Équipe des États-Unis féminine de soccer

L'équipe des États-Unis féminine de soccer (anglais : United States women's national soccer team (USWNT) est l'équipe nationale qui représente les États-Unis dans les compétitions majeures féminines de soccer : la Coupe du monde féminine de football, les jeux olympiques d'été, le Championnat féminin de la CONCACAF et l'Algarve Cup. L'équipe est sous l'égide de la Fédération des États-Unis de soccer. L'équipe dispute son premier match officiel le .

Cet article traite de l'équipe féminine. Pour l'équipe masculine, voir Équipe des États-Unis de soccer.

Équipe des États-Unis féminine
Généralités
Confédération CONCACAF
Couleurs Bleu, rouge et blanc
Surnom The Yanks
The Stars and Stripes
Classement FIFA 1re (20 août 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Vlatko Andonovski (en)
Plus sélectionnée Kristine Lilly (354)
Meilleur buteuse Abby Wambach (184)
Rencontres officielles historiques
Premier match (Italie 1 - 0 États-Unis)
Plus large victoire États-Unis 14 - 0 Rép. Dominicaine
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Plus large défaite États-Unis 0 - 5 Brésil
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Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 8
Vainqueur en 1991, 1999, 2015 et 2019
Championnat féminin de la CONCACAF Phases finales : 8

Vainqueur en 1991, 1993, 1994, 2000, 2002, 2006, 2014 et 2018
Jeux olympiques Médaille d'or en 1996, 2004, 2008 et 2012

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020

La USWNT est considérée comme l'une des plus fortes nations du football féminin sur le plan mondial comme le prouve son palmarès, qui en nombre de trophées lui permet d'être l'équipe la plus titrée au monde[2] : quatre titres de Coupe du monde en 1991, 1999, 2015, et 2019, quatre titres olympiques en 1996, 2004, 2008 et 2012, huit Championnats féminins de la CONCACAF en 1991, 1993, 1994, 2000, 2002, 2006, 2014 et 2018 et dix titres d'Algarve Cup en 2000, 2003, 2004, 2005, 2007, 2008, 2010, 2011, 2013 et 2015. L'équipe est actuellement 1re au classement mondial de la FIFA. Pour son entrée dans la Coupe du monde 2019 en France, la USWNT bat un record toutes éditions confondues en s'imposant 13-0 face à la Thaïlande avec un quintuplé d'Alex Morgan. A l'issue de cette compétition, la co-capitaine Megan Rapinoe, déjà désignée meilleure joueuse, remporte les deux principaux trophées mondiaux : The Best FIFA et le Ballon d'or 2019.

L'uniforme de la formation américaine porte les couleurs de leur drapeau soit le rouge, le bleu et le blanc et est orné de quatre étoiles pour ses quatre titres mondiaux.

Histoire

1973-1985: la première équipe officieuse américaine

Créée en 1973 à Richardson à Dallas (Texas), l’équipe du Sting Soccer Club est la première équipe féminine de football de l’histoire des États-Unis. Emmenée par son entraîneur Bill Kinder, l’équipe du Sting SC est si dominante sur la scène nationale qu’elle est rapidement appelée à disputer des tournois internationaux. Elle se rend notamment au Mexique en 1976 ainsi qu’à Taïwan en 1978 pour représenter les États-Unis lors de la première édition des Women’s Invitational Football Tournament.

À l’instar du Stade de Reims qui représentait l’équipe de France lors de certains tournois officieux, le Sting Soccer Club représentait les États-Unis, dont la première équipe officielle ne verra le jour qu’en 1985. Un an plus tôt, en 1984, les Texanes du Sting SC disputent une Coupe du monde officieuse en Chine dans la ville de Xi’an. Les dix-huit joueuses américaines, toute âgées de moins de 19 ans, engagées dans la compétition remportent le tournoi en battant l’Australie en finale (1-0). Parmi elles, Carla Werden Overbeck qui remportera plus tard les Coupes du monde 1991 et 1999 avec l’équipe nationale américaine.

