Équipe du pays de Galles de football

L'équipe du pays de Galles de football (en gallois : Tîm pêl-droed cenedlaethol Cymru, en anglais : Wales national football team) est la sélection de joueurs gallois représentant la nation lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération de football de Galles.

Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe du Pays de Galles de football féminin.

Équipe du pays de Galles
Généralités
Confédération UEFA
Couleurs rouge et vert
Surnom Les Dragons
Stade principal Millennium Stadium
Classement FIFA 19e (16 septembre 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Robert Page (intérim)
Capitaine Gareth Bale
Plus sélectionné Chris Gunter (102 sélections)
Meilleur buteur Gareth Bale (39 buts)
Rencontres officielles historiques
Premier match ( Écosse, 0-4)
Plus large victoire 11-0, Irlande ()
Plus large défaite 0-9, Écosse ()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 1
Quart de finaliste en 1958
Championnat d'Europe Phases finales : 2
Demi-finaliste en 2016
Ligue des nations Phases finales : 0
Jeux olympiques Ne participe pas[note 1]

Maillots

Domicile
Extérieur

Bien que partie intégrante du Royaume-Uni, le pays de Galles dispose depuis 1876 de sa propre sélection de football pour le représenter dans les principaux tournois — à l'exception des Jeux olympiques dont le Comité international olympique ne reconnaît que le Royaume-Uni comme représentant. Les joueurs gallois sont sélectionnés selon les conditions d'admissibilité en sélection d'un joueur britannique.

La sélection galloise atteint les quarts de finale de la Coupe du monde en 1958. Elle atteint également les quarts de finale de l'Euro 1976, à une époque où la phase finale ne débute qu'à l'étape suivante. En 2016, le pays de Galles créé la surprise en atteignant les demi-finales du championnat d'Europe, ce qui constitue sa meilleure performance dans une grande compétition internationale.

Histoire

Les premières années

Billy Meredith, sélectionné de 1895 à 1920.

Le football fait son apparition au pays de Galles au début des années 1870[2]. En , Llewelyn Kenrick (en) répond au défi publié dans le journal The Field, qui demande si la première sélection galloise à affronter l’Écosse ou l'Irlande sera une équipe de « football association » ou de rugby[2]. Lui-même joueur de football aux Ruabon Druids (en), il organise dès le mois suivant une première réunion à Wrexham, qui aboutit à la fondation de la Cambrian Football Association, future fédération de football de Galles[3]. En termes de sport n°1 le pays se coupe en deux, le Nord pratiquant préférentiellement le football et le Sud, le rugby[3].

Sa sélection joue son premier match (en) le face à l'Écosse à Glasgow. Cette rencontre est la troisième plus ancienne entre sélections dans l'histoire du football international. Les Écossais l'emportent 4-0[2]. Un match retour est organisé au pays de Galles au Racecourse Ground de Wrexham le . L’Écosse l'emporte de nouveau (2-0). Le , les Gallois encaissent face aux mêmes Écossais la plus large défaite de leur histoire (0-9)[4]. En 1879, les Gallois disputent, et perdent, leur premier match face à l'Angleterre au Kennington Oval de Londres. Ils remportent leur première victoire lors de leur 8e match, à domicile face aux Anglais en 1881. En 1882, ils reçoivent pour la première fois l'Irlande du Nord, qu'ils battent 7-1 à Wrexham. Le à Wrexham, ils remportent contre le même adversaire la plus large victoire de leur histoire (11-0)[4].

Les fédérations des quatre Home Nations se réunissent à Manchester le afin de convenir d'un ensemble de règles communes. La réunion conduit à la fondation de l'International Football Association Board (IFAB), chargé depuis d'approuver les changements apportés aux Lois du jeu[5]. En 1883, un championnat annuel opposant l'Angleterre, l’Écosse, l'Irlande et le pays de Galles est lancé sous le nom de British Home Championship. Il est disputé jusqu'en 1984[6]. Les Gallois en emportent douze éditions, dont cinq sont partagées avec une autre sélection. Le premier titre est remporté en 1907, les suivants en 1920, 1924, 1928, 1933, 1934 et 1937[7].

La fédération galloise devient membre de la FIFA, la fédération internationale, en 1910, quelques années après sa fondation à Paris[8]. La sélection galloise ne peut cependant pas participer aux premiers tournois internationaux organisés dans le cadre des Jeux olympiques, le Comité international olympique ne reconnaissant qu'une seule délégation pour l'ensemble du Royaume-Uni. En 1920 puis en 1928, la Fédération galloise imite sa grande sœur anglaise en quittant la FIFA[3]. Officiellement le désaccord porte sur l'épineuse question de l'acceptation du professionnalisme, mais les Britanniques comptent ainsi surtout défendre leur indépendance[9]. De ce fait, aucune de leurs sélections ne participe aux trois premières éditions de la Coupe du monde en 1930, 1934 et 1938.

