Équipe du Pérou de football

L'équipe du Pérou de football (Selección de fútbol de Perú en espagnol) est constituée par une sélection des meilleurs joueurs péruviens, sous l'égide de la Fédération péruvienne de football.

Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe du Pérou féminine de football.

Équipe du Pérou
Généralités
Confédération CONMEBOL
Couleurs blanc et rouge
Surnom La Bicolor
La Blanquirroja
La Rojiblanca
Los Incas
Stade principal Estadio Nacional
Classement FIFA 21e (16 septembre 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Ricardo Gareca
Capitaine Paolo Guerrero
Plus sélectionné Roberto Palacios (128)
Meilleur buteur Paolo Guerrero (38)
Rencontres officielles historiques
Premier match 0-4, Uruguay ()
Plus large victoire 9-1, Équateur ()
Plus large défaite 7-0, Brésil ()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 5
Quarts de finale en 1970 et 1978 (gr. 2nd tour)
Copa América Phases finales : 33
Vainqueur en 1939 et 1975
Jeux olympiques Participations : 2
Quarts de finale en 1936

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Éliminatoires de la Coupe du monde de football 2022 : zone Amérique du Sud

La Blanquirroja, l'un de ses surnoms, participe à cinq phases finales de Coupe du monde et parvient à se hisser dans le top 8 à deux reprises (quarts-de-finale en 1970 et 2e tour en 1978). En Copa América, elle remporte le tournoi deux fois (1939 et 1975) et atteint la finale en 2019.

Historiquement, le Pérou joue ses rencontres à domicile à l'Estadio Nacional de Lima, mais évolue parfois à l'Estadio Monumental. Les Incas ont atteint leur meilleure position au classement FIFA en en se hissant dans le top 10 mondial.

Histoire

Premier match (1927)

La Fédération péruvienne de football est fondée en 1922. Affiliée à la FIFA depuis 1924, elle intègre la CONMEBOL l'année suivante. Le premier match officiel de l'équipe du Pérou a lieu à Lima le en Championnat sud-américain des nations, contre l’Uruguay, et se solde par une défaite (0-4).

Coupe du monde de 1930

Le Pérou prend part à la première Coupe du monde de football en 1930 en Uruguay sous les ordres de l'Espagnol Francisco Bru. Placé dans le groupe C, composé de la Roumanie et de l’Uruguay, le Pérou entame la compétition par une défaite (1-3) face aux Roumains, le , match au cours duquel le Péruvien Plácido Galindo est renvoyé aux vestiaires à la 70e min. : il rentre dans les annales en devenant le premier joueur expulsé de l'histoire de la Coupe du monde[2]. La Blanquirroja ne peut éviter une deuxième défaite face au pays hôte (0-1) et quitte le tournoi dès le 1er tour avec un seul but marqué, œuvre de Luis de Souza Ferreira.

Jeux olympiques de 1936

Lors des Jeux olympiques de 1936 à Berlin, le Pérou atteint les demi-finales après avoir vaincu la Finlande (7-3) et l’Autriche (4-2). Au cours de ce dernier match, les Péruviens menés 0-2 parviennent à égaliser 2-2 et s’imposent en prolongations dans une ambiance très confuse, où des spectateurs péruviens auraient envahi la pelouse, situation ayant permis que les joueurs marquent les deux buts de la victoire[3]. L'Autriche décide de porter plainte auprès de la FIFA qui ordonne de rejouer le match à huis clos. Le gouvernement péruvien proteste et toute la délégation péruvienne abandonne les Jeux olympiques, laissant à l’Autriche la voie libre pour disputer les demi-finales.

Malgré la controverse, le Pérou fait connaître aux yeux du monde entier une génération exceptionnelle de joueurs tels que Alejandro Villanueva et Teodoro Fernández, qui avaient déjà fait une tournée en Europe entre 1933 et 1934 au sein de l'équipe du Chili-Pérou.

