Équipe d'Allemagne féminine de football

L'équipe d'Allemagne féminine de football (en allemand : « Deutsche Fußballnationalmannschaft der Frauen ») est l'équipe nationale qui représente l'Allemagne dans les compétitions majeures de football féminin: la Coupe du monde, les Jeux olympiques, les Championnats d'Europe et l'Algarve Cup. Elle est gérée par la Fédération allemande de football (DFB). Son premier match officiel a eu lieu en 1982. Après la réunification allemande, la DFB est restée du côté de l'Allemagne de l'Ouest.

Cet article traite de l'équipe féminine. Pour l'équipe masculine, voir Équipe d'Allemagne de football.

Équipe d'Allemagne féminine
Généralités
Confédération UEFA
Couleurs Blanc et noir
Surnom Die Nationalmannschaft
Die Mannschaft
Classement FIFA 2e (27 septembre 2019)[1]
Personnalités
Sélectionneur Martina Voss-Tecklenburg
Plus sélectionnée Birgit Prinz (214)
Meilleur buteuse Birgit Prinz (128)
Rencontres officielles historiques
Premier match Allemagne de l'Ouest 5 - 1 Suisse
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Plus large victoire Allemagne 17 - 0 Kazakhstan
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Plus large défaite États-Unis 6 - 0 Allemagne
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Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 8
Vainqueur en 2003 et 2007
Championnat d'Europe Phases finales : 10

Vainqueur en 1989, 1991, 1995, 1997, 2001, 2005, 2009 et 2013
Jeux olympiques Médaille d'or en 2016

Maillots

Domicile
Extérieur
L'équipe d'Allemagne en 2012

L'équipe d'Allemagne féminine est l'une des équipes les plus titrées de l'histoire du football féminin. Remportant à deux reprises la Coupe du monde, en 2003 et 2007, cela fait de l'Allemagne la seule nation à avoir remporté le titre mondial à la fois chez les hommes et les femmes. Elle a également remporté huit des onze Championnats d'Europe, dont six consécutifs entre 1995 et 2013. Enfin, lors des cinq éditions où le football féminin fut présent aux Jeux olympiques, l'Allemagne a remporté la médaille d'or en 2016 ainsi que trois médailles de bronze (2000, 2004 et 2008). Birgit Prinz, élue à trois reprises meilleure footballeuse du monde (2003, 2004 et 2005), détient le record de sélections, de buts et le record de buts marqués dans l'histoire de la Coupe du monde.

Le football féminin a longtemps été mis à l'index en Allemagne puisque tout match officiel y était interdit jusqu'en 1970. Toutefois, depuis son premier titre de championne du monde en 2003, la popularité de l'équipe féminine de football d'Allemagne ne cesse d'augmenter. Silvia Neid est sélectionneuse de l'équipe depuis 2005, succédant à Tina Theune-Meyer dont elle a été l'assistante durant neuf années.

En outre, la sélection termine l'année 2016 en occupant la deuxième place du classement FIFA avec 2109 points derrière les États-Unis (2140).

Histoire

Genèse du football féminin allemand

Au lendemain de la Coupe du monde de football masculine 1954, remportée par la sélection allemande face aux Hongrois, un engouement pour ce sport se développe, y compris chez les femmes. Cependant, en 1955, la DFB décide d'interdire le football féminin dans tous les clubs d'Allemagne de l'Ouest affiliés à la fédération[2] et refuse de partager l'utilisation de ses terrains avec les équipes féminines. Elle s'explique en prétextant que ce « sport combatif est fondamentalement étranger à la nature des femmes » et que le « corps et l'âme subiraient inévitablement des dommages »[3]. Malgré cette interdiction, plus de 150 matchs internationaux sont disputés dans les années 1950 et 1960, mais hors du giron de la fédération. Finalement, le , l'interdiction du football féminin prend fin lors de la convention annuelle de la DFB[4].

Tandis que d'autres fédérations de football ont déjà mis en place des sélections nationales féminines officielles dans les années 1970, la DFB met du temps à se doter d'une sélection nationale féminine. En 1981, Horst Schmidt, officiel de la DFB, est sollicité pour présenter une équipe à la Coupe du monde non officielle. Il accepte cette tâche sans révéler aux organisateurs du tournoi que l'Allemagne de l'Ouest ne dispose pas encore d'une véritable équipe nationale[4]. Pour éviter une humiliation, la DFB envoie les championnes d'Allemagne en titre, Bergisch Gladbach 09, pour la représenter[5]. À la suite de cette situation ubuesque, la DFB considère enfin qu'il est important de créer une véritable équipe nationale. La sélection nationale féminine est fondée en 1982 et le président de la DFB, Hermann Neuberger, nomme Gero Bisanz, éducateur du collège des sports de Cologne, au poste de sélectionneur[6].

1982-1987 : débuts difficiles de la sélection

En , Bisanz choisit seize joueuses et organise deux stages d'entraînements[7]. Le premier match international officiel se déroule le à Coblence face à la Suisse. Doris Kresimon inscrit le premier but international de la sélection à la 25e minute. En seconde période, Silvia Neid, 19 ans, inscrit un doublé pour une victoire finale 5-1[8]. Neid deviendra en 1996, assistante du sélectionneur puis, en 2005, sélectionneuse de l'équipe nationale allemande[6].

L'Allemagne participe à ses premières qualifications officielles lors des Championnats d'Europe 1984 et ne perd qu'une seule rencontre, 1-0 contre le Danemark, sur les six disputées. Mais, avec cinq matchs nuls, elle ne termine que troisième de sa poule derrière le Danemark et les Pays-Bas et ne se qualifie pas pour les demi-finales[9]. Pour Bisanz, l'objectif de ces qualifications n'est que de combler l'écart avec les meilleures sélections continentales que sont les Scandinaves et les Italiennes en s'appuyant sur un programme de marche où il sélectionne des jeunes joueuses[10].

