Équipe d'Angleterre féminine de football

L'équipe d'Angleterre féminine de football (en anglais : « England women's national football team ») est l'équipe nationale qui représente l'Angleterre dans les compétitions majeures de football féminin : la Coupe du monde et le Championnat d'Europe. Elle est gérée par la Fédération anglaise de football (FA). Son premier match officiel a lieu en 1969. Alors que la plupart des équipes nationales à travers le monde représentent un État indépendant, les quatre Home Nations qui forment le Royaume-Uni sont chacun représentés par une équipe nationale distincte au cours des tournois internationaux. Ses joueuses sont sélectionnées selon les conditions d'admissibilité en sélection d'un joueur britannique.

Cet article traite de l'équipe féminine. Pour l'équipe masculine, voir Équipe d'Angleterre de football.

Équipe d'Angleterre féminine
Généralités
Confédération UEFA
Couleurs Blanc et rouge
Surnom Three Lionesses
Classement FIFA 6e (25 juin 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Hege Riise (intérim)
Capitaine Stephanie Houghton
Plus sélectionnée Fara Williams (172)
Meilleur buteuse Kelly Smith (46)
Rencontres officielles historiques
Premier match (Danemark, 3-4)
Plus large victoire 13-0, Hongrie ()
Plus large défaite 0-8, Norvège ()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 5
3e en 2015
Championnat d’Europe Phases finales : 9
Finaliste en 1984 et 2009
Jeux olympiques Ne participe pas[note 1]

Maillots

Domicile
Extérieur

L'équipe d'Angleterre féminine est l'une des équipes les plus anciennes de l'histoire du football féminin. Elle participe aux éditions non-officielles des compétitions mondiales (Mundialito) et européennes (Coupe d'Europe). Les Three Lionesses se qualifient pour cinq Mondiaux, dont trois terminé en quarts de finale, un terminé à la quatrième place et un terminé à la troisième place en 2015. Elles atteignent à deux reprises la finale de l'Euro sans jamais remporter la compétition.

Le football féminin est longtemps mis à l'index en Angleterre puisque tout match officiel y est interdit jusqu'en 1971, et qu'à partir de 1921, les clubs affiliés à la Football Association ont interdiction d'accepter les femmes sur leurs terrains, y compris pour des entraînements. Toutefois, le sport a continué de grandir de l'ombre de la Fédération. Mark Sampson est sélectionneur de l'équipe depuis 2013, succédant à Hope Powell qui était en place depuis 1998. En , la sélection occupe la 6e place du classement FIFA.

Histoire

L'Angleterre, racines du football féminin

L'équipe du Nord de Londres en 1895.

Les femmes jouent au football depuis la fin du XIXe siècle en Angleterre et en Écosse[2]. En 1884, on trouve ainsi la trace d’une rencontre à Wimbledon. Le , sous la houlette de Nettie Honeyball, un match de prestige opposant le Nord et le Sud de Londres est organisé dans le quartier de Crouch End[3]. Les Nordistes s'imposent 7-0[note 2].

Le , la formation anglaise de Preston, les Dick-Kerr's Ladies, fondé en 1915, joue son premier match officiel. 10 000 spectateurs assistent à ce match au profit des soldats de la Première Guerre mondiale.

Le premier match international entre les Dick-Kerr's Ladies et une sélection des meilleures joueuses françaises a lieu le . Ce match déplace plus de 25 000 spectateurs à Manchester. La France gagne 2-0 et boucle cette première tournée anglaise avec deux victoires, un nul et une défaite. Les Anglaises se déplacent ensuite en France en octobre 1920. 12 000 spectateurs assistent au stade Pershing de Paris au match retour du précédent. Un match nul 1-1 sanctionne cette partie. Les Anglaises disputent dans la foulée trois matchs en province (Roubaix, Le Havre, Rouen) face à des sélections locales.

En 1921, 150 équipes féminines sont recensées en Angleterre. Les Dick-Kerr's Ladies font une tournée triomphale à travers le pays avec un record d'affluence à Goodison Park (53 000 spectateurs). En mai, une nouvelle tournée anglaise a lieu pour l'équipe de France. Les Bleues s'imposent lors de leur premier match (5-1), puis encaissent trois courtes défaites. En octobre, les anglaises font de même, mais en deux rencontres aucun but n'est inscrit.

Le , la Fédération anglaise bannit le football féminin de ses terrains, sur la raison que le jeu est de mauvais goût. En réaction, la Ladies Football Association est fondée et regroupe soixante clubs[4].

En 1947, dix-sept clubs de football féminin sont actifs en Angleterre au moment où des matchs de charité France-Angleterre commencent à être organisés et ce jusqu'en 1951. À cette date, dix nouveaux clubs anglais rejoignent le groupe actif.

