Énergie osmotique

L'énergie osmotique (blue energy en anglais) est l'énergie qu'il serait possible d'obtenir au voisinage des estuaires (où l'eau douce fluviale se mélange à l'eau salée de la mer), en exploitant le phénomène d'osmose qui se produit en continu au niveau d'une membrane appropriée séparant des masses d'eau de salinité différente.

Deux technologies, l'électrodialyse inverse (RED) et l'osmose à pression retardée (PRO) font l'objet d'un usage commercial aux Pays-Bas (RED)[1] et en Norvège (PRO)[2].

En , des chercheurs de l'école polytechnique fédérale de Lausanne publient une étude montrant qu'il serait théoriquement possible, avec une membrane de disulfure de molybdène épaisse de trois atomes dont 30 % de la surface serait couverte de nanopores, de générer une puissance électrique d'MW/m2. Jusqu’à présent, les chercheurs ont travaillé sur une membrane dotée d’un seul nanopore, mais si le potentiel de cette technologie était confirmé, l’énergie osmotique pourrait jouer un rôle majeur dans la production d’énergie renouvelable car, contrairement à l’éolien et au solaire, elle peut être produite en continu[3].

Notes et références

  1. (en) « Dutch King opens world's first RED power plant driven on fresh-salt water mixing », (consulté le ).
  2. (en) « Norway's Statkraft opens first osmotic power plant », sur BBC, (consulté le ).
  3. Lionel Pousaz et Aleksandra Radenovic, « De l'électricité générée par de l'eau, du sel et une membrane épaisse de 3 atomes », Medicaom, École polytechnique fédérale de Lausanne, (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

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