Épiez-sur-Meuse

Épiez-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour l’article homonyme, voir Épiez-sur-Chiers.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Épieds.

Épiez-sur-Meuse

Le quartier de l'église de la Conversion-de-Saint-Paul.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Commercy
Intercommunalité Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs
Maire
Mandat
Fabienne Antoine
2020-2026
Code postal 55140
Code commune 55173
Démographie
Population
municipale
41 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 45″ nord, 5° 38′ 26″ est
Altitude 342 m
Min. 274 m
Max. 410 m
Superficie 8,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vaucouleurs
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Épiez-sur-Meuse
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Épiez-sur-Meuse
Géolocalisation sur la carte : France
Épiez-sur-Meuse
Géolocalisation sur la carte : France
Épiez-sur-Meuse

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Épiez-sur-Meuse se situe à km au sud de Vaucouleurs et à 29 km de Commercy, à l'écart des grandes routes, dans un petit vallon qui conduit à la vallée de la Meuse. La commune est voisine de Burey-en-Vaux, Maxey-sur-Vaise, Amanty et de Badonvilliers.

    Elle a fait partie successivement du territoire des Leuques (au temps de Jules César) avec Tullum (Toul) pour capitale, de la Belgique (l'une des quatre provinces de la Gaule), de la Champagne (à partir du Xe siècle) mais une portion de son territoire fut rattachée au Barrois mouvant au XIIIe siècle.

    Situé à 306 mètres d'altitude, le Ruisseau d'Amanty, le Ruisseau d'Epiez, le Ruisseau de Montigny sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune d'Épiez-sur-Meuse[1].

    La commune est proche du parc naturel régional de Lorraine.

    Urbanisme

    Typologie

    Épiez-sur-Meuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), terres arables (44,3 %), prairies (10,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Du bas latin spicarium, formé à l'aide de spica (« épi ») et du suffixe collectif arium, apparaît pour la 1re fois au Ve siècle dans la loi salique ; il aboutit au français espier (« bâtiment où s’entassent les épis »), et par métonymie : droit domanial en blé, en avoine, et quelquefois en d'autres produits (FEW, XII, 173b).

    Histoire

    Le village d'Épiez remonte à l'époque gallo-romaine, comme l'attestent les vestiges d'antiquité trouvés sur son territoire. Son château primitif, « tour » d'Épiez, situé au-dessus du cimetière actuel, fut habité par l'écuyer Perrin d'Épiez puis par la famille de Jean de Verrières, seigneur d'Épiez jusqu'au XVe siècle, avant d'être détruit pendant la guerre de Trente Ans. Un autre château fut construit au XVIe siècle, détruit puis reconstruit par la famille de L'Écluse avant d'être vendu à la Révolution.
    Épiez a souffert de nombreuses guerres : notamment de celle qui opposa Louis XIII et le duc de Lorraine (1635) et de la guerre de Trente ans.

    Politique et administration

    De la féodalité à la Révolution, Épiez fut partagée en deux communautés distinctes, l'une barroise, l'autre champenoise, administrée chacune par un mayeur ou maire particulier. Parmi ces maires, on peut citer : Aubry Parisot (1537), Jean Toussaint et Demange Viard (1626), Charles Uriot (1683), Gaspard Laurent, maire des deux communautés (1730), François Laratte (1752), Christophe Laratte (1789), Jean Crance (1791), Gaspard Laurent (1793), Jean-François Crance (1852).

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Charles Ragot    
    mars 2001 mars 2008 Monique Coulaud DVD  
    mars 2008 mai 2020 Mauricette Henrion    
    mai 2020 En cours Fabienne Antoine [9]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 41 habitants[Note 2], en augmentation de 13,89 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    240218213215244243277254266
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    247241224211190175165160138
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1331171211116868657161
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    614334403743363441
    2018 - - - - - - - -
    41--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église de la Conversion-de-Saint-Paul.
    • La chapelle Saint-Anne-de-Broyes.

    Héraldique

    Blason
    De gueules, au cheval cabré d'argent bridé et sellé d'or, au chef cousu d'azur chargé de deux gerbes d'or posées en bande.
    Détails
    Création R.A. Louis. Adoption par la commune le 16 août 2016.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé A. Génin, Epiez près Maxey sur Vaise, un village mi-barrois, mi-champenois, 1912

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Mairie d'Épiez-sur-Meuse, la Commune d'Épiez-sur-Meuse et son village (55140) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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