En 1969, et une équipe participe au premier Championnat d'Europe, encore non officiel, les 1er et en Italie. Quatre équipes prennent part à la compétition qui commence directement au stade des demi-finales. L'équipe d'Angleterre affronte le Danemark et s'incline malgré le triplé de l'anglaise Sue Lopez (4-3). Dans le match pour la troisième place, joué le même jour, les joueuses d'Outre-Manche s'imposent face à la France (2-0) grâce à Tungate et Lopez[5], qui finit meilleure buteuse de la compétition. En fin d'année, un article du journal sportif français Miroir Sprint appelle à la création d'une Fédération française. Les anglaises suivent cette voie en fondant la Women's Football Association qui regroupe 44 clubs[6],[7]. Un mois plus tard, la Fédération anglaise reconnaît le football féminin et 54 clubs sont recensés en Angleterre.

Débuts officiels (années 1970)

En juillet 1970, l'équipe d'Angleterre dispute la première édition, encore non reconnue par la FIFA, de la Coupe du monde de football féminin à nouveau en Italie. En quart-de-finale, l'Angleterre bat l'Allemagne (5-1), avant de s'incliner au tour suivant face au Danemark (2-0). À nouveau réduites à disputer le match pour la dernière marche du podium, les anglaises s'inclinent face au Mexique, seule équipe non-européenne de la compétition (3-2)[8].

En août 1971, une seconde Coupe du monde non officielle a lieu au Mexique. Une phase de qualification européenne a lieu deux mois plus tôt en Italie pour déterminer les quatre équipes qui sont du voyage. Placée dans la poule A, l'Angleterre s'incline lourdement face aux Italiennes dans le premier match joué à Trapani (7-0), avant d'obtenir sa qualification en dominant l'Autriche à Syracuse (3-0). En Amérique du Nord, les anglaises sont placées dans la poule locale avec l'Argentine et le Mexique et s'inclinent deux fois, respectivement 4-1 et 4-0. Dans le match de classement pour la cinquième place au Guadalajara, un nouveau France-Angleterre a lieu. Le doublé de Janice Barton ne suffit pas et les anglaises s'inclinent (3-2)[9].

Le second Championnat d'Europe non officiel en 1979 voit le nombre d'équipes participantes triplées. Placée dans la poule B en compagnie de la Finlande et de la Suisse, l'Angleterre remporte ses deux matchs (respectivement 3-1 et 2-0). En demi-finale, les anglaises s'inclinent face à l'Italie (3-1) avant de perdre le match pour la troisième place aux tirs au but contre la Suède (0-0, tab 4-3)[10].

Une des meilleures équipes d'Europe (années 1980)

Même si un Championnat d'Europe officieux est organisé en Italie en 1969 et 1979, le premier tournoi organisé sous l'égide de l'UEFA se déroule entre 1982 et 1984. L'Angleterre domine son Groupe 2 uniquement composé de sélections britanniques, inscrivant 24 buts en n'en concédant qu'un seul. Contrairement aux éditions suivantes, les organisateurs du tournoi décident de faire jouer les demi-finales et la finale sur le principe de matches aller-retour. L'Angleterre bat les Danoises 2-1 à Crewe, puis 1-0 à Hjørring, rejoignant en finale les Suédoises en finale. Göteborg accueille la première manche, le , une rencontre au cours de laquelle Pia Sundhage inscrit le seul but du match pour les locales. Le retour se déroule à Luton, six jours plus tard, dans des conditions climatiques difficiles. L'anglaise Linda Curl marque en toute fin de match. Lors de la séance des tirs au but, après un arrêt réalisé par la gardienne suédoise, Sundhage donne la victoire aux scandinaves[11],[12],[13].

Lors du Championnat d'Europe 1987, comme lors de l'édition précédente, le Groupe 2 est entièrement britannique. L'Angleterre remporte une nouvelle fois la première place, en écrasant notamment deux fois l'Irlande du Nord (7-1 puis 10-0) et n'encaissant que deux buts sur l'ensemble des éliminatoires. Dans une demi-finale, redite de la finale de 1984, les suédoises ont à nouveau besoin de temps supplémentaire pour éliminer les anglaises. À domicile, les scandinaves marquent le but du 3-2 dans les prolongations. Deux jours plus tard, à Drammen, l'Italie dispose de l'Angleterre dans le match pour la troisième place[11],[14],[15].

Lors de l'Euro 1989, le groupe des anglaises est relevé avec la Norvège, tenante du titre, le Danemark et la Finlande. Après deux victoires, elles sont défaites chez les danoises (2-0) puis les norvégiennes (2-0). L'Angleterre doit alors gagner face aux finlandaises pour éliminer la Norvège mais ne parvient qu'à obtenir le nul (1-1) à l'extérieur et s'incline 3-1 à Blackburn contre les Grasshoppers[11],[16],[17].

Confirmation difficile (années 1990)

Après avoir manqué la qualification deux ans auparavant, l'Angleterre retrouve ses bourreaux dans le Groupe 3 des éliminatoires pour le Championnat d'Europe 1991. Les Anglaises se qualifient après le nul 0-0 arraché en Finlande qui les assurent de la seconde place. En quart-de-finale, l'Allemagne l'emporte 6-1 sur l'ensemble des deux matches face à l'Angleterre : 4-1 à High Wycombe puis 2-0 à Bochum[11],[18]. Les Three Lionesses ratent par la même occasion la qualification pour la première Coupe du monde en 1991, qui revient aux quatre demi-finalistes et au meilleur quart-de-finaliste de l'Euro[19].