La sélection allemande est ensuite invitée à participer au Mondialito 1984 avec l'Italie, la Belgique et l'Angleterre. L'Allemagne parvient à battre les Italiennes 2-1 et les Anglaises, récentes vice-championne d'Europe, sur le score de 2-0 lors du premier tour de cette compétition non officielle. En finale, les Allemandes s'inclinent 3-1 contre la sélection italienne[11].

Lors de l'édition 1987 du Championnat d'Europe, l'Allemagne s'arrête à nouveau au stade des éliminatoires en prenant la troisième place du groupe derrière la Norvège et le Danemark. Toutefois l'équipe remporte son premier match en compétition officielle contre la Finlande (1-0 à Lüdenscheid le )[12].

1987-1995 : premiers titres continentaux

Birgit Prinz inscrit son premier but en tournoi majeur en 1995.

En 1989, l'Allemagne termine en tête de son groupe des éliminatoires (sans avoir concédé le moindre but et en demeurant invaincue) pour le Championnat d'Europe 1989 devant l'Italie, la Hongrie et la Suisse. Lors des quarts de finale disputés en match aller-retour, elle écarte la Tchécoslovaquie (1-1 à Bratislava et 2-0 à Kaiserslautern) puis accueille le tournoi final où s'affrontent les quatre demi-finalistes. En demi-finale, elle élimine l'Italie (1-1 ; 4-3 aux t.a.b.) à Siegen. Cette rencontre est le premier match de football féminin diffusé à la télévision allemande[13]. La gardienne Marion Isbert arrête trois tirs lors de la séance de tirs au but avant d'inscrire elle-même le tir au but décisif. Enfin, le , à Osnabrück, l'Allemagne remporte son premier trophée et le premier titre international de la sélection[14] en battant la Norvège 4-1[15] devant 22 000 spectateurs grâce aux buts d'Ursula Lohn, Heidi Mohr et Angelika Fehrmann.

Après la réunification allemande, l'Allemagne de l'Est rejoint la DFB. La sélection est-allemande n'a alors disputé qu'une seule rencontre officielle dans son histoire, contre la Tchécoslovaquie le , lors d'une rencontre amicale perdue 3-0. L'Allemagne unifiée défend donc son titre continental lors du Championnat d'Europe de football féminin 1991. Elle se qualifie pour le tournoi final en écartant la Hongrie, la Tchécoslovaquie et la Bulgarie au premier tour puis l'Angleterre en quart de finale (4-1 en Angleterre, 2-0 en Allemagne), le tout sans perdre aucun match. En demi-finale, au Danemark, elle bat l'Italie 3-0 et conserve son titre en maîtrisant 3-1 la Norvège après prolongations grâce à deux buts d'Heidi Mohr et un de Neid. Cette performance lui permet de se qualifier pour la première Coupe du monde, organisée en Chine en 1991[16].

Lors de cette Coupe du monde, l'Allemagne remporte, sans encaisser de but, ses trois matchs de poule contre le Nigeria, Taïwan et l'Italie. Neid est la première Allemande à inscrire un but en Coupe du monde, contre le Nigeria, le . En quart de finale, l'Allemagne élimine le Danemark (2-1 après prolongations grâce à un but d'Heidi Mohr) mais est sèchement battue en demi-finale par le futur vainqueur, les États-Unis, sur le score de 5-2. Elle termine quatrième de la compétition après une nouvelle défaite contre la Suède 4-0 en match de classement[17].

Qualifiée directement en quart de finale de l'édition 1993 de l'Euro après le forfait de la Yougoslavie, l'Allemagne écarte la Russie en quart de finale (7-0 à Moscou, 0-0 à Rheine). En revanche, lors du tournoi final organisé en Italie, elle est éliminée par le pays hôte (1-1, 3-4 aux t.a.b.) en demi-finale à Rimini et prend la quatrième place après une nouvelle défaite contre le Danemark en match de classement (1-3)[18]. Malgré ce résultat décevant, de nouveaux talents telles Steffi Jones, Maren Meinert et Silke Rottenberg font leurs débuts en compétition et deviendront des joueuses clefs de la sélection allemande[13].

1995-2002 : déceptions olympiques et en Coupe du monde

En 1995, après être sortie vainqueur de sa poule de qualification devant la Croatie, la Suisse et le Pays de Galles, l'Allemagne élimine à nouveau la Russie en quart de finale (1-0 en Russie, 4-0 en Allemagne) puis l'Angleterre en demi-finale (4-1 à Watford et 2-1 à Bochum). En finale elle décroche son troisième titre européen, contre la Suède par 3-2 au Fritz-Walter-Stadion de Kaiserslautern le , grâce aux buts de Maren Meinert, de Birgit Prinz et de Bettina Wiegmann. Ce résultat lui permet de se qualifier pour la Coupe du monde 1995 qui se déroule en Suède[19].

Renate Lingor, titulaire en équipe d'Allemagne entre 1995 et 2008.

Lors de cette Coupe du monde, l'Allemagne termine première de son groupe après deux victoires contre le Japon (1-0) et le Brésil (6-1) et une défaite contre la Suède (2-3). En quart de finale, elle bat l'Angleterre 3-0 puis se qualifie pour la finale en éliminant la Chine 1-0. Lors de l'ultime match à Stockholm, l'équipe allemande perd contre la Norvège 2-0 à Stockholm. Toutefois l'Allemagne vient de réaliser sa meilleure performance en Coupe du monde[20].

Sa place de finaliste à la Coupe du monde et son titre européen lui permettent de participer au tournoi olympique des Jeux olympiques de 1996 à Atlanta. Lors de ce tournoi, elle gagne contre le Japon (3-2 où Bettina Wiegmann marque le premier but allemand aux Jeux olympiques). Les Allemandes sont ensuite battues par la Norvège et tenues en échec par le Brésil : elles ne terminent qu'à la troisième place de leur poule et sont éliminées[21]. Cette contre-performance provoque la démission de Bisanz, en poste depuis 1982, et son remplacement par son assistante depuis 1983, Tina Theune-Meyer. Celle-ci choisit comme assistante l'ancienne joueuse Silvia Neid qui vient de prendre sa retraite sportive[22].