Copa América 1939

Sous la houlette du célèbre entraîneur anglais Jack Greenwell, le Pérou remporte les Jeux bolivariens en 1938 et s'apprête à accueillir la quinzième édition de la Copa América se tenant à Lima, du 15 janvier au avec pour pays participants - outre le Pérou - le Chili, l'Équateur, le Paraguay et l'Uruguay.

Les Incas confirment leurs bonnes prestations tant aux JO de Berlin qu'aux Jeux bolivariens et remportent leur premier titre continental en battant leurs quatre adversaires. Le meilleur buteur de cette compétition est Lolo Fernández, avec 7 buts, suivi de Jorge Alcalde (5 buts).

De 1940 à 1970 : trente ans sans résultats majeurs

De 1940 à 1970, l’équipe du Pérou cherche à revenir sur la scène internationale, sans grand succès puisqu'elle ne participe à aucune Coupe du monde, malgré des joueurs de talent comme Valeriano López, Alberto Terry, Miguel Loayza, Juan Joya, Óscar Gómez Sánchez, Félix Castillo, Víctor Benítez ou Juan Seminario.

Animatrice des éditions de la Copa América, elle monte sur le podium à deux reprises (3e place en 1949 et 1955), mais la meilleure performance du Pérou au cours de cette période reste la participation de l'équipe olympique aux JO de 1960 à Rome où elle est éliminée au 1er tour.

Le deuxième âge d'or du football péruvien (1970-1982)

C'est dans les années 1970 que le Pérou va faire parler de lui au niveau mondial. Entre 1970 et 1982, une génération dorée de footballeurs va permettre au Pérou de se qualifier à trois reprises (sur quatre possibles) pour la phase finale de la Coupe du monde (en 1970, 1978 et 1982) et de gagner la Copa América en 1975. Cela faisait 40 ans que le Pérou ne s’était plus qualifié à une Coupe du monde.

En 1970 l’équipe du Pérou termine deuxième du groupe 4, composé du Maroc, de la RFA et de la Bulgarie, avec deux victoires (3-0 contre le Maroc, 3-2 contre la Bulgarie) et une défaite (1-3 contre la RFA) et se qualifie pour les quarts de finale où elle tombe contre le futur vainqueur, le Brésil, dans un match disputé (2-4). Le Pérou sort par la grande porte en révélant au monde un joueur d'une qualité rare, Teófilo Cubillas. Le Pérou échoue face au Chili en qualifications à la Coupe du monde de football 1974, mais participe à celle de 1978, fort d’une Copa América gagnée trois ans plus tôt : victoire en finale contre la Colombie et second trophée sud-américain remporté, 36 ans après le premier.

Au Mundial 1978, le Pérou termine premier de son groupe au premier tour avec deux victoires (3-1 contre l’Écosse et 4-1 contre l’Iran) et un match nul contre la tête de série, les Pays-Bas (0-0). Au second tour par contre, le Pérou perd ses trois matchs de poule contre le Brésil (0-3), la Pologne (0-1), et surtout l’Argentine, qui lui inflige une véritable correction lors de l'ultime rencontre (0-6), décisive pour les Argentins tandis que les Péruviens sont déjà éliminés au coup d'envoi et condamnés à terminer à l'une des deux dernières places du groupe. Ce dernier match ne manque pas de susciter la polémique. On se souvient surtout de Ramón Quiroga, gardien argentin naturalisé péruvien, encaissant six buts contre l'Argentine. Une équipe argentine qui avait justement besoin d'une victoire par quatre buts d'écart pour arracher la première place qualificative pour la finale au Brésil à la différence de buts. Dès lors, de nombreux soupçons planent sur ce match. Les origines argentines de Quiroga sont notamment mises en avant. Aucune trace d'un éventuel arrangement ne peut cependant être mise en évidence, d'autant que, avant de s'effondrer en seconde période face à des Argentins euphoriques, l'équipe péruvienne est entreprenante et se crée deux occasions très nettes d'ouvrir le score en première mi-temps... La controverse autour de ce match étrange n'a jamais tout à fait cessé[4].