« Nos résultats furent si bons en Chine que la Fédération américaine de football réalisa que la discipline suscitait suffisamment d’intérêt et qu’il y avait assez de talents pour pouvoir concourir avec succès à l’international » [3] explique l’entraîneur Bill Kinder. En 1985, un an après le triomphe du Sting Soccer Club en Chine, la Fédération américaine de football créée la première sélection féminine américaine officielle de football.

1985-1991 : débuts et première nation championne du monde

Le premier match des États-Unis se déroule le contre l'Italie à Jesolo, perdu 1-0[4]. En 1991, la sélection américaine dispute le premier Championnat féminin de la CONCACAF à Haïti qui définit par la même occasion les qualifiés de la zone CONCACAF à la première coupe du monde (qui a lieu en Chine), elle surpasse tous ses adversaires (12-0 contre le Mexique, 12-0 contre la Martinique, 10-0 contre Trinité-et-Tobago, 10-0 contre Haïti en demi-finale et enfin 5-0 contre le Canada) pour remporter sa première compétition officielle et obtenir sa qualification pour la coupe du monde 1991[5]. Lors du premier tour de la première coupe du monde, les États-Unis bat 3-2 la Suède, 5-0 le Brésil puis 3-0 le Japon. En quarts de finale, elle s'impose facilement contre Taïwan, en demi-finale elle élimine l'Allemagne 5-2 et remporte la coupe du monde en battant la Norvège 2-1 grâce à un doublé de Michelle Akers (qui termine meilleure buteuse de la compétition avec 10 buts)[6].

1991-1996 : Première nation championne olympique

En 1993 à Long Island aux États-Unis, elle remporte de nouveau le Championnat féminin de la CONCACAF grâce à trois victoires contre la Nouvelle-Zélande[7] (3-0), Trinité-et-Tobago (9-0) et le Canada (1-0)[8]. L'année suivante à Montréal au Canada lors du Championnat féminin de la CONCACAF 1994, elle obtient sa qualification pour la coupe du monde 1995 en s'adjugeant un troisième titre avec quatre victoires contre le Mexique (9-0), Trinité-et-Tobago (11-1), la Jamaïque (10-0) et le Canada (6-0)[9]. Qualifiés pour la coupe du monde 1995 qui se déroule en Suède, les États-Unis confirme son statut de tenante de titre au premier tour en terminant en tête de son groupe (grâce à deux victoires contre le Danemark (2-0) et l'Australie (4-1) et un nul contre la Chine (3-3)), en quarts-de-finale elle bat 4-0 le Japon. En demi-finale, elle est opposée à la Norvège dans un remake de la finale de l'édition précédente mais est défaite 1-0, elle termine finalement troisième de la compétition grâce à sa victoire contre la Chine dans le match de classement pour la troisième place 2-0[10]. En 1996, qualifiée d'office en tant qu'organisateur des Jeux olympiques de 1996 qui se déroulent à Atlanta, les États-Unis remporte le titre. Au premier tour, la sélection américaine termine second derrière la Chine grâce à deux victoires (3-0 contre le Danemark, 2-1 contre la Suède) et un nul (contre la Chine 0-0), en demi-finale elle élimine la Norvège 2-1 après prolongations puis de nouveau opposée à la Chine en finale s'impose, elle la bat 2-1. Il s'agit du premier tournoi de football féminin aux jeux Olympiques[11].

1997-2000 : nouveau titre de coupe du monde en 1999

Les États-Unis font l'impasse sur le Championnat féminin de la CONCACAF 1998 en raison de leur qualification déjà acquise pour la coupe du monde 1999 en tant que pays organisateur de cette édition. Lors de cette coupe du monde, Les États-Unis, menées par Mia Hamm, sortent premières de son groupe avec trois victoires contre le Danemark (3-0), le Nigeria (7-1) et la Corée du Nord (3-0). La sélection US écarte l'Allemagne en quart-de-finale 3-2 puis le Brésil en demi-finale (2-0) avant d'ajouter pour la deuxième fois son nom au palmarès de cette compétition en battant la Chine aux tirs au but (0-0, 5-4 aux t.a.b.) à Pasadena[12]. L'année suivante, elle dispute la Gold Cup 2000 pour préparer les Jeux olympiques de 2000 de Sydney, elle remporte la compétition en s'imposant en finale 1-0 contre le Brésil (participant à cette compétition en tant qu'invité)[13]. Aux JO, les États-Unis atteignent la finale, après avoir battu la Norvège 2-0, le Nigeria 3-1 et en faisant match nul contre la Chine 1-1 au premier tour puis en battant le Brésil 1-0 en demi-finale, qu'elle perdent 3-2 durant les prolongations contre la Norvège[14].