Lors des éliminatoires des Championnats d'Europe 1997, premières rencontres avec Theune-Meyer à la tête de la sélection, l'Allemagne termine à la deuxième place de son groupe derrière la Norvège et doit disputer des matchs de barrage, contre l'Islande, qu'elle remporte facilement (3-0 à Reykjavik puis 4-0 à Coblence). Au tournoi final, qui se déroule en Suède et Norvège, et réunit pour la première fois huit sélections, l'Allemagne est tenue en échec par l'Italie puis par la Norvège. Finalement elle obtient sa qualification pour les demi-finales après avoir battu le Danemark 2-0 lors du troisième match de poule. En demi-finale, elle s'impose contre la Suède (1-0) et remporte son quatrième titre européen en battant l'Italie 2-0 en finale à Oslo (buts de Sandra Minnert et Birgit Prinz[23]). Par la suite, comme chez ses homologues masculins, l'UEFA décide d'organiser les Championnats d'Europe tous les quatre ans au lieu de deux ans à partir de 1997.

En 1999, des éliminatoires sont organisés en Europe pour déterminer les qualifiés pour la Coupe du monde. L'Allemagne termine deuxième de sa poule derrière la Norvège et affronte en barrages l'Ukraine qu'elle élimine (5-0 en Allemagne, 1-1 à Kiev) pour obtenir son billet pour la Coupe du monde 1999 organisée aux États-Unis[24]. Lors de cette Coupe du monde, l'Allemagne tient en échec l'Italie puis bat facilement 6-0 le Mexique. Lors du match décisif, bien que neutralisée par le Brésil qui égalise à la dernière minute (score final de 3-3), elle décroche sa qualification pour les quarts de finale contre le pays-hôte. Face aux États-Unis, l'Allemagne est éliminée sur un score de 3-2 après avoir mené à deux reprises face à la future championne devant 54 642 spectateurs dont Bill Clinton[25],[26].

L'année suivante, l'Allemagne participe aux Jeux olympiques de 2000 en Australie. Après un premier tour passé sans difficulté en battant l'Australie, le Brésil et la Suède, elle est battue par la Norvège en demi-finale (1-0 sur un but contre son camp de Tina Wunderlich à la 80e minute[27]). L'Allemagne décroche la médaille de bronze en disposant du Brésil 2-0 dans le match de classement pour la troisième place grâce à Birgit Prinz et Renate Lingor[28]. L'Allemagne décroche sa première médaille olympique en football depuis celle de bronze obtenue par les hommes à Séoul en 1988.

L'équipe se montre expéditive en phase éliminatoire pour les Championnats d'Europe 2001 en gagnant cinq de ses six matchs : elle termine en tête de son groupe composé de l'Italie, de l'Ukraine et de l'Islande. L'UEFA lui confie l'organisation du tournoi final qui réunit huit nations entre juin et juillet 2001. Au premier tour, l'Allemagne bat la Suède, la Russie et l'Angleterre et termine en tête de sa poule. En demi-finale, elle bat la Norvège 1-0 sur un but de Sandra Smisek puis conserve son titre en finale le à Ulm contre la Suède (victoire 1-0 après prolongations grâce à un but de Claudia Müller)[29].

2003-2013 : deux Coupes du monde consécutives et trois Euros consécutifs

L'Allemagne rencontre la Suède en finale de la Coupe du monde 2003.

L'Allemagne dispute les éliminatoires pour la Coupe du monde 2003, et décroche facilement sa qualification en remportant tous ses matchs (contre l'Angleterre, les Pays-Bas et le Portugal[30]). La Coupe du monde 2003 initialement prévue en Chine, est finalement organisée par les États-Unis en raison de l'alerte au SRAS. Au premier tour, l'Allemagne effectue un parcours sans-faute en battant le Canada, le Japon puis l'Argentine. En quart de finale, elle bat facilement la Russie 7-1 puis crée la surprise en battant 3-0 les États-Unis, qui jouent à domicile, pour se qualifier pour la finale. Au terme d'un match serré, la Suède ouvre le score mais Maren Meinert égalise. Les Allemandes inscrivent pour la première fois leur nom au palmarès de la Coupe du monde en s'imposant sur le score de 2-1 après les prolongations et le but de Nia Künzer[31]. Birgit Prinz termine meilleure buteuse du tournoi et est élue meilleure joueuse.

Forte de ce titre, l'Allemagne est directement qualifiée pour les Jeux olympiques de 2004 d'Athènes. Au premier tour, elle s'impose face à la Chine (8-0 dont un quadruplé de Birgit Prinz) et le Mexique (2-0). Elle gagne en quart de finale contre le Nigeria 2-1 mais se fait éliminer en demi-finale par les États-Unis durant les prolongations (1-2). En match de classement, les Allemandes obtiennent pour la deuxième fois de suite la médaille de bronze en battant la Suède 1-0 grâce à un but de Renate Lingor[32].

Melanie Behringer, titulaire en sélection depuis 2005.

Les éliminatoires pour les Championnats d'Europe 2005 débutent en 2003. L'Allemagne, qui remporte ses huit matchs en marquant 50 buts et en n'en encaissant que deux, finit en tête de son groupe devant la République tchèque, l'Écosse, l'Ukraine et le Portugal. Lors du tournoi final disputé en Angleterre, elle gagne tous ses matchs du premier tour contre la Norvège, l'Italie et la France. En demi-finale, elle bat la Finlande 4-1 avant de s'adjuger son sixième titre dans cette compétition contre la Norvège 3-1 à Blackburn sur des buts de Inka Grings, Renate Lingor et Birgit Prinz[33]. Tina Theune-Meyer décide alors de laisser la sélection à son adjointe Silvia Neid qui, l'année suivante, remporte pour la première fois l'Algarve Cup.

