22,5 %), forêts (14,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), cultures permanentes (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Histoire

    Le nom d’Étampes se serait formé à partir de Stampae ou Stampas, ce qui signifierait que c’était un lieu où l’on battait monnaie, et probablement celle de Château-Thierry.

    Les fondations du château datent du siècle d’Henri III, soit du XVIe siècle. Résidence des seigneurs successifs d'Étampes. Messire Jehan de Boitours a été le premier seigneur d'Étampes, lieutenant pour le roi en la ville et duché de Château-Thierry. Plusieurs générations de Pinterel lui ont succédé de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe.

    Comme tous les villages avoisinants, Étampes possédait sa propre maladrerie (hôpital affecté aux personnes malades de la lèpre). Elle était située à la limite d'Étampes, de Nogentel et de Nesles. Par une ordonnance du roi Louis XIV datée de 1698, toutes les maladreries ont fusionné avec l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Étampes-sur-Marne est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[25]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[25], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[26].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1875 après 1876 Fabre[27]    
    ... ... Christophe Olympe de Nervo   contre-amiral
    Les données manquantes sont à compléter.
    1952 1953 Maurice Eugène Marly    
    1953 juin 1958 Louis Albert Gerardin    
    1958 juin 1965 André Douchy    
    1965 juin 1971 Camille Cocu    
    1971 juin 1978 Maurice Champlon    
    1978 juin 1995 André Jumain    
    juin 1995 mars 2001 Jean-Pierre Mariotte    
    mars 2001 mars 2008 Jean-Louis Mytych    
    mars 2008 En cours
    (au 12 juillet 2020)
    Jean-Luc Magnier DVG Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

    En 2018, la commune comptait 1 279 habitants[Note 7], en augmentation de 8,76 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    246292275263276292354322408
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    380416307296346341426351410
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    413445572649796751762688808
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8801 3631 2241 2461 3581 3131 2421 1641 259
    2018 - - - - - - - -
    1 279--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune est le siège de la manufacture d'instruments de musique PGM Couesnon, entreprise du patrimoine vivant depuis 2012, comptant une dizaine d'employés en 2019[34].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Sainte-Marie-l'Assomption.

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, située à mi-coteau face à la gare de Château-Thierry. L'église de plan rectangulaire comprend une nef flanquée de bas-côtés, deux bras de transept et un chœur étroit et carré à chevet droit. Le clocher en charpenterie est au-dessus de la façade. L'église, dédiée seulement à Notre-Dame sous l'Ancien Régime, abrite plusieurs plaques funéraires de la famille PINTEREL, seigneurs d'Étampes au XVIIIe, ainsi que l'épitaphe-donation de Thomas MOUROY (XVIIe) ornée de l'inscription : « Cy gist Honorable Thomas Pierre Mauroy en son vivant capitaine du charroi de l'artillerie de sa majesté lequel a donné à l'église de Céans une pièce de terre contenant soixante quinze perches, sise au terroir d'Etampes, au lieu-dit "Les Bretons" tenant d'un côté aux terres de l'église et de l'autre à Pierre d'Abigny, d'un bout au sieur Rose et de l'autre au clos des Héber, à la charge d'être (?) toujours à tous les quatre bons jours de l'an qui sont le jour de Toussaint, Noël et Pâques et l'Assomption de Notre-Dame d'août et une haute messe à (?) que les marguilliers tenus à la dite église de fournir linge, luminaire et payer le curé ou vicaire qui célébrera la dite messe. Lequel décéda le 28 de . Priez Dieu pour son âme ».

    Héraldique

    Blason
    De gueules au lion contourné d’argent accompagné en chef à dextre d’une croisette, à senestre d’une étoile et en pointe d’un besant, le tout d’or[35].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Blason adopté par la municipalité en 2003

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Blesmes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Étampes-sur-Marne et Blesmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Blesmes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Étampes-sur-Marne et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Unité urbaine 2020 de Château-Thierry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. « communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    25. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Étampes-sur-Marne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    27. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1875, p173.
    28. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    29. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    34. Philippe Clanché, « 17 février 1999 - L'ouvrière rachète son usine », Causette, , p. 96-97.
    35. « 02292 Étampes-sur-Marne (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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