L'Angleterre passe facilement la phase de groupe de l'Euro 1993 en remportant ses quatre matchs de poule contre Islande et l’Écosse. En quart-de-finale, l'équipe s'incline 3-2 en Italie et 3-0 à Rotherham[11],[20],[21].

En 1995, Championnat d'Europe et Coupe du monde ont lieu. L'Angleterre, dont la nouvelle Premier League permet aux joueuses de progresser, fait partie des favoris. Les matches passent de 80 à 90 minutes ce qui provoque bon nombre de scores fleuves en éliminatoires. L'Angleterre bat notamment la Slovénie à deux reprises sur le score de 10-0 et passent le premier tour sans enregistrer la moindre défaite. Les Anglaises battent ensuite l'Islande, deux fois 2-1, avant que l'Allemagne ne dispose facilement d'elles, 4-1 à Watford et 2-1 à Bochum, en demi-finale[11],[22],[23]. En perdant à ce stade de la compétition, les Three Lionesses sont tout de même qualifiées pour leur première Coupe du monde en juin de la même année. L'Angleterre atteint les quarts de finale après avoir terminé la phase de groupe à la seconde place derrière la Norvège. L'équipe est encore éliminée par l'Allemagne (3-0), futur finaliste de la compétition[24].

Lors du Championnat d'Europe 1997, l'Italie finit avec un point d'avance sur l'Angleterre en tête du Groupe 3. Les sélections terminant aux deuxièmes et troisièmes places s'affrontent alors pour obtenir l'une des quatre places restantes. L'Angleterre est le seul second à chuter face une équipe qui avait terminé troisième, à savoir l'Espagne, qui s'impose 2-1 à domicile après avoir arraché le match nul 1-1 outre-Manche[11],[25],[26].

Les anglaises ne participent pas au Mondial 1999. En effet, elles terminent à la dernière place de leur groupe de qualification, composé d'équipes confirmées (Norvège, Allemagne et Pays-Bas), avec une seule victoire à domicile contre les Néerlandaises[24],[27].

Ère Hope Powell (1998-2013)

Lors des qualifications pour le Championnat d'Europe 2001, l'Angleterre ne résiste pas à la Norvège, future championne olympique. Lors des barrages, les Anglaises éliminent l'Ukraine (4-1), devenant ainsi la seule équipe non-qualifiée en 1997 à atteindre la phase finale. Mais les Three Lionesses ne peuvent passer la phase de poule[11],[28],[29].

Lors de la saison 2001-2002, l'Angleterre se qualifie pour les play-offs dans le but de participer à la Coupe du monde 2003. L'équipe passe le premier obstacle islandais (2-2, 1-0) grâce à un doublé de Karen Walker à l'aller puis un but d'Amanda Barr au retour à Birmingham. En finale de barrage, l'équipe s'incline deux fois sur la plus petite des marques face à la France et échoue dans sa qualification au Mondial. À Londres, Marinette Pichon offre une première victoire aux françaises. Pour le second match à Saint-Étienne, Corinne Diacre marque au stade Geoffroy-Guichard devant 22 000 spectateurs[24],[30].

Accueillant le Championnat d'Europe 2005, l'Angleterre est qualifiée d'office. Le match d'ouverture, victoire de l'Angleterre 3-2 contre la Finlande au City of Manchester Stadium, attire 29 092 supporteurs, ce qui constitue un record pour un match international féminin en Europe. La BBC diffuse les trois matches de groupe des anglaises. Par la suite, le Danemark bat l'Angleterre 2-1 à l'Ewood Park de Blackburn. Les Anglaises ont donc besoin d'un match nul pour se qualifier. Mais les locales sont à nouveau défaites, dans le même stade, par les Suédoises cette fois-ci (1-0). Plus de 3,5 millions de téléspectateurs regardent la nation organisatrice s'incliner face à la Suède, soit 20 % de l'audience britannique un samedi soir[11],[31],[32].

L'Angleterre prend sa revanche sur la France, quatre ans plus tard, lors des éliminatoires du Mondial 2007. En effet, elle devance les Françaises en phase de groupe en perdant leurs seuls points contre les Bleues avec deux matchs nuls. Dès le second match, les Three Lionesses l'emportent 13-0 contre la Hongrie, ce qui est la plus large victoire de l'histoire de l'équipe d'Angleterre de football féminin[33]. En Chine, les anglaises terminent deuxième du Groupe A sans concéder de défaite dont un 0-0 face aux allemandes, tenantes du titre et futures vainqueurs, et une victoire 6-1 face à l'Argentine. En quart-de-finale, les joueuses d'Outre-Manche s'inclinent 3-0 face aux États-Unis[24].

En , l'Angleterre participe au Tournois des 4 Nations, organisés chaque année à Guangzhou en Chine. Les anglaises terminent dernière de cette poule de quatre en ayant seulement perdu contre le pays hôte (2-0) et tenu tête aux États-Unis (1-1) et à l'Allemagne (0-0)[34].