La sélection allemande participe ensuite aux éliminatoires pour la Coupe du monde 2007 et remporte tous ses matchs pour se qualifier devant la Russie, l'Écosse, l'Irlande et la Suisse[34]. Elle joue le match d'ouverture de la Coupe du monde organisée en Chine et surclasse l'Argentine 11-0. Après avoir été tenue en échec par l'Angleterre, elle s'impose dans le dernier match de poule contre le Japon. En quart de finale, elle élimine la Corée du Nord 3-0 et remporte sur le même score la demi-finale qui l'oppose à la Norvège. En finale, le à Shanghai, elle conserve son titre devant le Brésil 2-0 sur des buts Birgit Prinz (52e minute) et Simone Laudehr (86e minute). L'Allemagne n'a encaissé aucun but durant cette édition et devient la première sélection à conserver son titre[35]. Avec 14 buts, Prinz obtient le titre de meilleure buteuse de la Coupe du monde, toutes éditions confondues[36].

Qualifiée pour ses quatrièmes Jeux olympiques, à Pékin, les Allemandes sont tenues en échec par le Brésil (0-0) avant de remporter leurs matchs contre le Nigeria (1-0) et la Corée du Nord (1-0). En quart de finale, elles battent la Norvège 2-1 mais, en demi-finale, retrouvent le Brésil qui inflige une sévère défaite (4-1) aux joueuses allemandes. L'Allemagne remporte finalement sa troisième médaille de bronze consécutive en battant le Japon 2-0 sur des buts de Fatmire Bajramaj[37]. La performance de la sélection déçoit la presse allemande et ses joueuses[38], enfin de son côté, la sélectionneuse Silvia Neid est vivement critiquée par la presse allemande[39].

Dans les éliminatoires de l'Euro 2009 entre 2007 et 2008, l'Allemagne aligne huit victoires en huit matchs contre les Pays-Bas, la Suisse, la Belgique et le pays de Galles. Elle défend donc son titre lors du tournoi final en en Finlande, qu'elle remporte en battant l'Angleterre en finale.

La Coupe du monde de football féminin 2011 se déroule à domicile et voit la sélection allemande comme l'une des favorites du tournoi ; l'équipe est pourtant éliminée au stade des quarts de finale par le Japon après prolongation (1-0).

Le Championnat d'Europe de football féminin 2013 est remporté par les Allemandes, confirmant ainsi leur domination continentale avec un troisième titre européen consécutif. Elles battent en finale la Norvège sur le score de 1-0.

Stades

Stades les plus fréquentés
Ville Nbre de matchs Période
Osnabrück61989−2011
Ulm52001−2005
Augsbourg32001−2011
Bielefeld31994−2012
Bochum31990−2009
Duisbourg31997−2012
Francfort32000−2011
Kaiserslautern31988−1995
Coblence31982−2007
Lüdenscheid31984−2002
Mannheim31996−2012
Rheine31990−1998
Siegen31983−2005
Weil am Rhein31991−1999
Wolfsbourg32001−2011

L'équipe nationale d'Allemagne n'a pas de stade résident. Tout comme la sélection masculine, l'équipe féminine dispute ses matchs à domicile dans différents stades à travers le pays. Jusqu'en , 84 villes différentes ont accueilli la sélection. Les villes qui ont le plus fréquemment accueilli la sélection féminine allemande sont Osnabrück et Ulm avec cinq rencontres, suivies de Kaiserslautern, Coblence, Lüdenscheid, Rheine, Siegen et Weil am Rhein avec trois rencontres[40]. La première rencontre de l'équipe nationale en Allemagne de l'Est a lieu à Aue en [41].

Allemagne-Danemark à la MDCC-Arena de Magdeburg

Dans les années 1980 et 1990, les matchs à domicile se disputent dans des petites villes qui ne possèdent pas encore d'équipe professionnelle. Dès lors que la sélection nationale connait plus de succès, notamment avec sa victoire en Coupe du monde 2003, le nombre de spectateurs pour ses rencontres augmente considérablement, et aujourd'hui, la sélection joue dans des stades de 10 000 à 25 000 places[42]. Les dix plus grandes villes d'Allemagne n'ont toutefois accueilli qu'à quatre reprises la sélection : deux fois pour Francfort, une fois pour Berlin et Hambourg (tandis que Brême, Dortmund, Düsseldorf, Essen, Cologne, Munich ou Stuttgart n'ont jamais accueilli la sélection[40]).

Hors d'Allemagne, Faro, au Portugal, est la ville qui a le plus accueilli l'Allemagne (huit matchs), suivie de Guangzhou en Chine (six matchs) : ces villes accueillent en effet respectivement les tournois réguliers de l'Algarve Cup et le tournoi des quatre nations. L'Allemagne a également évolué cinq fois à Albufeira au Portugal et quatre fois à Minneapolis aux États-Unis[40].

Le record d'affluence pour un match de l'équipe féminine allemande est atteint lors du quart de finale de la Coupe du monde 1999 contre les États-Unis au Jack Kent Cooke Stadium à Landover avec 54 642 spectateurs[43]. Sur son propre sol, le record est de 44 825 spectateurs à l'occasion d'un match amical contre le Brésil en , à Commerzbank-Arena à Francfort[44]. Il s'agit également du record sur le sol européen.

Résultats en compétition et classement mondial

La sélection allemande prend part aux qualifications de trois grandes compétitions internationales. La Coupe du monde, mise en place en 1991 par la Fédération internationale de football association, réunit les meilleures nations mondiales et tous les continents y ont leurs représentants. L'épreuve de football féminin des Jeux olympiques, mis en place en 1996 par le Comité international olympique, est une compétition de football féminin sans restriction d'âge (les équipes nationales masculines sont obligées d'aligner des joueurs de moins de 23 ans, à l'exception de trois joueurs s'ils le désirent)[45]. Chaque continent dispose d'un représentant ou plus. Le Championnat d'Europe de football féminin, mis en place par l'Union des associations européennes de football, est un tournoi continental où seules les sélections européennes sont conviées. Il existe d'autres tournois d'importance moindre par rapport aux trois autres compétitions, comme l'Algarve Cup, qui sont disputés en général dans le cadre d'une préparation à un mondial[46].