2000-2004 : nouveau titre olympique

En 2002, elle remporte la Gold Cup 2002, elle gagne tous ses matchs (3-0 contre le Mexique, 3-0 contre Trinité-et-Tobago, et 9-0 contre le Panama au premier tour, 7-0 contre le Costa Rica en demi-finale) et s'impose en finale 2-1 contre le Canada, cette victoire lui permet de se qualifier pour la coupe du monde 2003. Prévue en Chine, la coupe du monde 2003 est finalement organisée par les États-Unis en raison de l'alerte au syndrome respiratoire aigu sévère, décidé le par la FIFA. Lors de cette coupe du monde, les États-Unis remportent ses trois matchs de poule (3-1 contre la Suède, 5-0 contre le Nigeria et 3-0 contre la Corée du Nord), en quart-de-finale elle s'impose contre la Norvège 1-0 mais perd son titre en demi-finale contre l'Allemagne battu 3-0. En match de classement pour la troisième place, elle bat le Canada 3-1[15]. Début 2004, elle obtient sa qualification pour les Jeux olympiques de 2004 d'Athènes lors de la phase éliminatoire CONCACAF qu'elle remporte 3-2 contre le Mexique[16]. Lors de ces JO, elle termine première de son groupe avec deux victoires (3-0 contre la Grèce, 2-0 contre le Brésil) et un nul (1-1 contre l'Australie), s'impose en quart-de-finale 2-1 contre le Japon, en demi-finale 2-1 contre l'Allemagne et enfin bat le Brésil 2-1 après prolongations (grâce à un but d'Abby Wambach à la 112e minute) en finale pour devenir la seule nation à avoir remporté les JO à deux reprises (elle avait remporté le tournoi olympique en 1996)[17].

2004-2007 : désillusion en demi-finale de la coupe du monde 2007

Brésil - États-Unis

En 2006, elle participe à la Gold Cup 2006 organisée à Los Angeles, avec une victoire en demi-finale 2-0 contre le Mexique et une autre en finale 2-1 contre le Canada, elle remporte l'édition qui lui permet de participer à la coupe du monde 2007 et aux Jeux olympiques de 2008 de Pékin[18]. À la coupe du monde 2007 organisée en Chine, elle sort première de son groupe avec deux victoires (2-0 contre la Suède, 1-0 contre le Nigeria) et un nul (2-2 contre la Corée du Nord), elle bat en quart-de-finale l'Angleterre 3-0, mais est surprise en demi-finale contre le Brésil qu'elle perd 4-0; en match de classement elle se rattrape en battant la Norvège 4-1 et termine troisième de la compétition[19].

2008: nouveau titre olympique

Au Tournoi pré-olympique féminin de la CONCACAF 2008, les Américaines se retrouvent en finale contre les Canadiennes. Après 90 minutes de jeu réglementaire et le temps additionnel le score est de 1-1. Les américaines l'emportent aux tirs au but (6 à 5)[20].

Aux Jeux olympiques de Pékin, la sélection américaine se situe dans le groupe de la Norvège, du Japon et de la Nouvelle-Zélande. Lors de la phase de groupe, l'équipe américaine termine ex-æquo au premier rang avec la Norvège mais le différentiel des buts favorise les américaines. Elles retrouvent leurs rivales canadiennes en quarts de finale. Après un match très disputé, le score est de 1-1. En temps supplémentaire, les Américaines entrent en collision avec une solide performance de la gardienne de but canadienne Karina LeBlanc. Natasha Kai marque le but de la victoire à la 100e minute. Cette victoire ouvre la porte des demi-finales pour les Américaines qui affrontent les Japonaises pour les vaincre 4-2. En finale olympique c'est le Brésil qui est battu par le score de 1 -0 à l'issue d'une prolongation[21]. D'un tir puissant Carli Lloyd marque dans la 6e minute de jeu supplémentaire[22]