Karen Carney, meilleure passeuse de l'Euro 2009.

Lors du Championnat d'Europe 2009, l'Angleterre se qualifie à l'issue de la phase de poule en tant que meilleur troisième du Groupe C. Les Three Lionesses mettent ensuite fin au bon parcours du pays hôte, la Finlande (3-2). Dans le dernier carré, les Néerlandaises résistent longtemps aux Anglaises avant de craquer après prolongation (2-1) à Tampere. Le Stade olympique d'Helsinki est l'écrin de la finale Angleterre-Allemagne, où la capitaine allemande Birgit Prinz et sa coéquipière Melanie Behringer marquent coup sur coup, mais Karen Carney réduit l'écart dans la foulée. Au retour des vestiaires, la jeune Kim Kulig donnait de l'air aux siennes mais Kelly Smith replace les Anglaises dans la course. Finalement, deux buts d'Inka Grings et un autre signé Prinz assurent le nouveau sacre allemand[11],[35],[36]. L'attaquante anglaise Karen Carney est la joueuse ayant délivré le plus de passes décisives avec quatre passes[37].

Lors de la saison 2009-2010, l'Angleterre termine en tête de sa poule de qualification pour la Coupe du monde 2011 en Allemagne, à la lutte avec l'Espagne. En match de barrage, les anglaises s'imposent 2-0 puis 3-2 contre la Suisse et se qualifient pour leur troisième Mondial[38]. Sortie de la phase de groupe du Mondial sans encombre, les Three Lionesses rencontrent la France en quart-de-finale et s'inclinent aux tirs au but à la BayArena de Leverkusen (1-1, tab 4-3). Les joueuses d'Outre-Manche sortent ainsi de la compétition sans avoir perdu un match[24].

Lors des Éliminatoires du Championnat d'Europe 2013, l’Angleterre décroche la première place du Groupe 6 devant les Pays-Bas. L'équipe de Hope Powell aborde la phase finale parmi les favorites. En effet, après avoir atteint la finale du dernier Euro, les quarts de finale de la Coupe du monde et, sous la bannière de la Grande-Bretagne, le même stade du tournoi olympique, elle reste sur une invincibilité de onze rencontres avant son voyage en Suède. Mais l'Angleterre s'incline 3-2 contre l'Espagne au premier match, avant d'arracher un nul 1-1 contre la Russie et de s'incliner 3-0 contre une équipe de France pourtant remaniée[39]. Hope Powell démissionne alors de son poste de sélectionneuse de l'équipe d'Angleterre féminine après quinze ans à sa tête[40].

Ère Mark Sampson

En 2013, après un Euro catastrophique, Mark Sampson rejoint la sélection anglaise comme entraîneur. Avec lui, l'équipe nationale anglaise connaît une belle progression. Elle réalise lors de la Coupe du monde 2015 le meilleur parcours de son histoire. Après une défaite initiale (0-1) contre la France, elle s'impose successivement contre le Mexique puis la Colombie pour finir 2e de son groupe, derrière les Françaises. En huitièmes, les Anglaises éliminent la Norvège après avoir été menées au score. En quart, les Anglaises réussissent à faire chuter le Canada, pays organisateur, après une première mi-temps particulièrement aboutie. En demi-finale, elles s'inclinent en toute fin de match sur un but contre son camp de Laura Bassett face au Japon, le tenant du titre, et obtiennent le droit de disputer le match pour la 3e place contre l'Allemagne. Les protégées de Mark Sampson l'emportent 1-0 en prolongations grâce à un but sur pénalty de Fara Williams et terminent ce Mondial sur le podium.

Lors de l'Euro 2017, l'Angleterre fait forte impression lors du 1er tour en étant la seule équipe avec les Pays-Bas, la nation hôte, à avoir remporté ses trois rencontres de poule, dont un cinglant 6-0 infligé à l'Écosse. Lors des quarts de finale, les Anglaises éliminent la France (1-0), grâce à un but de leur attaquante Jodie Taylor, une grosse performance étant donné que l'Angleterre n'avait plus battu la France depuis 1974[41]. Opposées aux futures lauréates Néerlandaises en demi-finale, les Anglaises passent à côté de leur match et s'inclinent lourdement (0-3), la faute notamment à un manque de réalisme offensif et des erreurs défensives sur les deux derniers buts. Cette défaite les prive d'une troisième finale de championnat d'Europe, après celles perdues de 1984 et 2009.

Lors de la Coupe du monde 2019, l'Angleterre termine en tête de sa poule avec 3 victoires (2-1 contre l'Écosse, 1-0 contre l'Argentine puis 2-0 contre le Japon, son concurrent direct à la première place du groupe). Les Three Lionesses écartent ensuite le Cameroun en 1/8e de finale (3-0), puis la Norvège sur le même score en quarts de finale et sont opposées aux États-Unis en demi-finale. Face aux tenantes du titre et futures vainqueures de la compétition, les Anglaises s'inclinent sur le score de 2-1 et pourront nourrir des regrets, la capitaine Stephanie Houghton ayant manqué un penalty décisif à la 84e minute qui auraient pu permettre aux Three Lionesses de revenir dans le match et arracher les prolongations. Ce penalty manqué représente en outre le 3e penalty anglais raté durant la compétition sur 4 tentatives. L'Angleterre s'incline finalement sur le même score lors du match pour la 3e place face à la Suède.

