Épistilbite

L'épistilbite est une espèce minérale du groupe des silicates, du sous-groupe des tectosilicates et de la famille des zéolites. Sa formule chimique est CaAl2Si6O16·5H2O avec des traces de fer (Fe), de magnésium (Mg), de sodium (Na) et de potassium (K). Les cristaux peuvent atteindre 3 cm[2].

Épistilbite
Catégorie IX : silicates[1]

Jalgaon District, Maharashtra, India
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique CaAl2Si6O16·5H2O
Identification
Masse formulaire 608,62 uma
Couleur incolore, blanc, rosé, jaunâtre
Classe cristalline et groupe d'espace Pédiale ;
C1
Système cristallin Monoclinique
Réseau de Bravais Centré C
Macle Très commun sur {100}, plus rare sur {110}
Clivage Parfait sur {010}
Cassure irrégulière
Habitus Prismatique, sphéroïde
Échelle de Mohs 4-5
Éclat Vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,502
nβ = 1,510
nγ = 1,512
Biréfringence Biaxial (-) ; δ = 0,010
Dispersion 2 vz ~ Forte
Fluorescence ultraviolet Aucune
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,22 - 2,28
Propriétés physiques
Magnétisme Aucun
Radioactivité Aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Inventeur et étymologie

Déjà étudiée imparfaitement par Breithaupt en 1823, c'est désormais la description du minéralogiste allemand Rose de 1826 qui fait référence. Son nom viendrait du grec «epi». Elle est proche de la stilbite, espèce à laquelle elle ressemble mais sans réel autre point commun que cette ressemblance.

Topotype

Breiðdalur- Berufjörður, comté de Suður-Múlasýsla, Islande

Cristallographie

Les paramètres cristallins de ce cristal sont les suivants :

  • a = 9,08 Å;
  • b = 17,74 Å;
  • c = 10,25 Å;
  • β = 124,5 °.
  • Ratio a:b:c = 0.512 : 1 : 0.578
  • Volume de la maille élémentaire : 1 360,68 Å3 (calculé à partir de la maille élémentaire)

Cristallochimie

  • C'est un dimorphe de la Goosecreekite (it).

Gitologie

Comme produit d'altération dans les cavités des basaltes et des gneiss.

Minéraux associés

Synonymes

Galerie

Gisements remarquables

  • Brésil
Carrière Municipale, Morro Reuter, Rio Grande do Sul[5]
  • Canada
Laurel, Wentworth, Argenteuil RCM, Laurentides, Québec[6]
  • France
Grande Terre, archipel des Kerguelen[7]
  • Islande
Breiðdalur- Berufjörður, comté de Suður-Múlasýsla, topotype
  • Inde
District de Jalgaon, Maharashtra
Mahodari, District de Nashik, Maharashtra[8]
  • Japon
Île d'Hirado, Préfecture de Nagasaki, Région de Kyūshū
  • Suisse
Gibelbach, Fiesch, Goms, Valais[9]

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. The Handbook of Mineralogy Volume II, 1995 Mineralogical Society of America by Kenneth W. Bladh, Richard A. Bideaux, Elizabeth Anthony-Morton and Barbara G. Nichols
  3. A. Breithaupt (1823) Vollstand. Char. Min. Syst., 1st ed., 279
  4. Grattarolla Att., Soc., Tosc., Iv., 226 Nov., 9,1878
  5. - H. Frank: Lapis 29(9), 41-42 (2004)
  6. Tschernich, R. (1992): Zeolites of the World, p. 52, 100, 124, 184, 194, 282, 414, 458, 492
  7. Giret, A., Verdier, O. & Nativel, P. (1992). The zeolitisation of Kerguelen Islands, Southern Indian Ocean. In: Yoshida, Y., et al. (eds) Recent Progress in Antarctic Earth Science, Tokyo: Terra Publishing 32, 1–36. Co., p. 457–463.
  8. Georges Claeys (2009) Mineralogische reis naar Deccan Traps, India, 2008. Geonieuws, 34, #3, 63-77.
  9. Stalder, H. A., Wagner, A., Graeser, S. and Stuker, P. (1998): Mineralienlexikon der Schweiz. Wepf (Basel), p. 104.
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