À la Coupe du monde 1982, le Pérou ne confirme pas les performances passées. Dans le groupe 1, après un 0-0 contre le Cameroun et un 1-1 contre l'Italie (future championne du tournoi), il s’incline lourdement contre la Pologne (5 buts à 1) lors du dernier match décisif, et termine à la dernière place de sa poule. 1982 est la dernière apparition du Pérou à la Coupe du monde avant 2018.

Teófilo Cubillas, meilleur joueur sud-américain en 1972, était le symbole de cette génération marquant l’apogée du football péruvien mais on peut également citer César Cueto, Hugo Sotil, Héctor Chumpitaz, Julio César Uribe ou Juan Carlos Oblitas. Avec 10 buts inscrits, Cubillas reste le meilleur buteur péruvien en phase finale de Coupe du monde, très loin devant Alberto Gallardo (2 buts).

Années 1980 et 1990

Durant cette période, le Pérou ne parvient pas à retrouver la phase finale de la Coupe du monde mais réalise toutefois une bonne campagne qualificative à l'occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 1998 où l'équipe entraînée par l'ancien international Juan Carlos Oblitas n'est éliminée qu'à la différence de buts derrière le Chili[5].

En Copa América, l’équipe du Pérou est fantasque oscillant entre le 1er tour et les demi-finales. Ainsi elle atteint sa meilleure performance en 1983 en se hissant à la troisième place, mais est éliminée dès le premier tour en 1987, 1989, 1991 et 1995. En 1993 elle s’arrête en quarts de finale, battue par le Mexique (2-4). Mais à la Copa América 1997, elle termine deuxième de son groupe, juste derrière la Bolivie. En quarts de finale, elle élimine l’Argentine 2 buts à 1. La demi-finale reste historique puisque le Brésil atomise le Pérou, le , 7 buts à 0[6], ce qui constitue la plus large défaite péruvienne de tous les temps. L’équipe termine quatrième de la compétition en s’inclinant contre le Mexique (0-1). Enfin en 1999, les Péruviens sont éliminés en quarts de finale toujours par le Mexique qui s'impose aux tirs au but (3-3, 3 tab 2).

Années 2000

La Blanquirroja à la Copa América 2007

L’équipe du Pérou ne réussit pas à s'imposer sur le plan international malgré l'éclosion de quelques joueurs de talent comme Claudio Pizarro (Werder Brême), Paolo Guerrero (Hambourg SV), Nolberto Solano (West Ham), Juan Manuel Vargas (AC Fiorentina), Jefferson Farfán (Schalke 04) ou encore Roberto Palacios (Sporting Cristal).

En effet, le Pérou ne participe toujours pas à la Coupe du monde (éliminations en phase qualificative en 2002, 2006 et 2010) alors qu'en Copa América, il est éliminé trois fois d'affilée au stade des quarts de finale en 2001, 2004 (édition qu'il organisait) et 2007.

L'ère Markarián (2010-2013)

Une nouvelle ère s'ouvrit en septembre 2010 avec l'arrivée du prestigieux coach uruguayen Sergio Markarián à la tête de la sélection. Pour son premier tournoi international, la Copa América 2011, le Pérou atteignit les demi-finales et s'octroya même la 3e place, performance qui n'avait plus été réalisée depuis 1983.

Néanmoins, à deux journées de la fin des éliminatoires, le Pérou fut éliminé de la course à la Coupe du monde 2014, compétition à laquelle il n'a plus participé depuis 1982[7]. Sergio Markarián annonça son départ de la sélection péruvienne à la fin des qualifications[8] dont le dernier match contre la Bolivie, à Lima, le , s'est disputé à huis clos en raison d'une sanction disciplinaire de la FIFA[9].