Stades

L'équipe nationale d'Angleterre n'a pas de stade résident. Tout comme la sélection masculine, l'équipe féminine dispute ses matchs à domicile dans différents stades à travers le pays.

Résultats en compétition et classement mondial

La sélection anglaise prend part aux qualifications de deux grandes compétitions internationales. La Coupe du monde, mise en place en 1991 par la Fédération internationale de football association, réunit les meilleures nations mondiales et tous les continents y ont leurs représentants. Le Championnat d'Europe de football féminin, mis en place par l'Union des associations européennes de football, est un tournoi continental où seules les sélections européennes sont conviées. Il existe d'autres tournois d'importance moindre comme l'Algarve Cup et le Tournoi de Chypre.

Palmarès

Coupe du monde Championnat d'Europe

Parcours en Coupe du monde

L'équipe durant le Mondial 2019.

L'Angleterre se qualifie pour sa première Coupe du monde en 1995 et atteint les quarts de finale. Elle réalise à deux autres reprises cette performance, en 2007 et 2011. À chaque fois que l'équipe anglaise participe au Mondial, elle sort de la phase de groupe et s'incline dès le tour suivant. En 2011, les Anglaises sont éliminées sans perdre un seul match. En effet, elles sont vaincues par la France à l'issue des tirs au but après avoir concédé le match nul à la fin du temps réglementaire (1-1, tab 4-3)[24]. En 2015, l'équipe anglaise gagne en huitièmes de finale (2-1) contre la Norvège. En quart de finale l’équipe anglaise crée la sensation en battant le pays hôte, le Canada sur le même score. En demi-finales, les joueuses anglaises perdent 2-1 contre le Japon, tenante du titre, mais s'imposent 1-0 durant les prolongations face à l'Allemagne lors du match pour la 3e place, ce qui leur permet de terminer sur le podium et de réaliser ainsi leur meilleure performance lors d'une phase finale d'un Mondial féminin. L'édition 2019 se conclut par une quatrième place.

Parcours en Championnat d'Europe

Même si un Championnat d'Europe officieux est organisé en Italie en 1969 et 1979, le premier tournoi organisé sous l'égide de l'UEFA se déroule entre 1982 et 1984. L'Angleterre domine son groupe et accède jusqu'à la finale où elle s'incline aux tirs au but face à la Suède (0-1 et 1-0 ; tab 3-4). S'ensuit une quatrième place en 1987 avant trois éditions sans présence anglaise. En 1995, les Three Lionesses se hissent jusqu'en demi-finale face aux futures championnes d'Europe allemandes. En 1997, les anglaises ne se qualifient pas pour la phase-finale, puis échoue en phase de poule en 2001. Performance qu'elles répètent en 2005 alors que la compétition a lieu sur leur sol. En 2009, l'Angleterre joue sa seconde finale mais est à nouveau mise en échec par l'Allemagne. En 2013, le parcours s'arrête une nouvelle fois en phase de groupe[11]. En 2017, elles se hissent jusqu'en demi-finale, où elles chutent face aux Pays-Bas, pays hôte de la compétition et futur vainqueur de l'épreuve (0-3).

Parcours aux Jeux olympiques d'été

Les règles de représentation des pays différent entre les Jeux olympiques d'été et la FIFA, l'équipe d'Angleterre n'est pas éligible pour jouer dans les compétitions de football aux Jeux olympiques. C'est l'équipe de Grande-Bretagne olympique qui participe aux JO d'été de 2012 organisés à Londres et a atteint les quarts de finale.

Tournois non officiels

L'Angleterre participe d'abord aux éditions non-officielles des Championnats d'Europe et de la Coupe du monde. Ensuite, l'équipe prend part à différents tournois annexes dont le Tournoi de Chypre, qu'elle remporte en 2009 et 2013.

Classement mondial féminin de la FIFA

Le classement mondial féminin de la FIFA est mis en place le et est mis à jour tous les trois mois. Lors de l'instauration de ce classement, l'Angleterre pointe à la treizième place. Son meilleur classement est sixième en à la suite de sa plus forte progression (+4 places). À l'opposé, sa plus mauvaise position est la quatorzième place, occupé en et de mars à . Depuis la création du classement mondial, la place moyenne de l'Angleterre est dixième. À la suite du Championnat d'Europe 2013 terminé au premier tour, elle passe ses seuls six mois sous cette moyenne depuis [1].

Classement FIFA de l'équipe d'Angleterre
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Classement mondial 13141212101081088116553466
Classement Uefa 887666454454332355

Personnalités

Sélectionneurs

Eric Worthington (en) devient, en 1972, le premier entraîneur de l'équipe d'Angleterre de football féminin[42]. Tom Tranter (en) prend ensuite les commandes de l'équipe pour six ans[43].

