Émilie Chalas
Émilie Chalas, née le à Échirolles (Isère), est une femme politique française.
Émilie Chalas | |
Emilie Chalas en octobre 2019. | |
Fonctions | |
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Députée française | |
En fonction depuis le (4 ans, 2 mois et 23 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 3e de l'Isère |
Législature | XVe |
Groupe politique | LREM |
Prédécesseur | Michel Destot |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Échirolles (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LREM |
Diplômée de | Université Pierre-Mendès-France - Grenoble |
Profession | Fonctionnaire territorial (Cadre A) |
Députés de l'Isère | |
Membre de La République en marche (LREM), elle est élue députée en 2017 dans la troisième circonscription de l'Isère. Elle est tête de liste de LREM pour les élections municipales de 2020 à Grenoble.
Formation et carrière professionnelle
Née le à Échirolles[1], Émilie Chalas est titulaire d'un DESS en aménagement du territoire. Elle a également préparé un diplôme en criminologie à Aix-en-Provence[2].
Ayant été reçue au concours de la fonction publique territoriale comme ingénieure territoriale, Émilie Chalas a été recrutée par la ville de Moirans (Isère) en qualité de responsable du service urbanisme en 2005, puis en tant que responsable de la direction des ressources humaines, pour être enfin nommée en comme directrice générale des services dans la même commune[3] ,[4].
Parcours politique
Élection
Selon son site personnel, Émilie Chalas affirme que « l'appel aux femmes » du , effectué par Emmanuel Macron lors de sa campagne pour l'élection présidentielle française de 2017, l'a convaincue de s’impliquer dans la vie politique et de porter sa candidature aux élections législatives de 2017 pour La République en marche (LREM)[5],[6].
Investie par LREM dans la troisième circonscription de l'Isère, elle parvient en tête du premier tour avec 36,18% des suffrages exprimés, face à treize autres candidats dont Michel Destot, le député sortant (PS) depuis 1988, éliminé dès le premier tour avec 10% des suffrages exprimés. Elle est élue députée au second tour avec 54,01% des suffrages exprimés, face à Raphaël Briot (45,99%), candidat de La France insoumise[7].
Activité législative
À l'Assemblée nationale, Émilie Chalas est membre de la commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l'Administration générale de la République[8].
En septembre 2017, elle est désignée rapporteure de la proposition de loi « eau et assainissement »[9].
En 2019, elle est rapporteure du projet de loi relatif à la fonction publique[10],[11]. Ce texte de modernisation de la fonction publique permet d’atteindre selon elle, « un triple objectif » qui est de « libérer, protéger et unir au service de l’intérêt général[12].
Prises de position
Lors des débats sur les projets de loi pour la confiance dans la vie politique, elle s'oppose à l'interdiction complète de l'exercice d'une activité de conseil pour un parlementaire — contrairement à la promesse de campagne d'Emmanuel Macron —, estimant que « la grande majorité des activités de conseil sont parfaitement honorables » et que « les interdire pousserait à la professionnalisation politique »[13]. Dans le même temps, elle soutient la proposition d'interdire les emplois familiaux pour les ministres et les parlementaires, en précisant que « l’emploi familial présente intrinsèquement un risque de népotisme et un risque de préserver l’entre-soi »[14].
En juillet 2017, Émilie Chalas interpelle Emmanuel Macron sur la situation de la société General Electric qui prévoit un plan de restructuration de son site grenoblois, entraînant la suppression de 345 emplois sur 800 : elle déplore alors « le manque d’anticipation de cette décision qui conduit à un risque de destruction importante d’emplois »[15]. Le , Émilie Chalas accompagne une délégation représentant les salariés de la société General Electric au ministère de l'Économie[16].
En octobre 2017, elle fait partie des 54 députés La République en marche signataires d'une tribune réclamant une interdiction rapide de la commercialisation du glyphosate et de son utilisation[17].