2010-2011 : finaliste à la Coupe du monde

Lors du Championnat féminin de la CONCACAF 2010, c'est la plus difficile route qui s'ouvre aux Américaines : en perdant 1-2 aux mains des mexicaines[23] les américaines échouent à se qualifier pour la finale du Championnat féminin de la CONCACAF et doivent aller en match de barrage contre l'Italie. Lors de deux matchs très physiques l'un tenu à Padoue le et le second à Chicago le , les américaines défont le mauvais sort. En battant l'équipe italienne 1-0 dans chacun des deux matchs, l'équipe américaine se qualifie ainsi de justesse pour la Coupe du monde de football féminin 2011[24].

Le tirage au sort les désigne dans le groupe C contre la Suède, la Corée du Nord et la Colombie. Au dernier match de la phase de groupe, les américaines subissent la défaite (1-2) devant la Suède, ce qui leur coûte la première place du groupe C. Terminant deuxième dans leur groupe, la sélection américaine doit dès lors affronter les brésiliennes en quart-de finale le . Dans un match ou les brésiliennes commettent plusieurs gestes disgracieux (le Brésil égalise 1-1 sur un penalty controversé)[25], Abby Wambach égalise 2-2 a la 2e minute du temps additionnel de la seconde mi-temps de la prolongation (à la 122e minute du match). Les américaines sont finalement victorieuses 5-3 aux tirs au but[26] et passent en demi-finale de la coupe du monde contre la France.

Le , à Mönchengladbach, les Américaines et les Françaises s’affrontent en demi-finale. L'équipe de France encaisse rapidement un but marqué par Lauren Cheney mais égalise par la suite. Les Françaises ont l'occasion de marquer un deuxième but mais se font surprendre sur un corner repris par Abby Wambach. Alex Morgan inscrit le troisième but américain trois minutes plus tard, ce qui donne une victoire de 3-1 aux américaines et leur permettent de passer en finale de la coupe du monde[27].

Dans ce match de finale, les Américaines mènent au score à deux reprises mais les Japonaises s'appuyant sur un jeu collectif rapide et discipliné, réussissent à revenir de l’arrière et à égaliser le score. C'est l'égalité en prolongation 2-2 jusqu'à la séance de tirs au but[28]. C'est là que l'équipe américaine rate ses trois premières tentatives (les tirs de Carli Lloyd, Tobin Heath et Shannon Boxx) permettant aux japonaises de triompher[29].

Parcours dans les compétitions internationales

Le soccer féminin au niveau des sélections nationales en Amérique du Nord est organisé autour de trois grandes compétitions internationales : la Coupe du monde mise en place en 1991 par la FIFA qui réunit les meilleures nations mondiales et où tous les continents y ont leur(s) représentant(s), les Jeux Olympiques mis en place en 1996 par le CIO qui autorise une compétition de football féminin (sans restriction d'âge[30] contrairement aux hommes[31]) où tout comme la Coupe du monde chaque continent dispose d'un représentant ou plus, enfin le Championnat féminin de la CONCACAF qui est un tournoi continental où seules les sélections nord-américaines et latines y sont réunies[32]. Il existe d'autres tournois comme l'Algarve Cup ou les Jeux panaméricains, mais qui revêtent d'une importance moindre par rapport aux trois autres compétitions et sont disputés en général dans le cadre d'une préparation à un mondial[33].

Palmarès

Sélections féminines jeunes :

Parcours en Coupe du monde

Performances des États-Unis en Coupe du monde.
Édition Performance J V N D BP BC
1991Vainqueur6600255
1995Troisième6411155
1999Vainqueur6510183
2003Troisième6501155
2007Troisième6411127
2011Finaliste6321137
2015Vainqueur7610143
2019Vainqueur 7 7 0 0 26 3
2023-------
Total8/850406413838

Le tableau ci-contre récapitule les performances des États-Unis en coupe du monde. Les Américaines ont remporté le trophée à quatre reprises en 1991, 1999, 2015 et 2019 et se sont hissées, lors de chaque édition, au minimum sur le podium. Il s'agit de la seule sélection avec l'Allemagne à avoir été sacrée à deux reprises.