Il faut attendre 1932 pour voir le pays de Galles affronter pour la première fois une sélection n'appartenant par aux quatre « nations constitutives » du Royaume-Uni (les Four Home nations) : l'Irlande[3]. L'année suivante, les Gallois quittent pour la première fois les Îles britannique et jouent un match amical à Paris contre la France (1-1)[10].

Après la Seconde Guerre mondiale, les fédérations britanniques renouent avec la FIFA. Le Home Championship de 1949-1950 sert de tournoi qualificatif pour la Coupe du monde de 1950, organisée par le Brésil. Deux places sont attribuées aux Britanniques, mais les Gallois terminent troisièmes derrière l'Angleterre et l’Écosse – qui décline finalement l'invitation[11]. Le tournoi qualificatif pour la Coupe du monde suivante, en 1954, s'achève sur un même échec, le pays de Galles terminant 4e derrière l’Écosse, l’Angleterre et l’Irlande du Nord[11].

L'âge d'or des années 1950

John Charles sous le maillot gallois en 1954.

La sélection galloise bénéficie à la fin des années 1950 d'une génération de qualité, avec Ivor Allchurch, Cliff Jones, Alf Sherwood (en), Jack Kelsey, Trevor Ford, Ron Burgess, Terry Medwin et le célèbre John Charles, recruté en 1957 par la prestigieuse Juventus de Turin. Lors des qualifications de la Coupe du monde 1958, les Britanniques ne passent plus par le British Home Championship et se mélangent pour la première fois aux autres sélections européennes. Deuxième du groupe 4 derrière la Tchécoslovaquie mais devant la RDA, la sélection de Jimmy Murphy est éliminée. Elle se voit pourtant offrir une nouvelle chance en étant tirée au sort, après le refus de la Belgique, pour affronter Israël dans le cadre d'un barrage Europe-Asie, organisé suite aux boycotts des adversaires d'Israël dans le contexte de la crise du canal de Suez[12]. Vainqueur au Stade Ramat Gan de Tel Aviv puis au Ninian Park de Cardiff, le pays de Galles obtient sa première qualification en Coupe du monde[13].

Les Gallois créent la surprise pour leur entrée dans la compétition en tenant en échec la Hongrie, finaliste de la dernière édition (1-1, but de Charles). Après deux autres matchs nuls face au Mexique et à la Suède, pays organisateur, ils jouent leur qualification en quart de finale sur un match d'appui face à la Hongrie, qu'ils battent finalement (2-1). Opposés au Brésil, les Gallois se trouvent vite diminués par la blessure de John Charles en début de match. Ils résistent pourtant et ne s'inclinent que d'un but. Pelé inscrit là, à 17 ans, son premier but avec le Brésil[14]. Les Brésiliens remportent dix jours plus tard leur premier titre mondial. Ivor Allchurch est le meilleur buteur gallois du tournoi avec deux buts.

Des décennies infructueuses

Après sa participation à la Coupe du monde 1958, le pays de Galles ne confirme pas : non inscrits au premier championnat d'Europe des nations en 1960, malgré leur affiliation à l'UEFA, les Gallois ratent la qualification pour la Coupe du monde de 1962 en s'inclinant en match aller-retour face à l'Espagne. Le pays de Galles est ensuite éliminé dès le tour préliminaire de l’Euro 1964 par la Hongrie[4].

Le pays de Galles rate de peu la Coupe du monde 1966, organisée en Angleterre, en terminant à la deuxième place de son groupe derrière l'URSS. Le British Home Championship sert de cadre aux éliminatoires de l'Euro 1968. Le pays de Galles termine troisième derrière l'Angleterre et l'Écosse. La sélection manque encore les qualifications à la Coupe du monde de 1970, l'Euro 1972 et la Coupe du monde de 1974[4].

En 1976, la sélection, dirigée par Mike Smith, atteint pour la première fois le stade des quarts de finale du championnat d'Europe, après avoir terminé en tête d'un groupe de qualification composé de la Hongrie, de l'Autriche et du Luxembourg. Jusqu'en 1980, la phase finale ne débute cependant qu'au tour suivant, avec quatre sélections seulement. Les Gallois jouent leur place face à la Yougoslavie en match aller-retour. Battus à Zagreb (0-2), ils sont tenus en échec au retour à Cardiff (1-1) et sont donc éliminés[15]. Les troubles provoqués par les supporters dans la ville conduit à l'exclusion de la sélection galloise pour l'Euro 1980, une sanction réduite en appel à l'interdiction de jouer à moins de 100 miles de Cardiff pendant une durée de quatre ans[16].