En 1979, après un intérim de Mike Rawding (en), Martin Reagan (en) prend la gestion du groupe. Il emmène l'équipe en finale du premier Championnat d'Europe, en 1984, et remporte deux Mundialito (1985, 1988). Reagan est licencié à la suite de la lourde défaite (6-1 sur les deux matchs) infligée par l'Allemagne en éliminatoire de l'Euro 1991.

Mark Sampson (ici en avril 2014) prend la succession de Hope Powell en 2013.

John Bilton (en) prend le relai jusqu'en 1993, lorsque la Fédération anglaise prend le contrôle de l'équipe après dissolution de la Women's Football Association. Nommé directeur technique pour le Nord de l'Angleterre en 1990, Ted Copeland (en) ajoute le rôle à temps partiel d'entraîneur de l'équipe d'Angleterre féminine à ses fonctions, trois ans plus tard. Il reste à ces deux postes jusqu'à sa démission en mars 1998 après avoir notamment mené l'équipe jusqu'en quart-de-finale de la Coupe du monde 1995. Dick Bate (en) assure l’intérim durant un match amical contre l'Italie en avril 1998 (défaite 2-1)[44].

Hope Powell arrive au poste de sélectionneuse à 31 ans, après avoir pris sa retraite de joueuse. Elle devient la plus jeune sélectionneuse de l'équipe d'Angleterre et la première à plein temps. Sous sa direction quatre équipes nationales jeunes de football féminin voient le jour et les joueuses s'entrainent tous les jours. Powell gère en plus les équipes féminines jeunes de moins de quinze à moins de 21 ans et schéma de développement des joueuses au sein des équipes nationales[45]. En 162 matchs, Powell mène l'Angleterre lors de quatre phases finales européennes et deux quarts de finale de la Coupe du monde. Elle entraîne également l'équipe de Grande-Bretagne aux Jeux Olympiques 2012[40],[46].

La Fédération anglaise nomme à sa place Mark Sampson. Le Gallois fait ses armes au sein du Bristol Academy WFC, avec à son actif deux finales de Coupe d'Angleterre et manquant de peu le titre de champion national en 2013 face à des clubs au budget plus important. Sa mission : aider l'équipe d'Angleterre à se qualifier pour la Coupe du monde 2015, après un début de campagne prometteur sous la houlette du sélectionneur intérimaire Brent Hills (en) (4 victoires, 20 buts marqués et aucun encaissé)[47].

RangNomPériode
1 Eric Worthington (en)1972
2Adams1973
3 Tom Tranter (en)1973-1979
5Sims1979
4 Mike Rawding (en)1979
6 Martin Reagan (en)1979-1990
7 Barrie Williams (en)1991
RangNomPériode
8 John Bilton (en)1991-1993
9 Ted Copeland (en)1993-1998
10 Dick Bate (en)1998
11 Hope Powell1998-2013
12 Brent Hills (en)2013
13 Mark Sampson2013-2017
14 Phil Neville2018-jan. 2021

Joueuses remarquables

Joueuses les plus capées
Rang Nom Matchs Buts Période
1Fara Williams172402001-2019
2Jill Scott151242006-
3Karen Carney144322005-2019
4Alex Scott140122004-2017
5Casey Stoney13062000-2017
6Rachel Yankey129191997-2013
7Steph Houghton121132007-
8Gillian Coultard119301981-2000
9Kelly Smith117461995-2014
10Eniola Aluko102332004-2017
Rachel Unitt10282000-2013
Kelly Smith, membre de la sélection entre 1995 et 2015

Repérée à l'âge de treize ans, Gillian Coultard est mise dans les sessions de formation nationale féminine et fait ses débuts en équipe d'Angleterre à 18 ans. Coultard devient l'un des piliers de l'équipe nationale et participe à quatre Championnats d'Europe au cours des années 1980 et 1990. Jouant au milieu de terrain, elle joue les demi-finales à deux reprises et est finaliste en 1984. Son couronnement au niveau international est sa participation à la Coupe du monde 1995. Elle marque les deux premiers buts anglais dans l'histoire de cette compétition contre le Canada (victoire 3-2). Coultard est aussi la première joueuse à marquer pour l'équipe nationale féminine dans le nouveau stade de Wembley, l'un de ces trente buts avec les Three Lionesses. Gillian Coultard est la première femme à passer la barre des cent sélections. Son dernier match avec l'Angleterre est la victoire 1-0 contre la Suisse en mai 2000[48]. Avec 119 sélections internationales, elle était la joueuse anglaise la plus capée mais aussi le second international le plus capé derrière Peter Shilton et ses 125 matchs en équipe masculine. Maintenant la tenante est Fara Williams, avec 139 capes.

Voir aussi : Hope Powell, Faye White et Mary Phillip.

Effectif actuel

Les 24 joueuses suivantes sont convoquées pour participer aux matchs amicaux du 9 et contre la France et le Canada[49].