Dans les tableaux de classement suivants, les abréviations suivantes sont utilisées : J (matchs joués), G (nombre de matchs gagnés), N (nombre de matchs nuls), P (nombre de matchs perdus), Bp (buts pour i.e. marqués), Bc (buts contre i.e. encaissés).

Parcours en Coupe du monde

Performances en Coupe du monde
Édition Performance J G N P Bp Bc
1991Quatrième64021310
1995Finaliste6402136
1999Quart de finale4121127
2003Vainqueur6600254
2007Vainqueur6510210
2011Quart de finale430174
2015Quatrième6312206
2019Quart de finale5401102
Total 8/843304912139
Match contre l'Espagne au mondial 2019

L'Allemagne remporte deux fois la Coupe du monde, en 2003 et 2007, et a terminé en finale en 1995. À la Coupe du monde 1991, elle termine à la 4e place. En 1995, elle atteint la finale en étant battue par la Norvège. Le pire résultat en Coupe du monde intervient en 1999 et en 2019 avec une défaite en quart de finale respectivement contre les États-Unis et la Suède. La Coupe du monde 2011 se tient en Allemagne, l'équipe allemande est ainsi automatiquement qualifiée[47]. Battue en quart de finale par la sélection japonaise (1-0 après prolongation), elle ne remporte donc pas une troisième coupe du monde d'affilée.

Au total, l'équipe d'Allemagne atteint à cinq reprises les demi-finales de la Coupe du monde en huit participations. Elle participe à toutes les éditions avec un résultat total de trente victoires, quatre nuls et neuf défaites[36].

Parcours aux Jeux olympiques d'été

Performances aux jeux Olympiques
Édition Performance J G N P Bp Bc
19961er tour311166
2000Troisième540182
2004Troisième5401143
2008Troisième641174
2012Non qualifié------
2016Vainqueur6411146
2020Non qualifié------
Total 5/62517354921

L'Allemagne prend part à cinq éditions olympiques de football féminin sur six depuis son instauration en 1996 à Atlanta. Elle est éliminée en 1996 dès le premier tour en terminant troisième de sa poule derrière la Norvège (3-2 pour la Norvège) et le Brésil (1-1). Elle ne gagne qu'un seul match, celui contre le Japon 3-2. En 2000, l'Allemagne bat tous ses adversaires du premier tour : 3-0 contre l'Australie, 2-1 contre le Brésil et 1-0 contre la Suède mais est écartée en demi-finale par la Norvège (0-1) et prend la troisième place dans le match de classement en battant le Brésil 2-0. Puis en 2004 à Athènes, elle s'impose contre la Chine (8-0) et le Mexique (2-0) au premier tour. En quart de finale, elle bat le Nigeria (2-1) mais est de nouveau écartée en demi-finale par les États-Unis (1-2 après prolongation). Elle se classe troisième après sa victoire contre la Suède dans le match de classement. Lors des JO de 2008 à Pékin, elle s'impose en phase de poule à deux reprises sur le score de 1-0 contre le Nigeria et la Corée du Nord après avoir été tenue en échec par le Brésil (0-0). En quart de finale, elle élimine la Suède 2-0 après prolongation et perd une nouvelle fois en demi-finale en étant sèchement battue par le Brésil 1-4. En match de classement, elle bat le Japon 2-0 et termine une nouvelle fois troisième.

Non qualifiée pour l'édition de Londres en 2012, elle prend sa revanche quatre ans plus tard en décrochant la médaille d'or - le seul titre qui lui faisait encore défaut - après sa victoire 2-1 sur la Suède dans l'enceinte du Stade Maracanã lors de la finale du tournoi olympique 2016.

Parcours en Championnat d'Europe

Performances au Championnat d'Europe
Édition Performance J G N P Bp Bc
1984Non qualifié------
1987Non qualifié------
1989Vainqueur321083
1991Vainqueur3300122
1993Quatrième311194
1995Vainqueur3300144
1997Vainqueur532061
2001Vainqueur5500131
2005Vainqueur5500152
2009Vainqueur6600215
2013Vainqueur641161
2017Quart de finaliste421153
2022Qualifié------
Total 10/1243346310926
Scène du match Allemagne-Norvège (4-0) du 24 août 2009 lors du Championnat d'Europe 2009

La sélection allemande remporte le trophée à huit reprises en dix participations, dont six fois consécutivement entre 1995 et 2013. Elle est la sélection la plus victorieuse dans cette compétition.

L'Allemagne ne réussit pas à se qualifier pour les demi-finales lors des deux premières éditions, étant battue en phase de qualifications. En 1989, en s'extirpant de son groupe de qualification devant l'Italie, la Hongrie et la Suisse, elle accède aux quarts de finale où elle élimine la Tchécoslovaquie. Lors du tournoi final organisé en Allemagne, elle s'impose contre l'Italie aux tirs au but en demi-finale et bat la Norvège en finale 4-1 pour décrocher son premier titre. En 1991, elle remporte de nouveau le trophée contre la Norvège 3-1 après prolongations. En 1993, elle perd son titre face à l'Italie en demi-finale aux tirs au but. À partir de 1995, l'Allemagne gagne toutes les éditions jusqu'en 2013, s'imposant en finale contre la Suède (3-2) en 1995, contre l'Italie (2-0) en 1997, contre la Suède (1-0) en 2001 et enfin contre la Norvège (3-1) en 2005. Lors de l'édition 2009, l'équipe s'imposée 6-2 en finale contre l'Angleterre. L'édition 2013 se conclut sur une victoire des Allemandes par 1 but à 0 face à la Norvège. En 2017, l'Allemagne s'incline en quarts de finale contre le Danemark (1-2) et voit sa série de six sacres consécutifs s'arrêter. C'est la première fois depuis 1993 que l'Allemagne est éliminée avant d'atteindre la finale.