En 1977, le pays de Galles bat l'Angleterre sur son sol, à Wembley, une première en 42 ans, grâce à un but sur pénalty de Leighton James (en), mais ne parvient pas pour autant à se qualifier pour la Coupe du monde de 1978 ni l'Euro 1980. Lors du British Home Championship de 1980, les Gallois battent de nouveau les Anglais, à Wrexham cette fois. Mickey Thomas, Ian Walsh, Leighton James et Phil Thompson, contre son camp, permettent aux Gallois de l'emporter 4-1[17].

Le pays de Galles passe tout près d'une qualification à la Coupe du monde de 1982. La sélection de Mike England, en situation très favorable, concède lors des deux derniers matchs qualificatifs un match nul à domicile face à la modeste Islande (2-2), puis une sévère défaite face à l'Union soviétique (0-3), qui les privent de la première place à la différence de buts[17]. Les Gallois manquent également de peu l'Euro 1984, en terminant deuxièmes de leur groupe derrière la Yougoslavie. Toutefois, à cette période, le pays de Galles viendra s'imposer en France en match de préparation pour la Coupe du Monde 1982, sur le score de 1-0.

Carl Fletcher sous le maillot gallois en 2008.

En 1984, le jeune Mark Hughes signe ses débuts en sélection en inscrivant le seul but d'une victoire face à l'Angleterre. L'année suivante, Hughes brille encore en inscrivant un but mémorable lors d'une nette victoire sur l'Espagne (3-0) lors des éliminatoires de la Coupe du monde de 1986. En dépit d'une autre victoire en Écosse (1-0), les Gallois manquent la qualification à la différence de buts. Lors du dernier match, décisif, ils sont tenus en échec par les Écossais à Cardiff (1-1), lors d'un match marqué par la mort dramatique de l'emblématique sélectionneur écossais Jock Stein[18],[19].

Sous la direction de l'ancien international Terry Yorath, le pays de Galles obtient des résultats en progression. La sélection termine à la deuxième place du groupe qualificatif de l'Euro 1992 derrière l'Allemagne, champion du monde en titre[17]. Puis elle passe en 1993 de nouveau tout près d'une qualification à une Coupe du monde : alors que les Gallois doivent remporter leur dernier match face à la Roumanie et que le score est de parité (1-1), Paul Bodin manque un pénalty et les Roumains prennent un avantage décisif dans la foulée[20].

Yorath est remplacé sur le banc par John Toshack, alors entraîneur de la Real Sociedad en Espagne. Ce dernier démissionne après un seul match, après avoir été sifflé par des supporters en colère après le départ de Yorath . Il invoque des problèmes avec la Fédération galloise[21]. Mike Smith redevient le sélectionneur pour les éliminatoires de l'Euro 96 mais des défaites face à la Moldavie et à la Georgie conduisent à son remplacement par Bobby Gould. Pendant cette période, le pays de Galles accumule les défaites. Les choix tactiques de Gould et ses problèmes relationnels avec certains joueurs comme Robbie Savage[22] sont sources de polémiques. Il démissionne finalement en 1999 après une nouvelle déroute, en Italie.

La Fédération choisit alors l'ancienne vedette Mark Hughes, initialement accompagné de Neville Southall, pour le remplacer. Sous sa direction, les Gallois ne manquent la qualification pour l'Euro 2004 qu'en barrage face à la Russie, vainqueur à Cardiff (1-0) après un match nul et vierge à Moscou. Le match aller est marqué par le contrôle anti-dopage positif du Russe Egor Titov, qui ne conduit à aucune sanction sportive pour l'équipe russe[23].

Hughes quitte peu après le banc gallois, permettant le retour de John Toshack. Ses résultats sont globalement décevants, les Gallois terminant notamment à la cinquième place du groupe qualificatif pour l'Euro 2008, malgré une génération de jeunes joueurs prometteurs. Lors des qualifications pour la Coupe du monde 2010, les Gallois font des débuts intéressants mais sont finalement distancés par la Russie et l'Allemagne, ainsi que la Finlande[24]. Les débuts décevants des Gallois lors des éliminatoires de l'Euro 2012 conduisent au départ de Toshack[25].

La sélection galloise en octobre 2011.