Copas América 2015 et 2016

Le , l'ancien assistant de Sergio Markarián, Pablo Bengoechea, est nommé sélectionneur pour un bail de 9 mois jusqu'en [10]. Il est relevé de ses fonctions à la fin de son bail par le nouveau président de la Fédération péruvienne de football, Edwin Oviedo, qui finit par introniser l'Argentin Ricardo Gareca à la tête de la sélection le [11]. Ce dernier s'illustre à l'occasion de la Copa América 2015, disputée au Chili, en emmenant l'équipe péruvienne sur le podium, rééditant la performance de son prédécesseur Markarián, quatre ans plus tôt[12].

Un an plus tard, lors de la Copa América Centenario, le Pérou obtient une qualification houleuse pour les quarts-de-finale en éliminant le Brésil (1-0) avec un but de la main de Raúl Ruidíaz à un quart d'heure de la fin du match[13]. Opposés à la Colombie, les Péruviens font preuve de rigueur défensive et tiennent en échec les Cafeteros 0-0. La séance de tirs au but leur est cependant défavorable et ils s'inclinent 4 tab 2 en ratant de peu une troisième qualification consécutive en demi-finales de la Copa América.

Coupe du monde 2018

Le Pérou confirme les bons résultats entrevus lors de la Copa América à l'occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 où il enchaîne quelques résultats probants: victoires contre l'Équateur et l'Uruguay à Lima (2-1 à chaque fois), succès en Bolivie 0-3 (sur tapis vert)[14] et surtout victoires historiques à l'extérieur, 1-4 à Asuncion contre le Paraguay puis 1-2 contre l'Équateur à Quito[15]. Après deux matchs nuls consécutifs, 0-0 contre l'Argentine à Buenos Aires puis 1-1 devant la Colombie à domicile, la Blanquirroja accroche la 5e place lui permettant de disputer un barrage intercontinental face à la Nouvelle-Zélande, vainqueur de la zone Océanie[16]. Cette bonne campagne de qualification au Mondial a une incidence au niveau du classement FIFA puisque le Pérou se hisse dans le top 10 du classement d' et atteint ainsi son meilleur rang historique[17].

En battant la Nouvelle-Zélande 2-0 au Stade National de Lima, le , le Pérou décroche le 32e et dernier sésame pour la Coupe du monde 2018 (0-0 à l'aller) et revient dans l'élite du football mondial après 36 ans d'absence à ce niveau[18]. Placés dans le groupe C de la phase finale du tournoi planétaire, les Péruviens sont opposés à la France, l'Australie et le Danemark[19]. Auteurs de bonnes prestations face aux Danois et aux Français, et malgré l'écrasante présence de leurs supporters en tribunes[20], les Incas s'inclinent deux fois par la plus petite des marges devant leurs homologues européens et sont éliminés prématurément du Mondial. Néanmoins, une dernière victoire 2-0 face à l'Australie (buts d'André Carrillo et Paolo Guerrero) leur permet de sortir la tête haute du tournoi.

Copas América 2019 et 2021

L'année post-mondial s'avère compliquée pour la Blanquirroja, qui subit six défaites en dix matchs amicaux avec 15 buts encaissés. Placée dans le groupe A de la Copa América 2019, elle est accrochée par le Venezuela qui obtient le nul (0-0) en infériorité numérique. Ce match est marqué par l'intervention du VAR qui annule logiquement deux buts aux Péruviens[21]. Après une victoire 3-1 face à la Bolivie, ils s'inclinent lourdement devant les hôtes brésiliens sur un score de cinq buts à zéro: il s'agit de la pire défaite subie par le Pérou lors de l'ère Gareca[22]. Néanmoins, cette défaite n'entrave pas la qualification pour les quarts-de-finale où les Incas accrochent la Celeste (0-0) et finissent par s'imposer aux tirs au but (5 tab 4)[23].

Lors de la demi-finale, le Pérou retrouve son vieux rival chilien pour une nouvelle édition du Clásico del Pacífico où les Péruviens s'imposent logiquement en endossant trois buts (Edison Flores, Yoshimar Yotún et Paolo Guerrero) au double tenant du titre. Cette victoire propulse le Pérou en finale du tournoi continental, 44 ans après le sacre de 1975[24]. Cependant, les Incas ne peuvent empêcher le Brésil de s'imposer 3-1 au Stade Maracanã[25].