Effectif et encadrement de l'équipe de l'Angleterre féminine au 14 avril 2021
Joueuses  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1 G Telford, CarlyCarly Telford 12 489 7/7/1987 (34 ans) 27 0 Chelsea 2007
13 G Bardsley, KarenKaren Bardsley 13 485 14/10/1984 (36 ans) 82 0 OL Reign 2005
21 G Roebuck, EllieEllie Roebuck 8 028 23/9/1999 (21 ans) 7 0 Manchester City 2018
22 G MacIver, SandySandy MacIver 8 490 18/6/1998 (23 ans) 1 0 Everton 2019
2 D Daly, RachelRachel Daly 10 876 6/12/1991 (29 ans) 38 4 Houston Dash 2016
3 D Stokes, DemiDemi Stokes 10 870 12/12/1991 (29 ans) 59 1 Manchester City 2014
5 D Bright, MillieMillie Bright 10 252 21/8/1993 (28 ans) 39 0 Chelsea 2016
6 D Williamson, LeahLeah Williamson 8 936 29/3/1997 (24 ans) 20 1 Arsenal 2018
12 D Bronze, LucyLucy Bronze 10 915 28/10/1991 (29 ans) 83 9 Manchester City 2013
16 D Greenwood, AlexAlex Greenwood 10 235 7/9/1993 (28 ans) 49 3 Manchester City 2014
15 D Turner, MillieMillie Turner 11 393 7/7/1990 (31 ans) 0 0 Manchester United 2020
24 D Charles, NiamhNiamh Charles 8 122 21/6/1999 (22 ans) 1 0 Chelsea 2021
25 D Wubben-Moy, LotteLotte Wubben-Moy 8 283 11/1/1999 (22 ans) 2 0 Manchester City 2021
26 D Morgan, EsmeEsme Morgan 7 637 18/10/2000 (20 ans) 0 0 Manchester City 2020
4 M Stanway, GeorgiaGeorgia Stanway 8 291 3/1/1999 (22 ans) 21 2 Manchester City 2018
8 M Nobbs, JordanJordan Nobbs  10 508 8/12/1992 (28 ans) 66 7 Arsenal 2013
10 M Kirby, FranFran Kirby 10 305 29/6/1993 (28 ans) 47 14 Chelsea 2014
14 M Walsh, KeiraKeira Walsh 8 926 8/4/1997 (24 ans) 30 0 Manchester City 2017
18 M Scott, JillJill Scott 12 644 2/2/1987 (34 ans) 151 25 Everton 2006
20 M Toone, EllaElla Toone 8 049 2/9/1999 (22 ans) 2 1 Manchester United 2021
7 A Parris, NikitaNikita Parris 10 051 10/3/1994 (27 ans) 52 14 Olympique lyonnais 2016
9 A England, BethanyBethany England 9 966 3/6/1994 (27 ans) 10 2 Chelsea 2019
11 A Hemp, LaurenLauren Hemp 7 709 7/8/2000 (21 ans) 8 0 Manchester City 2019
17 A Kelly, ChloeChloe Kelly 8 644 15/1/1998 (23 ans) 7 0 Manchester City 2018
19 A White, EllenEllen White 11 817 9/5/1989 (32 ans) 95 39 Manchester City 2010
23 A Mead, BethBeth Mead 9 626 9/5/1995 (26 ans) 26 8 Arsenal 2018
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)



Légende

Appelés récemment

Les joueuses suivantes ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenues en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Les joueuses qui comportent le signe étaient blessées ou malades au moment de la dernière convocation.

P. Nom Date de naissance Sél. Buts Club Dernier appel
D Steph Houghton 121 13 Manchester City vs Irlande du Nord, 23 février 2021
G Hannah Hampton 0 0 Birmingham City vs Irlande du Nord, 23 février 2021
A Ebony Salmon 1 0 Bristol City vs Irlande du Nord, 23 février 2021
M Izzy Christiansen 31 5 Everton vs Allemagne, 27 octobre 2020
A Alessia Russo 1 0 Manchester United vs Allemagne, 27 octobre 2020
D Abbie McManus 18 0 Tottenham Hotspur Camp d'entraînement, novembre 2020
D Grace Fisk 0 0 West Ham United Camp d'entraînement, novembre 2020
M Lucy Staniforth 16 2 Manchester United Camp d'entraînement, novembre 2020
M Laura Coombs 2 0 Manchester City Camp d'entraînement, novembre 2020
M Katie Zelem 0 0 Manchester United Camp d'entraînement, novembre 2020
A Rinsola Babajide 0 0 Liverpool Camp d'entraînement, novembre 2020
A Lauren James 0 0 Manchester United Camp d'entraînement, novembre 2020

Couleurs

Fara Williams avec la tenue traditionnelle.

La tenue de la sélection nationale féminine anglaise se compose d'un maillot blanc, d'un short blanc ou noir et de chaussettes blanches, suivant en cela la tradition de l'équipe masculine. Les couleurs de la tenue extérieure de l'équipe d'Angleterre sont constituées tout de rouge.