Après l'intérim du sélectionneur des espoirs Brian Flynn, qui ne s'avère pas concluant, la Fédération nomme Gary Speed sur le banc gallois en . Ses premiers résultats sont plutôt décevants[26]. Il fait d'Aaron Ramsey, 20 ans, le plus jeune capitaine de l'histoire de la sélection. En , les Gallois tombent à la 117e place du classement mondial de la FIFA, le pire depuis sa création en 1993. En fin d'année, leurs résultats s'améliorent[27] avec des victoires sur la Suisse, la Bulgarie et la Norvège notamment, sans cependant rattraper la qualification à l'Euro 2012. Le , Gary Speed est retrouvé mort à son domicile, à 42 ans[28]. Son suicide provoque une importante vague d'émotion au Royaume-Uni.

Chris Coleman est nommé sélectionneur en [29]. Ses premiers résultats sont décevants, à l'image d'une lourde défaite contre la Serbie (6-1). En octobre, Ashley Williams devient capitaine à la place de Ramsey[30]. Les Gallois se reprennent mais une défaite à domicile contre la Croatie met un terme à leurs espoirs de qualification à la Coupe du monde 2014[31].

Demi-finaliste à l'Euro 2016

Le , le pays de Galles assure officiellement sa qualification pour l'Euro 2016, la première de la sélection pour un grand tournoi depuis 1958[32].

Après avoir battu la Slovaquie 2-1, elle est battue sur le fil par l'Angleterre mais termine quand même première de son groupe après sa victoire 3-0 sur la Russie. Les gallois retrouvent en huitièmes de finale une autre nation britannique, l'Irlande du Nord qu'elle bat difficilement 1 but à 0 (but contre son camp du défenseur nord-irlandais Gareth McAuley. Le pays de Galles dispose ensuite d'un des favoris de la compétition la Belgique par 3 buts à 1. C'est pourtant les Belges qui avaient ouvert le score avec un but dès la 13e minute, œuvre de Radja Nainggolan mais Ashley Williams à la 31e minute puis Hal Robson-Kanu à la 55e offrent la victoire à la sélection galloise. À la 86e minute, Sam Vokes enterre définitivement tout espoir de demi-finale belge en inscrivant le troisième but. Pour la première demi-finale de leur histoire, les gallois se présentent face au Portugal de Cristiano Ronaldo qui n'a, à ce stade de la compétition, remporté aucun match dans le temps réglementaire. La première mi-temps est assez fermée et les deux équipes peinent à se procurer des occasions de but. Il faut attendre la seconde mi-temps et la 50e minute pour voir l'ouverture du score. Sur un centre de Raphaël Guerreiro, Cristiano Ronaldo reprend magnifiquement le ballon de la tête pour le loger au fond des filets. Quelques minutes plus tard, Nani double la marque en reprenant un tir contré de Cristiano Ronaldo. Le Portugal s'impose alors 2 à 0. Le pays de Galles pour sa première phase finale d'un Euro réalise une très belle performance en atteignant le dernier carré de la compétition.

Après l'Euro 2016

Le Pays de Galles aborde ensuite les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 au sein du groupe D, un groupe homogène et très disputé. Les Dragons terminent 3e avec un bilan de 4 victoires, 5 nuls et une seule défaite, à domicile contre l'Irlande (0-1) lors de la dernière journée et échoue à se qualifier pour le Mondial russe, l'Irlande héritant de la 2e place de barragiste derrière la Serbie directement qualifiée.

Le Pays de Galles se qualifie en revanche pour l'Euro 2021 en terminant 2e du groupe E lors des éliminatoires de l'Euro 2021, juste derrière la Croatie avec un bilan de 4 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Le Pays de Galles se retrouve dans le groupe A avec la Suisse, Turquie et l'Italie.

Dans le groupe 4 de la Ligue B lors de l'édition 2018-2019 de Ligue des nations, les Dragons ratent la promotion en Ligue A en finissant derrière le Danemark contre lequel ils concèdent 2 défaites (0-2 à l'extérieur à l'aller, 1-2 à domicile au retour) mais finissent devant l'Irlande qu'ils battent à 2 reprises (4-1 à domicile à l'aller, 1-0 à l'extérieur au retour). Lors de l'édition suivante les Gallois retrouvent à nouveau l'Irlande, mais également la Finlande et la Bulgarie, 2 promus de Ligue C au sein du même groupe qu'il y a deux ans ; et finissent leaders de leur groupe cette fois-ci grâce à un bilan quasi-parfait de 5 victoires et un nul (0-0 en Irlande), synonyme de promotion en Ligue A pour la prochaine édition[33].