Le Pérou retrouve le Brésil – à nouveau hôte de la compétition – lors de la phase de groupes de la Copa América 2021. La Canarinha inflige une sévère défaite aux Péruviens (4-0). Ces derniers se ressaisissent en battant la Colombie et le Venezuela 2-1 et 1-0 respectivement, et en tenant en échec 2-2 l'Équateur (qui menait 2-0 à la fin des 45 premières minutes). La Blanquirroja se qualifie pour les quarts de finale comme deuxième du groupe B, derrière le Brésil. Le Pérou maintient ainsi une spectaculaire série de qualifications consécutives en quarts de finale du tournoi continental (dix au total depuis 1997)[26]. Mieux encore, en éliminant le Paraguay aux tirs au buts (3-3, 4-3tab) lors de cette dernière instance, les Péruviens retrouvent le dernier carré du tournoi sud-américain pour la quatrième fois sur les cinq dernières éditions.

Battu une fois de plus par le Brésil (0-1) – il s'agit de la quatrième défaite de rang face aux Cariocas en Copa América – le Pérou voit son parcours s'arrêter en demi-finale. Néanmoins, cette édition 2021 de la Copa América voit l'avènement de Gianluca Lapadula, footballeur italo-péruvien qui s'érige comme l'une des révélations du tournoi[27].

Résultats

Parcours en Coupe du monde

Parcours de l'équipe du Pérou en Coupe du monde
Année Position Année Position Année Position
1930 1er tour 1970 Quart de finale 2002 Tour préliminaire
1934 Non inscrit 1974 Tour préliminaire 2006 Tour préliminaire
1938 Non inscrit 1978 2e tour 2010 Tour préliminaire
1950 Tour préliminaire 1982 1er tour 2014 Tour préliminaire
1954 Tour préliminaire 1986 Tour préliminaire 2018 1er tour
1958 Tour préliminaire 1990 Tour préliminaire 2022 Qualifications en cours
1962 Tour préliminaire 1994 Tour préliminaire 2026 À venir
1966 Tour préliminaire 1998 Tour préliminaire

Parcours en Copa América

Parcours de l'équipe du Pérou en Copa América
Année Position Année Position Année Position
1916 Non inscrit 1942 Cinquième 1987 1er tour
1917 Non inscrit 1945 Non inscrit 1989 1er tour
1919 Non inscrit 1946 Non inscrit 1991 1er tour
1920 Non inscrit 1947 Cinquième 1993 Quart de finale
1921 Non inscrit 1949 Troisième 1995 1er tour
1922 Non inscrit 1953 Cinquième 1997 Demi-finale (4e)
1923 Non inscrit 1955 Troisième 1999 Quart de finale
1924 Non inscrit 1956 Sixième 2001 Quart de finale
1925 Non inscrit 1957 Quatrième 2004 Quart de finale
1926 Non inscrit 1959 Quatrième 2007 Quart de finale
1927 Troisième 1959 Non inscrit 2011 Demi-finale (3e)
1929 Quatrième 1963 Cinquième 2015 Demi-finale (3e)
1935 Troisième 1967 Non inscrit 2016 Quart de finale
1937 Sixième 1975 Vainqueur 2019 Finaliste
1939 Vainqueur 1979 Demi-finale 2021 Demi-finale (4e)
1941 Quatrième 1983 Demi-finale 2024 À venir

Parcours en Championnat panaméricain

Parcours en Gold Cup

Palmarès

Compétitions officielles

Trophées divers

  • Copa Mariscal Sucre (1) :
    • Vainqueur en 1973[28].
  • Copa 75 Aniversario de la FPF (1) :
    • Vainqueur en 1997.