Vainqueur de la première édition contre la Norvège en 1991 en Chine, les États-Unis rééditent cette performance 1999 contre la Chine à domicile, en 1995, 2003 et 2007 les Américaines ont à chaque fois pris la troisième place, faisant d'elles la sélection la plus régulière de cette compétition. En 2011, elles s'inclinent en finale contre le Japon (2-2, 3 tab à 1). Quatre ans plus tard, au Canada, les Américaines prennent leur revanche contre ce même Japon en finale et remportent enfin le titre suprême après 16 ans d'attente.

Le , à Lyon pour la finale de la coupe du monde en France, les Américaines décrochent le 4ème titre de leur histoire (le deuxième consécutif) en dominant les Néerlandaises sur le score de 2-0, sans jamais avoir été vraiment inquiétées.

Megan Rapinoe est élue meilleure joueuse du tournoi.

En rouge encadré, les compétitions que l'équipe des États-Unis a disputées à domicile.

Parcours aux Jeux olympiques d'été

Performances des États-Unis aux Jeux olympiques.
Édition Performance J V N D BP BC
1996Vainqueur541093
2000Finaliste641195
2004Vainqueur6510124
2008Vainqueur6501125
2012Vainqueur6600166
2016Quart de finale422063
2020Troisième62221210
2024
2028Qualifiée d'office
Total7/73928747636

Le tableau ci-contre récapitule les performances des États-Unis aux Jeux olympiques. La sélection américaine est la seule à avoir remporté le titre olympique à quatre reprises en 1996 à Atlanta, 2004 à Athènes, 2008 à Pékin et 2012 à Londres, elle finit finaliste lors des JO de 2000 à Sydney, faisant d'elle la seule sélection à être parvenue en finale jusqu'à l'édition 2016 à Rio de Janeiro où elle est éliminée par la Suède au stade des quarts-de-finale.

Parcours en Championnat féminin de la CONCACAF

Performances des États-Unis en Championnat féminin de la CONCACAF.
Édition Performance J V N D BP BC
1991Vainqueur5500490
1993Vainqueur3300130
1994Vainqueur4400161
1998Non qualifié------
2000Vainqueur5410241
2002Vainqueur5500241
2006Vainqueur220041
2010Troisième5401222
2014Vainqueur5500210
2018Vainqueur5500260
Total9/103937111996

Le tableau ci-contre récapitule les performances des États-Unis en Championnat féminin de la CONCACAF. Les Américaines ont remporté le trophée à chacune de leurs participations depuis sa création (en 1998 les États-Unis n'ont pas pris part à cette compétition) jusqu'en 2010, où elles sont éliminées en demi-finales par le Mexique.

Autres tournois

Les États-Unis ont souvent participé à d'autres tournois annexes, tels que l'Algarve Cup remportée à dix reprises (2000, 2003, 2004, 2005, 2007, 2008, 2010, 2011, 2013 et 2015)[34] ou les Jeux panaméricains remportés en 1999[35]. La sélection remporte la US Cup chaque année de 1995 à 1999.

Engagement féministe

L'équipe féminine américaine s'engage depuis plusieurs années sur l'égalité des sexes. La meilleure joueuse de la Coupe du monde 2019, Megan Rapinoe, se distingue tout particulièrement sur ce sujet[36]. L'action de l'équipe et de ses membres se concrétise notamment par un contentieux retentissant face à la Fédération des États-Unis de soccer, en raison des différences de traitement de rémunérations entre joueurs et joueuses des équipes nationales séniors, une action pour l'instant sans succès devant la première juridiction américaine saisie en 2020[37],[38].

Personnalités de l'équipe des États-Unis

Effectif actuel

Les 23 joueuses suivantes sont appelées pour disputer les WNT Summer Series 2021, soit trois matchs amicaux le 10 juin 2021 contre le Portugal, le 13 contre la Jamaïque et le 16 contre le Nigeria[39].