Identité

Emblème

L'emblème cousu sur le maillot des Dragons lors de leur premier match officiel est celui du Prince de Galles, représentant trois plumes d'autruche dans une couronne. On retrouve cet emblème aujourd'hui sur les maillots de l'équipe nationale de rugby. Par la suite, la fédération utilise d'autres emblèmes, qui présente généralement la figure du dragon[3].

Le blason actuel de la Fédération est issu de l'écusson dessiné en 1951 par H. Ellis Tomilson pour célébrer ses 75 ans d'existence. Il présente un dragon rouge, sur le drapeau du pays de Galles, au centre d'un écusson Bordé de vert. Onze poireaux (un symbole national gallois) jaunes symbolisent les joueurs sur le terrain. En dessous il est écrit en gallois Gorau Chwarae Cyd Chwarae, qu'on peut traduire par "Le meilleur jeu est le jeu d'équipe"[34].

En 2011, l'écusson est retouché : il est adouci, avec des formes plus curviligne, et les poireaux sont simplifiés, au point de ressembler à des narcisses. La devise est inscrite sur un ruban rouge et vert, et le dragon est retouché afin de symboliser son allant vers de meilleurs résultats[35].

Couleurs

Maillot gallois porté par Billy Meredith en 1908.

Le maillot que porte la sélection galloise lors de son premier match en Écosse, en , n'est pas connu. Au match retour, l'année suivante, on sait par contre que les Gallois portent une chemise blanche sur laquelle est cousu l'emblème du prince de Galles, et une culotte courte bleue. En 1881 face à l'Angleterre, l'équipement est le même.

En 1883, les Gallois optent pour un maillot rouge cramoisi (crimson), de la couleur du dragon figurant sur le drapeau du pays de Galles[36]. De 1895 à 1900, ils utilisent un nouveau jeu, avec un maillot blanc et vert (les couleurs de fond du drapeau national).

En 1901, la sélection galloise reprend le maillot rouge, qui est devenu depuis le maillot historique et traditionnel et de la sélection[3]. Le maillot est plus ou moins bordé de blanc. Le short est généralement blanc, sauf à la fin des années 1960 et depuis les années 2010 où il est rouge. Les bas sont généralement rouges[3].

Maillots « domicile »
1876
1883
1895
1901
1905
1939
1943
1958
1972
1976
1980
2003
2006
2012
2015
Maillots « extérieur »
1949
1956
1973
1974
1976
1980
2002
2012
2015

Résultats

Compétitions internationales

L'équipe du pays de Galles ne participe qu'à une seule phase finale de Coupe du monde, sur les dix-sept auxquelles elle concourt entre 1950 et 2014 ; et une seule phase finale de Championnat d'Europe, sur les quatorze auxquelles elle s'inscrit entre 1964 et 2016.

Parcours en Coupe du monde
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1930 Non inscrit
1934
1938
1950Non qualifié
1954Non qualifié
19581/4 de finale6e513144
1962Non qualifié
1966Non qualifié
1970Non qualifié
1974Non qualifié
1978Non qualifié
1982Non qualifié
1986Non qualifié
1990Non qualifié
1994Non qualifié
1998Non qualifié
2002Non qualifié
2006Non qualifié
2010Non qualifié
2014Non qualifié
2018 Non qualifié
2022
2026
Parcours en Championnat d'Europe
Année Résultat J G N P bp bc
1960Non inscrit
1964Tour préliminaire
1968Tour préliminaire
1972Tour préliminaire
1976Quart de finale[37]
1980Non qualifié
1984Non qualifié
1988Non qualifié
1992Non qualifié
1996Non qualifié
2000Non qualifié
2004Non qualifié
2008Non qualifié
2012Non qualifié
2016Demi-finale 6 4 0 2 10 6
2021 Huitièmes de Finale 4 1 1 2 3 6
2024
Parcours en Ligue des nations
Édition Ligue Phase de groupe Phase finale
Class. M V N D bp bc Pays hôte Résultat M V N D bp bc
2018-2019 B2/3 4 2 0 2 6 5 2019 Inéligible
2020-2021 B 1/4 6 5 1 0 7 1 2021 Inéligible
2022-2023 A /4 0 0 0 0 0 0 2023 A Venir
Total 10 7 1 2 13 6 Total 0 0 0 0 0 0

Classement FIFA

Depuis l'introduction du classement mondial de la FIFA en 1993, le pays de Galles a navigué entre la 112e place, son pire classement annuel, atteint en 2010, et la 8e place, atteinte en , à la suite de sa qualification pour l'Euro 2016. Elle pointe à cette occasion au 5e rang européen. Sa place moyenne depuis 1993 est la 61e place[38].