Statistiques

Nations rencontrées

Bilan du Pérou face aux sélections affrontées plus de 20 fois[note 6]
Adversaire Victoires Matchs nuls Défaites Total
Chili23144582
Uruguay15163768
Colombie16222159
Paraguay16152354
Argentine5143352
Équateur21141651
Brésil593650
Bolivie23121348
Venezuela226836
Mexique981128

Les dix équipes nationales rencontrées plus de vingt fois font exclusivement partie du continent américain, le Mexique étant la seule équipe ne faisant pas partie de la CONMEBOL.

Rivalités

Le rival historique du Pérou reste sans conteste le Chili dont les confrontations portent le nom de Clásico del Pacífico. C'est aussi l'adversaire le plus souvent rencontré (à 82 reprises). Une autre rivalité de moindre intensité est celle qui l'oppose à l'Équateur.

Records

En termes de résultats records, la plus large victoire du Pérou a eu lieu le contre l'Équateur, lors des Jeux bolivariens de 1938, sur le score de 9-1.

Sa plus large défaite est enregistrée le en demi-finales de la Copa América 1997, aux mains du Brésil, qui l'écrase 7-0.

Classement FIFA

Le Pérou a connu son meilleur classement FIFA en en se hissant à la 10e place alors que son plus mauvais classement est une 91e place atteinte en . Sa meilleure progression a lieu en avec un gain de 25 places au classement mondial alors qu'en , il a enregistré son plus fort recul en perdant 33 places. Depuis sa création, le classement moyen du Pérou se situe autour du 52e rang[29].

Classement FIFA de l'équipe du Pérou (1993-2007)
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Classement mondial 737269543872424543827466667063
Classement sud-américain 989988678888889
Classement FIFA de l'équipe du Pérou (2008-2020)
Année 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Classement mondial 75686835463953471911202125
Classement sud-américain 101096987864666

Légende du classement mondial :

  • de 1 à 25
  • de 26 à 50
  • de 51 à 211

Légende du classement sud-américain :

  • de 1 à 3
  • de 4 à 7
  • de 8 à 10

Personnalités historiques

Équipe actuelle

Liste des 26 convoqués en équipe du Pérou pour la Copa América 2021.
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1 G Pedro Gallese, Pedro Gallese  11 470 23/4/1990 (31 ans) 68 0 Orlando City SC 2014
12 G Carlos Cáceda, Carlos Cáceda 10 948 27/9/1991 (29 ans) 6 0 FBC Melgar 2016
21 G José Carvallo, José Carvallo 12 984 1/3/1986 (35 ans) 7 0 Universitario 2007
2 D Luis Abram, Luis Abram 9 334 27/2/1996 (25 ans) 26 1 Vélez Sarsfield 2016
3 D Aldo Corzo, Aldo Corzo 11 808 20/5/1989 (32 ans) 34 0 Universitario 2009
4 D Anderson Santamaría, Anderson Santamaría 10 843 10/1/1992 (29 ans) 18 0 CF Atlas 2017
5 D Miguel Araujo, Miguel Araujo 9 825 24/10/1994 (26 ans) 19 0 FC Emmen 2014
6 D Miguel Trauco, Miguel Trauco 10 614 26/8/1992 (29 ans) 55 0 AS Saint-Étienne 2014
8 D Marcos López, Marcos López 7 972 20/11/1999 (21 ans) 6 0 San José Earthquakes 2018
15 D Christian Ramos, Christian Ramos 12 005 4/11/1988 (32 ans) 77 3 Univ. César Vallejo 2009
16 D Renzo Garcés, Renzo Garcés 9 228 12/6/1996 (25 ans) 0 0 Univ. César Vallejo
999 D Alexander Callens, Alexander Callens 10 728 4/5/1992 (29 ans) 13 1 New York City FC 2013
999 D Jhilmar Lora, Jhilmar Lora 7 633 24/10/2000 (20 ans) 0 0 Sporting Cristal
7 M Martín Távara, Martín Távara 8 212 25/3/1999 (22 ans) 0 0 Sporting Cristal
8 M Sergio Peña, Sergio Peña 9 486 28/9/1995 (25 ans) 11 0 FC Emmen 2017
10 M Christian Cueva, Christian Cueva 10 891 23/11/1991 (29 ans) 72 11 Al-Fateh SC 2011
13 M Renato Tapia, Renato Tapia 9 548 28/7/1995 (26 ans) 58 4 Celta de Vigo 2015
18 M André Carrillo, André Carrillo 11 053 14/6/1991 (30 ans) 72 9 Al-Hilal FC 2011
19 M Yoshimar Yotún, Yoshimar Yotún 11 486 7/4/1990 (31 ans) 98 3 Cruz Azul 2011
20 M Raziel García, Raziel García 10 076 15/2/1994 (27 ans) 0 0 Cienciano
28 M Alexis Arias, Alexis Arias 9 410 13/12/1995 (25 ans) 2 0 FBC Melgar 2019
999 M Wilder Cartagena, Wilder Cartagena 9 856 23/9/1994 (26 ans) 6 0 Godoy Cruz 2017
9 A Gianluca Lapadula, Gianluca Lapadula 11 545 7/2/1990 (31 ans) 4 0 Benevento Calcio 2020
11 A Alex Valera, Alex Valera 9 255 16/5/1996 (25 ans) 0 0 Universitario
14 A Santiago Ormeño, Santiago Ormeño 10 087 4/2/1994 (27 ans) 0 0 Club León
20 A Luis Iberico, Luis Iberico 8 624 6/2/1998 (23 ans) 1 0 FBC Melgar 2021
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Néstor Bonillo
Entraîneur(s) des gardiens
  • Alfredo Honores
Médecin(s)
  • Julio Segura