Autres tournois

L'Allemagne participe à d'autres tournois annexes dont l'Algarve Cup au Portugal, qu'elle remporte en 2006[48], ou le tournoi des Quatre nations en Chine, où sa meilleure performance est une deuxième place en 2002[49].

Classement mondial féminin de la FIFA

Le classement mondial féminin de la FIFA est mis en place le et est mis à jour tous les trois mois. Lors de l'instauration de ce classement, l'Allemagne pointe à la 3e place derrière les États-Unis et la Norvège. En , l'Allemagne prend la tête de ce classement après sa victoire lors de la Coupe du monde 2003. Elle garde le premier rang mondial jusqu'en au profit des États-Unis avant de le récupérer en au lendemain de son deuxième titre mondial. En , elle est de nouveau reléguée en seconde position derrière les États-Unis, puis à la troisième place en derrière le Brésil. Après sa victoire à l'Euro 2009, l'Allemagne récupère la seconde place de ce classement derrière les États-Unis en .

Depuis l'instauration de ce classement, seules trois nations sont parvenues à devancer l'Allemagne : les États-Unis, la Norvège et le Brésil. L'Allemagne n'a jamais été hors des trois premières places de ce classement[50].

Classement FIFA de l'équipe d'Allemagne
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Classement mondial 11111222222122222
Classement Uefa 11111111111111111

Sélectionneurs

L'ancienne joueuse internationale allemande Silvia Neid est l'actuelle DFB-Trainerin employée par la Fédération allemande de football[51] (sélectionneuse de l'équipe d'Allemagne de football féminin)[51]. En tant que joueuse, elle a disputé 111 rencontres et inscrit 48 buts[52].

Silvia Neid, sélectionneur de l'équipe depuis 2005
  • 1982-1996 : Gero Bisanz est le premier sélectionneur de l'équipe féminine d'Allemagne. Il débute en [10]. Dans le même temps, il travaille comme instructeur en chef des entraînements au sein de la DFB entre 1971 et 2000[7]. Bisanz est à la tête de la sélection allemande qui remporte trois Championnats d'Europe en 1989, 1991 et 1995[53] et perd une finale de Coupe du monde en 1995. Il démissionne après l'élimination au premier tour de l'Allemagne aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta[54]. Avec son adjointe, Tina Theune-Meyer, il met en place un système de détection et un programme pour jeunes au sein de la DFB[10].
  • 1996-2005 : Tina Theune-Meyer prend la tête de la sélection après les Jeux olympiques de 1996. Elle est la première femme à entraîner la sélection nationale en Allemagne. Elle poursuit le travail de Bisanz, remporte trois nouveaux titres de champion d'Europe en 1997, 2001 et 2005 et permet à l'Allemagne de remporter deux médailles de bronze aux Jeux olympiques en 2000 et 2004[55]. Son plus grand succès est le titre de championne du monde en 2003. Elle est de nos jours la sélectionneuse la plus victorieuse avec la sélection allemande. Elle a bénéficié du programme de détection et des jeunes dont une partie issue de la sélection des moins de 19 ans ont accédé à l'équipe nationale. Elle quitte ses fonctions après la victoire en Championnat d'Europe en 2005[56].
  • 2005- : Silvia Neid est entraîneuse-adjointe de la sélection nationale de 1996 à 2005 et est à la tête de la sélection allemande des moins de 19 ans avec qui elle remporte les Championnats du monde 2004[57]. En , elle prend la tête de la sélection nationale et remporte l'Algarve Cup dès son arrivée[58]. Quand l'Allemagne enlève la Coupe du monde 2007, Neid devient la première sélectionneuse allemande (hommes-femmes confondus) à la remporter dès sa première participation. Aux Jeux olympiques de 2008, l'Allemagne décroche la médaille de bronze pour la troisième fois consécutive, enfin elle remporte son premier titre continental lors de l'Euro 2009. Son contrat court jusqu'en 2013 et son adjointe est Ulrike Ballweg[51].

Effectif actuel

Les 22 joueuses suivantes ont été convoquées pour le match amical contre l'Angleterre le .

Effectif et encadrement de l'équipe d'Allemagne féminine au 11 novembre 2019
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1 G Frohms, MerleMerle Frohms 9 729 28/1/1995 (26 ans) 9 0 SC Fribourg 2018
2 D Kleinherne, SophiaSophia Kleinherne 7 828 12/4/2000 (21 ans) 1 0 1. FFC Francfort 2019
3 D Hendrich, KathrinKathrin Hendrich 10 756 6/4/1992 (29 ans) 33 4 Bayern Munich 2014
4 D Maier, LeonieLeonie Maier 10 580 29/9/1992 (28 ans) 71 11 Arsenal 2013
5 D Hegering, MarinaMarina Hegering 11 476 17/4/1990 (31 ans) 9 0 SG Essen-Schönebeck 2019
6 M Oberdorf, LenaLena Oberdorf 7 212 19/12/2001 (19 ans) 12 2 SG Essen-Schönebeck 2019
7 A Schüller, LeaLea Schüller 8 710 12/11/1997 (23 ans) 19 10 SG Essen-Schönebeck 2017
8 M Bremer, PaulinePauline Bremer 9 291 10/4/1996 (25 ans) 19 4 Manchester City 2014
9 M Starke, SandraSandra Starke 10 275 31/7/1993 (28 ans) 2 1 SC Fribourg 2019
10 M Marozsán, DzseniferDzsenifer Marozsán 10 744 18/4/1992 (29 ans) 97 32 Olympique lyonnais 2010
11 A Popp, AlexandraAlexandra Popp 11 122 6/4/1991 (30 ans) 106 53 VfL Wolfsburg 2010
12 G Benkarth, LauraLaura Benkarth 10 565 14/10/1992 (28 ans) 8 0 Bayern Munich 2015
13 M Däbritz, SaraSara Däbritz 9 711 15/2/1995 (26 ans) 70 16 Paris Saint-Germain 2013
16 M Dallmann, LindaLinda Dallmann 9 877 2/9/1994 (27 ans) 27 6 Bayern Munich 2016
17 D Rauch, FelicitasFelicitas Rauch 9 271 30/4/1996 (25 ans) 11 1 VfL Wolfsburg 2015
18 M Leupolz, MelanieMelanie Leupolz 10 018 14/4/1994 (27 ans) 65 10 Bayern Munich 2013
19 A Bühl, KlaraKlara Bühl 7 589 7/12/2000 (20 ans) 10 7 SC Fribourg 2019
20 M Magull, LinaLina Magull 9 895 15/8/1994 (27 ans) 41 13 Bayern Munich 2015
21 G Schmitz, LisaLisa Schmitz 10 728 4/5/1992 (29 ans) 2 0 Montpellier HSC 2018
22 M Knaak, TuridTurid Knaak 11 194 24/1/1991 (30 ans) 12 2 SG Essen-Schönebeck 2018
23 D Doorsoun, SaraSara Doorsoun 10 897 17/11/1991 (29 ans) 33 1 VfL Wolfsburg 2016
24 M Gasper, AnnaAnna Gasper 9 023 3/1/1997 (24 ans) 0 0 1. FFC Turbine Potsdam 2019
26 M Lattwein, LenaLena Lattwein 7 808 2/5/2000 (21 ans) 5 0 TSG 1899 Hoffenheim 2016
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
  • Britta Carlson
  • Thomas Nörenberg
Entraîneur(s) des gardiens
  • Michael Fuchs