Effectif et encadrement de l'équipe des États-Unis féminine au 25 mai 2021
Joueuses  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1 G Naeher, AlyssaAlyssa Naeher 12 205 20/4/1988 (33 ans) 69 0 Chicago Red Stars 2014
18 G Campbell, JaneJane Campbell 9 711 17/2/1995 (26 ans) 5 0 Houston Dash 2017
999 G Franch, AdriannaAdrianna Franch 11 269 12/11/1990 (30 ans) 4 0 Portland Thorns 2018
4 D Sauerbrunn, BeckyBecky Sauerbrunn  13 254 6/6/1985 (36 ans) 184 0 Portland Thorns 2013
5 D O'Hara, KelleyKelley O'Hara 12 099 4/8/1988 (33 ans) 136 2 Washington Spirit 2010
7 D Dahlkemper, AbbyAbby Dahlkemper 10 356 13/5/1993 (28 ans) 66 0 Manchester City 2013
12 D Davidson, TiernaTierna Davidson 8 401 19/9/1998 (23 ans) 29 1 Chicago Red Stars 2013
14 D Sonnett, EmilyEmily Sonnett 10 160 25/11/1993 (27 ans) 51 0 Washington Spirit 2015
19 D Dunn, CrystalCrystal Dunn 10 670 3/7/1992 (29 ans) 111 24 Portland Thorns 2013
20 D Purce, MargaretMargaret Purce 9 498 18/9/1995 (26 ans) 6 1 NJ/NY Gotham FC 2019
25 D Cook, AlanaAlana Cook 8 927 11/4/1997 (24 ans) 2 0 Paris Saint-Germain 2019
3 M Mewis, SamSam Mewis 10 572 9/10/1992 (28 ans) 72 21 North Carolina Courage 2014
9 M Horan, LindseyLindsey Horan 9 978 26/5/1994 (27 ans) 93 20 Portland Thorns 2013
16 M Lavelle, RoseRose Lavelle 9 625 14/5/1995 (26 ans) 53 14 OL Reign 2017
22 M Mewis, KristieKristie Mewis 11 164 25/2/1991 (30 ans) 22 4 Houston Dash 2013
- M Sullivan, AndiAndi Sullivan 9 405 20/12/1995 (25 ans) 16 0 Washington Spirit 2016
- M Macario, CatarinaCatarina Macario 8 021 4/10/1999 (21 ans) 3 1 Olympique lyonnais 2021
2 A Smith, SophiaSophia Smith 7 710 10/8/2000 (21 ans) 4 0 Portland Thorns 2020
6 A Williams, LynnLynn Williams 10 348 21/5/1993 (28 ans) 34 10 North Carolina Courage 2016
10 A Lloyd, CarliCarli Lloyd 14 310 16/7/1982 (39 ans) 301 124 NJ/NY Gotham FC 2005
13 A Morgan, AlexAlex Morgan 11 767 2/7/1989 (32 ans) 175 109 Orlando Pride 2010
15 A Rapinoe, MeganMegan Rapinoe 13 225 5/7/1985 (36 ans) 175 59 OL Reign 2006
23 A Press, ChristenChristen Press 11 952 29/12/1988 (32 ans) 144 60 Manchester United 2013
Sélectionneur
  • Vlatko Andonovski (en)
Sélectionneur(s) adjoint(s)
  • Milan Ivanovic
  • Erica Dambach (en) (intérim)
Entraîneur(s) des gardiennes
  • Philip Poole