Élections municipales de 2020 à Grenoble
En juillet 2019, elle est investie tête de liste par La République en Marche pour les élections municipales de 2020 à Grenoble[18]. Elle faisait face à Olivier Six, référent LREM en Isère, dont les partisans mettent en avant le soutien que lui apportent les militants locaux[19]. Olivier Six lui apporte son soutien quelques semaines plus tard et rallie son équipe de campagne[20].
Lors de cette élection, elle affronte notamment Éric Piolle, le maire écologiste sortant qui brigue un second mandat, ainsi qu'Alain Carignon, ancien maire de Grenoble de 1983 à 1995 et se présentant une liste dite de « société civile »[21].
Ses deux premières propositions de campagne évoquées par la presse sont l'armement de la police municipale et la mise en place d'un référendum d'intérêt local sur la vidéoprotection. Lors d'une interview diffusée sur France 3 Alpes, elle propose un débat sur l’installation d’un péage urbain autour de Grenoble afin de réguler la circulation et de tenter de lutter contre les pics de pollution qui touchent fréquemment la ville[22].
Au premier tour de l'élection municipale le 15 mars 2020, la liste qu'elle conduit obtient 13,75 % des voix, arrivant en troisième position[23]. Se maintenant au second tour pour une quadrangulaire, elle arrive de nouveau en troisième position, avec 12,50 % des voix, derrière les listes d'Éric Piolle et d'Alain Carignon[24].
Notes et références
Notes
Références
- Site de l'Assemblée Nationale, page sur Émilie Chalas
- Site de France bleu, page "Qui est Émilie Chalas ?".
- Site du parti "En Marche", page sur Émilie Chalas
- Site de la gazette des communes, page sur ces fonctionnaires territoriaux qui deviennent député(e)s.
- Site de Huffington Post, page sur "Révéillez-vous, l'appel d'Emmanuel Macron aux femmes
- Site de France3 Régions, page sur Émilie Chalas.
- Site du Monde, page sur les résultats de la 3ème circonscription de l'Isère.
- Site de l'Assemblée nationale, page sur les instances
- Shahinez Benabed, « Une députée LREM va plancher sur la proposition de loi “eau et assainissement” », acteurspublics.com, (consulté le ).
- Assemblée Nationale, « Transformation de la fonction publique », sur Assemblée nationale (consulté le )
- Source AFP, « La réforme de la fonction publique validée par le Conseil constitutionnel », sur lepoint.fr, (consulté le )
- « Dernier feu vert de l'Assemblée à la réforme de la fonction publique », sur LExpansion.com, (consulté le ).
- Mathilde Mathieu, « A l'Assemblée, entre esquives et couacs, la moralisation à petits pas », sur Mediapart, (consulté le ).
- Site Le Monde page "A l'assemblée, des débats dans l'ombre de l'affaire fillon.
- https://www.lessor38.fr/345-postes-supprimes-a-general-electric-19654.html
- Site de France 3 régions, page : "les syndicats de General Electric ont été reçus au ministère de l'Economie".
- « 54 députés LREM montent au front contre le glyphosate », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/07/15/emilie-chalas-officiellement-candidate-lrem-pour-les-municipales-a-grenoble
- Ève Moulinier, « Désignation LREM pour les municipales : et déjà la colère des partisans de Six ! », sur ledauphine.com, (consulté le ).
- « Olivier Six rejoint Émilie Chalas pour porter la bénnière LREM aux municipales de Grenoble », sur placegrenette.fr, (consulté le ).
- Jules Pecnard, « Ville par ville, les points chauds des prochaines élections municipales », sur BFM TV, (consulté le ).
- « Municipales à Grenoble : Emilie Chalas (LaREM) veut armer la police municipale et un référendum sur la vidéoprotection », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Résultats officiels publiés par le Ministère de l'Intérieur
- https://www.lemonde.fr/resultats-elections/grenoble-38185/
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel
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