Popularité

Lors du Championnat d'Europe 2005 organisé en Angleterre, la BBC diffuse les trois matches de groupe des anglaises et plus de 3,5 millions de téléspectateurs regardent le troisième et dernier match de la nation organisatrice, soit 20 % de l'audience britannique un samedi soir[11],[31]

Notes et références

Références

  1. « Classement mondial féminin de la FIFA », sur fr.fifa.com, (consulté le ).
  2. Laurence Prudhomme-Poncet, Histoire du football féminin au XXe siècle, Paris, L'Harmattan, 2003, p. 24 (ISBN 2747547302)
  3. « Les pionnières... », sur pgb51.typepad.com, (consulté le )
  4. Laurence Prudhomme-Poncet, op. cit., chapitre « Les obstacles à la diffusion du football féminin », p. 107-137
  5. (en) « Coppa Europa per Nazioni (Women) 1969 », sur Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation, (consulté le )
  6. (en) « Women's Football Championships - Who's Hot and Who's Not! », sur syl.com, (consulté le )
  7. Laurence Prudhomme-Poncet, op. cit., pages 218
  8. (en) « Coppa del Mondo (Women) 1970 », sur rsssf.com, (consulté le )
  9. (en) « Mundial (Women) 1971 », sur rsssf.com, (consulté le )
  10. (en) « Inofficial European Women Championship 1979 », sur rsssf.com, (consulté le )
  11. (en) « European Championships », sur englandfc.com (consulté le )
  12. « 1984 : Suédoises premières lauréates », sur uefa.com, (consulté le )
  13. (en) « European Women Championship 1982-84 », sur rsssf.com, (consulté le )
  14. « 1987 : La Norvège s'impose à Oslo », sur uefa.com, (consulté le )
  15. (en) « European Women Championship 1985-87 », sur rsssf.com, (consulté le )
  16. « 1989 : L'avènement de l'Allemagne », sur uefa.com, (consulté le )
  17. (en) « European Women Championship 1987-89 », sur rsssf.com, (consulté le )
  18. « 1991 : Encore l'Allemagne », sur uefa.com, (consulté le )
  19. (en) « European Women Championship 1989-91 », sur rsssf.com, (consulté le )
  20. « 1993 : L'Italie échoue de peu », sur uefa.com, (consulté le )
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  22. « 1995 : L'Allemagne reprend la main », sur uefa.com, (consulté le )
  23. (en) « European Women Championship 1993-95 », sur rsssf.com, (consulté le )
  24. (en) « World Cup », sur englandfc.com (consulté le )
  25. « 1997 : Invincible Allemagne », sur uefa.com, (consulté le )
  26. (en) « European Women Championship 1995-97 », sur rsssf.com, (consulté le )
  27. (en) « European Qualifying for Women's World Cup 1999 », sur rsssf.com, (consulté le )
  28. « 2001 : Müller en or », sur uefa.com, (consulté le )
  29. (en) « European Women Championship 2001 », sur rsssf.com, (consulté le )
  30. (en) « European Qualifying for Women's World Cup 2003 », sur rsssf.com, (consulté le )
  31. « 2005 : L'EURO salué en haut lieu », sur uefa.com, (consulté le )
  32. (en) « European Women Championship 2005 », sur rsssf.com, (consulté le )
  33. (en) « European Qualifying for Women's World Cup 2007 », sur rsssf.com, (consulté le )
  34. (en) « Women Four Nations Tournament (China) 2007 », sur rsssf.com, (consulté le )
  35. « 2009 : Rien n'arrête l'Allemagne », sur uefa.com, (consulté le )
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  37. « Passe(s) décisive(s) », sur uefa.com, (consulté le )
  38. (en) « European Qualifying for Women's World Cup 2011 », sur rsssf.com, (consulté le )
  39. « L'Angleterre en deçà de son potentiel », sur uefa.com, (consulté le )
  40. « Powell n'est plus sélectionneuse de l'Angleterre », sur uefa.com, (consulté le )
  41. « Euro féminin. Angleterre-France (1-0) : des Bleues désespérantes », sur Le Parisien, (consulté le )
  42. (en) « Eric Worthington », sur margatefchistory.com (consulté le )
  43. (en) « Tom Tranter », sur theguardian.com, (consulté le )
  44. (en) « Ladies in the limelight », (consulté le )
  45. (en) « Hope Powell: England Women's Team », sur englandcaps.co.uk, (consulté le )
  46. « Interview de Hope Powell », sur uefa.com, (consulté le )
  47. « Un nouveau défi pour Sampson », sur uefa.com, (consulté le )
  48. (en) « First Female Football Centurion », sur englandcaps.co.uk, (consulté le )
  49. (en) « A 24-strong England women's senior squad picked for France and Canada games in April », sur thefa.com, (consulté le )

Notes

  1. L'Angleterre et l'ensemble des autres nations britanniques sont représentées par l'équipe de Grande-Bretagne car elles ne sont pas membres du CIO.
  2. Ou 7-1 selon les sources.

Bibliographie

  • Sue Lopez, Women on the Ball : A Guide to Women's Football, London, England, Scarlet Press, , 274 p. (ISBN 1-85727-016-9).

Liens externes

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