Légende

Appelées récemment

Les joueuses suivantes ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenues en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Pos. Nom Date de naissance Sél. Buts Club (au moment de la dernière convocation) Dernier appel
999 G Murphy, CaseyCasey Murphy 9 278 25/4/1996 (25 ans) 0 0 North Carolina Courage vs France, 13 avril 2021
999 M Ertz, JulieJulie Ertz 10 758 6/4/1992 (29 ans) 110 20 Chicago Red Stars vs France, 13 avril 2021
999 D Krueger, CaseyCasey Krueger 11 350 23/8/1990 (31 ans) 34 0 Chicago Red Stars vs Argentine, 24 février 2021
999 M Howell, JaelinJaelin Howell 7 973 21/11/1999 (21 ans) 2 0 Florida State Seminoles vs Argentine, 24 février 2021
999 G Harris, AshlynAshlyn Harris 11 658 19/10/1989 (31 ans) 25 0 Orlando Pride vs Colombie, 22 janvier 2021
999 G Bledsoe, AubreyAubrey Bledsoe 10 896 20/11/1991 (29 ans) 0 0 Washington Spirit vs Colombie, 22 janvier 2021
999 D Fox, EmilyEmily Fox 8 477 5/7/1998 (23 ans) 4 0 Racing Louisville vs Colombie, 22 janvier 2021
999 D Krieger, AliAli Krieger 13 567 28/7/1984 (37 ans) 108 1 Orlando Pride vs Colombie, 22 janvier 2021
999 M Sullivan, AndiAndi Sullivan 9 405 20/12/1995 (25 ans) 16 0 Washington Spirit vs Colombie, 22 janvier 2021
999 A Pugh, MalloryMallory Pugh 8 544 29/4/1998 (23 ans) 63 18 Chicago Red Stars vs Colombie, 22 janvier 2021
999 A Hatch, AshleyAshley Hatch 9 614 25/5/1995 (26 ans) 2 0 Washington Spirit vs Pays-Bas, 27 novembre 2020
999 A Heath, TobinTobin Heath 12 166 29/5/1988 (33 ans) 169 33 Manchester United vs Pays-Bas, 27 novembre 2020

Classement FIFA

Classement FIFA de l'équipe des États-Unis
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Classement mondial 2222211111121111
Classement Concacaf 1111111111111111

Joueuses les plus sélectionnées

# Joueuse Sélections Buts Années
1 Kristine Lilly 354 130 1987-2010
2 Christie Rampone 311 4 1997-2015
3 Carli Lloyd 301 124 2005-
4 Mia Hamm 276 158 1987-2004
5 Julie Foudy 274 45 1987-2004
6 Abby Wambach 256 184 2001-2015
7 Joy Fawcett 241 27 1987-2004
8 Heather O'Reilly 231 47 2002-2016
9 Tiffeny Milbrett 206 100 1991-2005
10 Hope Solo 202 0 2000-2016

Meilleures buteuses

# Joueuse Buts Sélections Années
1 Abby Wambach 184 256 2001-2015
2 Mia Hamm 158 276 1987-2004
3 Kristine Lilly 130 354 1987-2010
5 Carli Lloyd 124 301 2005-
6 Alex Morgan 109 175 2010-
4 Michelle Akers 107 155 1985-2000
7 Tiffeny Milbrett 100 206 1991-2006
8 Cindy Parlow 75 158 1995-2006
9 Christen Press 60 144 2013-
10 Shannon MacMillan 60 176 1994-2006

Meilleures passeuses

# Joueuse Passes Sélections Années
1 Mia Hamm 145 276 1987-2004
2 Kristine Lilly 106 354 1987-2010
3 Abby Wambach 73 256 2001-2015
4 Megan Rapinoe 69 175 2006-
5 Tiffeny Milbrett 64 206 1991-2005
6 Carli Lloyd 62 301 2005-
7 Julie Foudy 55 274 1988-2004
8 Heather O'Reilly 52 231 2002-2016
9 Shannon MacMillan 50 177 1993-2005
10 Carin Jennings-Gabarra 8 119 1987-1996

Sélectionneurs

Nom Année Matchs Victoire Nul Défaite
Mike Ryan (en) 1985 4 0 1 3
Anson Dorrance (en) 1986-1994 93 66 5 22
Tony DiCicco 1994-1999 120 104 8 8
Lauren Gregg (en) 1997 (intérim), 2000 (intérim) 4 3 1 0
April Heinrichs 2000-2004 124 87 20 17
Greg Ryan (en) 2005-2007 55 45 9 1
Pia Sundhage 2007-2012 107 91 10 6
Jillian Ellis 2012 (intérim) 7 5 2 0
Tom Sermanni 2013-2014 24 18 4 2
Jillian Ellis 2014-2019 125 101 17 7
Vlatko Andonovski (en) 2019- 18 17 1 0
Total6815377866