Légende

Équipe type

Le 11 de départ face à la Colombie (match de classement CA 2021)

Principaux joueurs (tous les temps)

en gras = joueur encore en activité

Records

Chiffres au [30].

Joueurs les plus capés (plus de 90 matchs)
SélectionsJoueurPériodeButs
128Roberto Palacios1992-201219
108Yoshimar Yotún2011-en cours5
106Paolo Guerrero2004-en cours38
105Héctor Chumpitaz1965-19813
101Jorge Soto1992-20059
98Luis Advíncula2010-en cours2
97Jefferson Farfán2003-en cours27
97Juan José Jayo1994-20081
95Nolberto Solano1994-200920
Meilleurs buteurs (plus de 20 buts)
ButsJoueurPériodeMatches
38Paolo Guerrero2004-en cours106
27Jefferson Farfán2003-en cours97
26Teófilo Cubillas1968-198281
24Teodoro Fernández1935-194732
20Claudio Pizarro1999-201685
20Nolberto Solano1994-200995

Sélectionneurs

Mis à jour le .

Nom Période J G N D % Victoires Nº Titres
Pedro Olivieri 1927 3 1 0 2 33.33
Julio Borelli 1929 3 0 0 3 0.00
Francisco Bru 1930 2 0 0 2 0.00
Telmo Carbajo 1935 3 1 0 2 33.33
Alberto Denegri 1936-1937 7 3 1 3 42.86
Jack Greenwell 1938-1939 8 8 0 0 100.00 2
Domingo Arrillaga 1941 7 1 2 4 14.29
Ángel Fernández 1942 6 1 2 3 16.67
José Arana 1947 7 2 2 3 28.57
Arturo Fernández 1949 7 5 0 2 71.43
Alfonso Huapaya 1952 5 2 1 2 40.00
William Cook 1953 4 1 2 1 25.00
Ángel Fernández 1953 4 2 0 2 50.00
Juan Valdivieso 1954-1955 7 3 2 2 42.86
Arturo Fernández 1956 10 1 3 6 10.00
György Orth 1957-1961 18 6 4 8 33.33
Marcos Calderón 1961 2 0 1 1 0.00
Jaime de Almeyda 1962 1 0 0 1 0.00
Juan Valdivieso 1963 6 2 1 3 33.33
Marcos Calderón 1965 7 2 0 5 28.57
José Gomes Nogueira 1966 2 0 0 2 0.00
Marcos Calderón 1967 4 1 1 2 25.00
Didi 1968-1970 38 14 9 15 36.84
Alejandro Heredia 1971 4 1 1 2 25.00
Lajos Baróti 1972 6 0 2 4 0.00
Roberto Scarone 1972-1973 18 9 2 7 50.00
Marcos Calderón 1975 13 8 1 4 61.53 1
Alejandro Heredia 1976 4 0 2 2 0.00
Marcos Calderón 1977-1978 24 9 6 9 37.50
José Chiarella 1979 10 3 2 5 30.00
Juan José Tan 1980 1 0 1 0 0.00
Marcos Calderón[note 7] 1980 1 0 1 0 0.00
Alejandro Heredia 1981 3 0 0 3 0.00
Tim 1981-1982 14 6 5 3 42.85
Juan José Tan 1983 12 2 5 5 16.67
Moisés Barack 1984-1985 16 6 6 4 37.50