Légende

Mise à jour de l'effectif le 11 novembre 2019

Appelés récemment

Les joueuses suivantes ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenues en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Les joueuses qui comportent ce signe , sont blessés.

Pos. Nom Date de Naissance Sél. Buts Club Dernier appel
GKAlmuth Schult 640 VfL WolfsburgCoupe du Monde 2019
GKCarina Schlüter 10 SC Sandvs Japon,
GKMeike Kämper 00 MSV Duisbourgvs France,
GKAnn-Katrin Berger 00 Chelseavs Espagne,
DFJohanna Elsig 140 1. FFC Turbine Potsdamvs Grèce,
DFTabea Waßmuth 00 TSG 1899 Hoffenheimvs Grèce,
DFVerena Schweers 473 Bayern Munichvs Ukraine,
DFCarolin Simon 203 Bayern Munichvs Monténégro,
MTGiulia Gwinn 173 Bayern Munichvs Grèce,
MTIsabella Hartig 00 TSG 1899 Hoffenheimvs Grèce,
MTSvenja Huth 519 VfL Wolfsburgvs Ukraine,
MTKristin Demann 201 Bayern Munichvs Chili,

Records et statistiques

Records en sélection

Silke Rottenberg détient le record de sélections pour une gardienne.

L'actuelle capitaine Birgit Prinz détient le record de sélections allemandes avec 198 capes depuis ses débuts en 1994. Elle est l'une des quinze Allemandes à avoir atteint la barre des cent sélections[59]. La seconde Allemande la plus capée est Kerstin Stegemann avec 191 sélections. Bettina Wiegmann avec 154 sélections est la plus sélectionnée des joueuses retraitées[59]. Kerstin Garefrekes a été, à 29 ans, la plus jeune Allemande à atteindre les 100 sélections[59].

Le record de buts marqués en sélection allemande est détenu par Birgit Prinz. Elle marque son premier but en sélection en contre le Canada et totalise 124 buts sous le maillot allemand (soit 0,64 but/match)[52]. Heidi Mohr, seconde de ce classement, est la joueuse la plus performante avec une moyenne de 0,80 but/match (83 buts en 104 sélections)[52]. Deux joueuses détiennent le record de buts dans un match : la première, Conny Pohlers inscrit 5 buts en contre le Portugal[60] et la seconde Inka Grings fait de même contre le Portugal en [61]. L'actuelle sélectionneuse est quatrième du classement des buteuses avec 48 buts en 111 sélections[52].

La plus large victoire de l'Allemagne est enregistrée contre le Kazakhstan dans un match de qualification pour le Championnat d'Europe 2013 sur le score de 17-0[62]. La plus sévère défaite a lieu face aux États-Unis sur le score de 6-0 dans un match amical en [63].

Silke Rottenberg détient le record de sélections allemandes pour une gardienne avec 126 sélections. Elle détient aussi le record national de 67 matchs sans concéder de but[64]. L'actuelle gardienne, Nadine Angerer, est seconde de ce classement avec 81 sélections[65]. Bettina Wiegmann détient le record de tirs au but marqués sous la maillot allemand avec 14 réalisations et est suivie par Renate Lingor avec huit réalisations[66]. Le seul but contre son camp allemand enregistré est la réalisation de Tina Wunderlich lors de la demi-finale des Jeux olympiques 2000 contre la Norvège[67].

Joueuses les plus sélectionnées

Rang Joueuse Nbre de sélections Buts marqués Années
1 Birgit Prinz 214 128 1994–2011
2 Kerstin Stegemann 191 8 1995–2009
3 Ariane Hingst 174 10 1996–2011
4 Bettina Wiegmann 154 51 1989–2003
5 Renate Lingor 149 35 1995–2008
6 Sandra Minnert 147 16 1992–2007
7 Doris Fitschen 144 16 1986–2001
8 Sandra Smisek 133 34 1995–2008
9 Kerstin Garefrekes 130 43 2001–2011
10 Nadine Angerer 127 0 1996–
  • Note : les joueuses en activité au sont indiquées en gras[52],[59].