Classement FIFA de l'équipe du pays de Galles
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Classement mondial 294161801029798109100526668717357607711248825634171219192218

Infrastructures

Le Racecourse Ground, ici en 2004, premier stade utilisé par la sélection.

La sélection galloise a utilisé au cours de son histoire une quinzaine de stades pour recevoir ses matchs à domicile. Elle dispute son premier match international, en 1877 contre l’Écosse, au Racecourse Ground, situé à Wrexham[39]. Ce dernier est à ce titre le plus ancien stade international encore en activité, devant le Hampden Park de Glasgow, construit en 1903[40],[41]. En 2008, le Racecourse Ground accueille la sélection galloise pour la 91e fois.

L'autre stade régulièrement utilisé par la sélection au XXe siècle est le Ninian Park, situé à Cardiff, la capitale et la plus grande ville du pays de Galles. Inauguré en 1910, il est fermé puis en démoli en 2009. La sélection y a joué 84 fois entre 1911 et 1998.

Les Gallois ont dû quelquefois organiser des matchs à domicile en Angleterre. D'abord en 1890 contre l'Irlande à Shrewsbury[42], puis trois fois au stade Anfield de Liverpool : le contre l’Écosse à la suite des graves incidents provoqués par les supporters contre la Yougoslavie en quart de finale de l'Euro 1976[43] ; en 1998 contre l'Italie du fait de l'importante demande de places des Italiens, et l'année suivante contre le Danemark pour les mêmes raisons[44].

De 1989 à 1997, la sélection évolue majoritairement au National Stadium de Cardiff (aussi connu comme le Arms Park) – bien que ce stade soit essentiellement destiné au rugby. Il laisse la place en 2000 au Millennium Stadium, un stade moderne de 74 500 places, qui devient dès lors le stade de résidence des équipes nationales de football et de rugby. Lors du premier match qui y est organisé, le contre la Finlande, la sélection fixe son record d'affluence à domicile à 65 614 spectateurs[45].

Cependant, la baisse rapide des affluences pour les matchs de football conduit la fédération à organiser les matchs moins prestigieux dans des stades plus modestes, notamment le City Stadium de Cardiff, le Liberty Stadium de Swansea et le Parc y Scarlets à Llanelli[46].

Stades de la sélection galloise, utilisés trois fois et plus[47]
Stade Ville Nb de matchs Date du premier match Adversaire Résultat Date du dernier match Adversaire Résultat
Racecourse Ground Wrexham 93 Écosse 0-2 Norvège 3-0
Ninian Park Cardiff 87 Écosse 2-2 [note 2] Biélorussie 3-2
Millennium Stadium Cardiff 36 Finlande 1-2 Angleterre 0-2
The National Stadium Cardiff 20 Allemagne 0-0 [note 2] Belgique 1-2
Vetch Field (en) Swansea 18 Irlande 2-1 [note 2] Finlande 2-2
Cardiff City Stadium Cardiff 18 Écosse 3-0 Pays-Bas 2-3
Liberty Stadium Swansea 7 Slovénie 0-0 Croatie 1-2
The Arms Park Cardiff 6 Angleterre 9-1 Angleterre 1-0
Anfield Liverpool (Angleterre) 3 Écosse 0-2 Danemark 0-2
Parc y Scarlets Llanelli 3 Estonie 1-0 Bosnie-Herzégovine 0-2
Tableau mis à jour en .

Personnalités

Sélectionneurs

De son premier match en 1876 à 1954, la sélection du pays de Galles ne dispose pas d'un sélectionneur unique appointé, mais fonctionne avec un conseil de sélection, réunissant plusieurs entraîneurs et le capitaine de la sélection. En 1954, le Gallois Walley Barnes (en) est le premier à être nommé officiellement sélectionneur. Chris Coleman est, en 2012, le 12e entraîneur à être chargé de ce poste. Tous sont Gallois, à l'exception de Mike Smith (de 1974 à 1979 puis en 1994-1995), et son successeur Bobby Gould (de 1995 à 1999).

L'entraîneur ayant connu la plus grande longévité comme sélectionneur est le Gallois Dave Bowen, de 1964 à 1974. Il dirige 53 matchs, pour seulement dix victoires. Son pourcentage de succès, inférieur à 20 %, est le plus faible de l'histoire de la sélection. A contrario, le sélectionneur ayant remporté le plus de victoires est John Toshack, avec 22 succès en 54 matchs.