Notes et références

  1. « Classement mondial féminin de la FIFA », sur fr.fifa.com, (consulté le ).
  2. (en) [vidéo] Equal Pay For Better Play: VICE News Tonight on HBO (Full Segment) sur YouTube
  3. Thibault Rabeux, Football féminin : les Coupes du monde officieuses, , 102 p. (ISBN 978-1-0959-0642-2 et 1-0959-0642-9, lire en ligne), p. 66
  4. Résultats des États-Unis 1985-2005.
  5. Résultats du Championnat féminin de la CONCACAF 1991 sur rsssf.com.
  6. Résultats de la Coupe du monde 1991 sur rsssf.com.
  7. La Nouvelle-Zélande était invité lors de cette édition.
  8. Résultats du Championnat féminin de la CONCACAF 1993 sur rsssf.com.
  9. Résultats du Championnat féminin de la CONCACAF 1994 sur rssf.com.
  10. Résultats de la Coupe du monde 1995 sur rsssf.com.
  11. Résultats des JO de 1996 sur rsssf.com.
  12. Résultats de la coupe du monde 1999 sur rsssf.com.
  13. Résultats de la Gold Cup 2000 sur rsssf.com.
  14. Résultats des JO de 2000 sur rsssf.com.
  15. Résultats de la coupe du monde 2003 sur rsssf.com.
  16. Éliminatoires pour les JO de 2004 de la zone CONCACAF sur rsssf.com.
  17. Résultats des JO de 2004 sur rsssf.com.
  18. Résultats de la Gold Cup 2006 sur rsssf.com.
  19. Résultats des États-Unis lors de la coupe du monde 2007 sur fifa.com.
  20. « Women's Olympic Qualifying CONCACAF 2008 », sur Concacaf.com (consulté le )
  21. « Football féminin : Une copie d'Athènes », sur Site officiel des Jeux olympiques de Beijing 2008, (consulté le )
  22. Brian Seal, « 21 August 2008 - Carli Lloyd's Gold-Medal Goal », sur This day in Football History, (consulté le )
  23. « Women's World Cup Qualifying 2010 » (consulté le )
  24. « U.S. Women Qualify For 2011 FIFA Women’s World Cup with 1-0 Victory Against Italy in Chicago », sur USsoccer.com, (consulté le )
  25. « Cette Coupe du monde féminine était géniale auteur=La chronique de Darinh », (consulté le )
  26. « Coupe du monde féminine - Quart de finale », sur eurosport.fr, (consulté le )
  27. « Fin de l'aventure pour les Bleues », sur UEFA.com, (consulté le )
  28. « Le Japon couronné en Allemagne », sur UEFA.com, 17 juillet 2011, (consulté le )
  29. « Coupe du monde féminine - Finale », sur eurosport.fr, (consulté le )
  30. Histoire du football féminin sur cio.org, "Contrairement au football masculin, aucune restriction d’âge ne s’applique au tournoi."
  31. Dans le tournoi olympique, les équipes nationales masculines se voient obliger d'aligner seulement de joueurs de moins de 23 ans, à l'exception de trois joueurs s'ils le désirent.
  32. il est possible que des sélections d'autres fédérations continentales y soient invitées.
  33. Mondial : surnom de la Coupe du monde.
  34. Palmarès de l'Algarve Cup sur rsssf.com.
  35. Palmarès du football féminin des Jeux Panaméricains sur rsssf.com.
  36. Megan Rapinoe, joueuse de football aux convictions d'or, marieclaire.fr, 2 juillet 2020, par Eléna Pougin
  37. Football : les championnes du monde américaines défaites sur le terrain salaria, lemonde.fr, 2 mai 2020, avec AFP
  38. Le combat des footballeuses américaines pour l'égalité, dw.com, 22 juillet 2020, par Sophie Serbini
  39. (en) « Vlatko Andonovski Names 23-player Training Camp Roster for WNT Summer Series Presented by AT&T 5G », sur ussoccer.com, (consulté le )

Liens externes

Voir aussi

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  • Portail des États-Unis
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