Meilleures buteuses

Rang Joueuse Buts marqués Nbre de sélections Années
1 Birgit Prinz 128 214 1994–2011
2 Heidi Mohr 83 104 1986–1996
3 Inka Grings 64 96 1996–2011
4 Bettina Wiegmann 51 154 1989–2003
5 Célia Šašić 49 89 2005–
6 Silvia Neid 48 111 1982–1996
7 Kerstin Garefrekes 43 130 2001–2011
8 Martina Müller 37 101 2001–
9 Renate Lingor 35 149 1995–2008
10 Sandra Smisek 34 133 1995–2008

Record de la sélection

La sélection allemande détient également plusieurs records internationaux. En 2007, elle est la première équipe à remporter deux fois consécutivement la Coupe du monde, à signer la plus large victoire dans cette compétition (11-0 contre l'Argentine)[36], et à décrocher le titre mondial sans encaisser le moindre but[68],[69]. Avec 14 buts, Prinz est la meilleure buteuse de la Coupe du monde et a reçu à trois reprises le titre de meilleure joueuse de la FIFA[70].

Couleurs

Emblème pour les Jeux olympiques.

La tenue de la sélection nationale féminine allemande se compose d'un maillot blanc, d'un short noir et de chaussettes blanches, suivant en cela la tradition de l'équipe masculine où le blanc et le noir sont les couleurs de la Prusse[71]. Le maillot est décoré de bandes rouges et or du cou jusqu'en bas du maillot[72]. Auparavant, la sélection allemande a revêtu une tenue avec maillot vert, short blanc et bas verts[73].

L'emblème de la sélection féminine est le même que celui de l'équipe masculine : une variante du logo de la Fédération allemande de football. Ce logo est constitué de l'aigle (symbole de la Confédération germanique) avec trois étoiles symbolisant les trois victoires de l'équipe d'Allemagne masculine (1954, 1974 et 1990). Pour la sélection féminine, la première étoile symbolise sa première victoire en Coupe du monde en 2003[74] et la seconde étoile celle de 2007. Elles sont situées au-dessus de l'emblème[75]. L'Allemagne, selon la charte olympique, ne porte pas son uniforme officiel avec le logo de la fédération allemande lors des épreuves olympiques[76], il est remplacé par les armoiries de l'Allemagne. La sélection féminine, comme toutes les autres équipes de la sélection allemande, est sponsorisée par la marque Adidas qui dessine depuis 1999 un maillot distinct de celui des hommes[77]. Le sponsor principal de l'équipe est ALNO (fabricant de cuisines)[78].

Fleuris, dans l'éclat de ce bonheur

Popularité

Arrivée à Francfort après la victoire en Coupe du monde 2007.

Durant une bonne partie du XXe siècle, le football féminin en Allemagne reste confidentiel. Quand la fédération allemande confie à Gero Bisanz le soin de mettre en place une sélection féminine, celui-ci pense que cela n'affectera pas sa réputation[42]. Le titre de champion d'Europe en 1989, premier succès international, n'a qu'un effet limité sur la popularité de l'équipe nationale. Comme cadeau à la suite de ce titre, chaque joueuse reçoit un service à thé : la teneur de ce cadeau est souvent cité comme un exemple de misogynie et d'un manque d'intérêt évident pour la sélection nationale féminine à cette période[42].

L'attitude de la fédération allemande change considérablement lors des deux dernières décennies, notamment sous l'influence de l'actuel président Theo Zwanziger, un réel défenseur du football féminin[79]. En 2008, en Allemagne, 1 022 824 des 6 684 462 licenciés de football sont des femmes[80].

La Coupe du monde 2003 marque un tournant dans l'histoire de l'équipe nationale d'Allemagne. La finale a été suivie par 10 millions 480 mille téléspectateurs en Allemagne, soit 33,2 % d'audimat[81] La sélection est ensuite accueillie par 10 000 supporters à la mairie de Francfort[82]. Cette même année, la sélection est élue « équipe sportive de l'année en Allemagne[83] ». Depuis 2005, tous les matchs de la sélection féminine sont retransmis à la télévision[84].

Avec 44 825 spectateurs, le match Allemagne-Brésil à Francfort établit alors en 2009 le record d'affluence en Europe pour un match entre sélections féminines.

La finale de la Coupe du monde 2007 a été suivie par 9 millions de téléspectateurs (soit 50,5 % d'audimat)[81]. Lors de leur retour en Allemagne, les joueuses sont accueillies par 20 000 supporters à Francfort. En , toutes les joueuses de la sélection ayant participé à la Coupe du monde 2007 reçoivent la médaille Silbernes Lorbeerblatt, la plus haute distinction allemande pour les athlètes. L'entraîneuse Silvia Neid reçoit la Croix du Mérite au ruban remis par le président allemand Horst Köhler[85].

En 2008, la moyenne d'affluence des matchs disputés par l'Allemagne à domicile est de 14 605 spectateurs[86]. Toutefois, cette popularité se limite à la sélection nationale, puisque la moyenne d'affluence du championnat d'Allemagne de football féminin, même si elle a doublé entre 2003 et 2008[87],[88], n'est que de 887 spectateurs/match et ne représente que 3 % de l'affluence moyenne du championnat d'Allemagne masculin (38 612 spectateurs/matchs)[89].

Désormais, le football féminin est accepté socialement en Allemagne bien que l'une des critiques les plus marquées est le manque de qualité des matchs féminins par rapport aux matchs masculins. La sélection féminine a néanmoins disputé plusieurs matchs amicaux contre des équipes masculines. En préparation de la Coupe du monde 2003, la sélection féminine allemande s'est inclinée 3-0 contre l'équipe des moins de 17 ans du club allemand du VfB Stuttgart[79]. La joueuse Renate Lingor déclare qu'il s'agit de « deux sports différents »[90] et des joueuses telles que Simone Laudehr, Ariane Hingst et Melanie Behringer font remarquer que le football masculin est plus rapide que sa version féminine et que les tacles sont plus brutaux[77],[91]. Linda Bresonik déclare préférer regarder les matchs de football masculin[91].

Notes et références

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  2. Football féminin et société en Allemagne depuis 1900.
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