Jimmy Murphy et Chris Coleman sont les deux seuls à avoir conduit leur sélection jusqu'à une phase finale d'un grand tournoi : Murphy atteint les quarts de finale de la Coupe du monde 1958, tandis que Coleman qualifie son équipe en demi-finale de l'Euro 2016.

Statistiques des sélectionneurs du pays de Galles[48],[49]
Entraîneur Période Premier match Dernier match J G N P bp bc %V
Walley Barnes (en)1954-1955 contre l'Autriche contre l'Irlande du Nord 9 2 1 6 10 17 22
Jimmy Murphy1956-1964 contre l'Écosse contre l'Écosse 43 11 13 19 59 79 26
Trevor Morris1964 (intérim) contre l'Irlande du Nord 1 0 0 1 2 3 0
Dave Bowen1964-1974 contre l'Écosse contre l'Irlande du Nord 53 10 13 30 49 84 20
Mike Smith1974-1979 contre l'Autriche contre la Turquie 40 15 11 14 49 39 38
Mike England1979-1987 contre l'Angleterre contre la Tchécoslovaquie 56 21 18 17 68 52 38
David Williams (en)1988 (intérim) contre la Yougoslavie 1 0 0 1 1 2 0
Terry Yorath1988-1993 contre la Suède contre la Roumanie 41 16 8 17 48 54 39
John Toshack1994 contre la Norvège 1 0 0 1 1 3 0
Mike Smith1994-1995 contre la Suède contre la Moldavie 10 3 1 6 9 19 30
Bobby Gould1995-1999 contre l'Allemagne 5 juine 1999 contre l'Italie 24 7 4 13 32 47 29
Mark Hughes1999-2004 contre la Belgique contre la Pologne 41 11 15 15 46 49 27
John Toshack2005-2010 contre la Hongrie contre le Montenegro 53 22 8 23 61 56 42
Brian Flynn2010 (intérim) contre la Bulgarie contre la Suisse 2 0 0 2 1 5 0
Gary Speed2010-2011 contre l'Irlande contre la Norvège 10 5 0 5 13 13 50
Chris Coleman2012-2017 contre le Costa Rica contre le Panama 41 16 9 16 46 51 39
Tableau mis à jour le . En gras, les entraîneurs ayant qualifié leur sélection pour un tournoi majeur.

Joueurs emblématiques

Ryan Giggs sous le maillot gallois, au Racecourse Ground en 2004.
Aaron Ramsey, Gareth Bale, Robert Earnshaw et Craig Bellamy avec le pays de Galles en 2012.

Si John Charles, Ian Rush, Ryan Giggs et Gareth Bale sont généralement présentés comme les joueurs les plus célèbres de l'histoire de la sélection galloise[50],[51],[52],[53], une des premières grands vedettes du football gallois est Billy Meredith, un ailier droit qui fait carrière à Manchester City et Manchester United, et qui débute en sélection en 1895[3].

Charles, défenseur devenu attaquant, est la vedette de la sélection qui atteint les quarts de finale de la Coupe du monde en 1958. C'est généralement son nom qui apparaît en tête des joueurs gallois dans les classements des meilleurs joueurs de football du XXe siècle[54]. Il est en 1959 le premier Gallois à être nommé sur le podium du Ballon d'or, trophée récompensant le meilleur joueur de l'année - aucun autre compatriote ne l'a été depuis. Lors de la Coupe du monde de 1958, deux des quatre buts gallois sont inscrits par son coéquipier Ivor Allchurch.

Ian Rush et Ryan Giggs, deux joueurs emblématiques du Liverpool FC et de Manchester United, sont tour à tour les leaders techniques de la sélection, à dix ans d'intervalle, du milieu des années 1980 au milieu des années 2000. Ils tentent de hisser la sélection jusqu'à la phase finale des grandes compétitions internationales, en vain. Rush est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection avec 28 réalisations en 73 sélections. Il a pour partenaires notables le gardien de but Neville Southall, qui détient le record du nombre de sélections avec le pays de Galles, et l'attaquant Dean Saunders. Sélectionné pendant seize années, Giggs ne compte pourtant « que » 64 capes, car il décline pratiquement toutes les convocations à des matchs amicaux afin d'éviter les blessures[55],[56]. Il a pour compagnon régulier en sélection un autre attaquant, Craig Bellamy.

Gareth Bale, plus jeune Gallois à faire ses débuts et à marquer en sélection (à respectivement 16 et 17 ans, au cours de l'année 2006), est considéré au début des années 2010 comme l'un des meilleurs attaquants du monde. Le montant de son transfert au Real Madrid en 2013 fait particulièrement sensation[57]. Il contribue activement à la qualification de la sélection pour l'Euro 2016, la première phase finale disputée par la sélection galloise depuis 1958[58].