Roberto Chale 1985 8 2 2 4 25.00
Luis Cruzado[note 8] 1986 2 1 0 1 50.00
Manuel Mayorga 1986 1 0 0 1 0.00
Fernando Cuéllar 1987 5 1 2 2 20.00
José Fernández 1988-1989 6 0 2 4 0.00
Pepe 1989 16 2 5 9 12.50
Percy Rojas 1989 1 0 0 1 0.00
Miguel Company 1991 8 2 2 4 25.00
/ Vladimir Popović 1992-1993 21 3 8 10 14.29
Miguel Company 1994-1995 15 4 3 8 26.67
Juan Carlos Oblitas 1996-1999 39 16 9 14 42.10
Freddy Ternero[note 9] Copa América 1997 6 3 0 3 50.00
Francisco Maturana 1999-2000 14 4 4 6 28.57
Julio César Uribe 2000-2001 15 3 4 8 20.00
Paulo Autuori 2003-2005 31 9 10 12 29.03
Freddy Ternero 2005 8 3 2 3 37.50
Franco Navarro 2006 7 1 3 3 14.28
Julio César Uribe 2007 7 2 1 4 28.57
José del Solar 2007-2009 28 6 6 16 21.00
Sergio Markarián 2010-2013 44 16 14 14 36.36
Roberto Mosquera[note 10] 2013 1 0 0 1 0.00
Pablo Bengoechea 2014 9 5 0 4 55.55
Ricardo Gareca 2015- 83 32 20 31 38.55
Totaux66121516228432.523

J = Joués, G = Gagnés, N = Nuls, D = Défaites

Notes et références

Notes

  1. Le Pérou a remporté cinq autres éditions des Jeux bolivariens: 1947-1948, 1961, 1973 et 1981, avec des équipes amateurs, et l'édition 2001 avec l'équipe des moins de 17 ans.
  2. ex aequo avec la Belgique.
  3. ex aequo avec les Émirats arabes unis.
  4. ex aequo avec le Japon et la République tchèque.
  5. ex aequo avec le Chili.
  6. Bilan mis à jour après le match contre le Brésil du 9 septembre 2021.
  7. Marcos Calderón est mort dans la catastrophe aérienne de l'Alianza Lima en décembre 1987.
  8. Luis Cruzado dirige une équipe bis durant la Coupe Nehru 1986 qui affronte la RDA olympique, des équipes amateurs d'URSS et de Corée du Sud, la Chine et l'Inde. Seuls les deux derniers matchs sont considérés officiels.
  9. Freddy Ternero a dirigé l'équipe comme sélectionneur lors de la Copa América 1997, mais le reste de la saison a été assistant de Juan Carlos Oblitas.
  10. Roberto Mosquera a dirigé l'équipe nationale durant un match amical non officiel contre l'équipe du Pays Basque (défaite 6-0).

Références

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Liens externes

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