Meilleurs buteurs
ButsJoueurPériodeMatches
33Gareth Bale2006-85
28Ian Rush1980-199673
23Trevor Ford1942-195738
23Ivor Allchurch1951-196668
22Dean Saunders1986-200175
18Craig Bellamy1998-201379
16Robert Earnshaw2002-201258
16Cliff Jones1954-197059
16Mark Hughes1984-199972
15John Charles1950-196538

Statistiques arrêtées au . En gras les joueurs en activité.

Sélection actuelle

Effectif et encadrement de l'équipe du pays de Galles au 30 mars 2021
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1 G Hennessey, WayneWayne Hennessey 12 654 24/1/1987 (34 ans) 95 0 Crystal Palace 2007
12 G Ward, DannyDanny Ward 10 313 22/6/1993 (28 ans) 12 0 Leicester City 2016
21 G Davies, AdamAdam Davies 10 653 17/7/1992 (29 ans) 2 0 Stoke City 2019
2 D Gunter, ChrisChris Gunter 15 336 21/9/1979 (41 ans) 100 0 Charlton Athletic 2007
3 D Williams, NecoNeco Williams 7 461 13/4/2001 (20 ans) 9 1 Liverpool FC 2020
4 D Lawrence, JamesJames Lawrence 10 617 22/8/1992 (29 ans) 9 0 FC St. Pauli 2018
5 D Cabango, BenBen Cabango 7 779 30/5/2000 (21 ans) 3 0 Swansea City 2020
6 D Rodon, JoeJoe Rodon 8 730 22/10/1997 (23 ans) 12 0 Tottenham Hotspur 2019
14 D Roberts, ConnorConnor Roberts 9 490 23/9/1995 (25 ans) 25 1 Swansea City 2018
17 D Norrington-Davies, RhysRhys Norrington-Davies 8 913 22/4/1997 (24 ans) 4 0 Stoke City 2020
22 D Mepham, ChrisChris Mepham 8 716 5/11/1997 (23 ans) 16 0 AFC Bournemouth 2018
8 M Williams, JonathanJonathan Williams 10 204 9/10/1993 (27 ans) 27 1 Cardiff City 2013
10 M Wilson, HarryHarry Wilson 8 944 22/3/1997 (24 ans) 24 5 Cardiff City 2013
15 M Ampadu, EthanEthan Ampadu 7 672 14/9/2000 (21 ans) 22 0 Sheffield United 2017
16 M Morrell, JoeJoe Morrell 9 022 3/1/1997 (24 ans) 14 0 Luton Town 2019
18 M Sheehan, JoshJosh Sheehan 9 838 10/10/1994 (26 ans) 2 0 Newport County 2020
19 M Smith, MatthewMatthew Smith 7 969 22/11/1999 (21 ans) 13 0 Doncaster Rovers 2018
20 M James, DanielDaniel James 8 711 10/11/1997 (23 ans) 19 4 Manchester United 2018
23 M Levitt, DylanDylan Levitt 7 608 17/11/2000 (20 ans) 6 0 NK Istra 1961 2020
7 A Lawrence, TomTom Lawrence 10 108 13/1/1994 (27 ans) 23 3 Derby County 2015
9 A Johnson, BrennanBrennan Johnson 7 421 23/5/2001 (20 ans) 2 0 Lincoln City 2020
11 A Bale, GarethGareth Bale 11 750 16/7/1989 (32 ans) 90 33 Tottenham Hotspur 2006
13 A Moore, KiefferKieffer Moore 10 631 8/8/1992 (29 ans) 15 5 Cardiff City 2019
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Entraîneur(s) des gardiens
  • Tony Roberts

Médecin(s):

Kinésithérapeute(s):

Masseur(s):


Légende

Notes et références

Notes

  1. Le pays de Galles et l'ensemble des autres nations britanniques sont représentées par l'équipe de Grande-Bretagne car elles ne sont pas membres du CIO.
  2. Le National Stadium est fermé en 1997 (pour laisser place au Millennium Stadium), le Vetch Field (en) en 2005, le Ninian Park en 2009.

Références

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  9. Paul DIETSCHY, Histoire du football, EDI8, , 655 p. (ISBN 978-2-262-04841-9, lire en ligne), « Un mètre étalon britannique à réviser ? »
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  37. Non qualifié pour la phase finale (de 1960 à 1976, le tournoi ne comprend que les demi-finales, le match pour la troisième place et la finale).
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Liens externes

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