Émile van Marcke

Charles Émile Van Marcke de Lummen, dit Émile Van Marcke, né à Sèvres le , mort à Hyères le , est un peintre et graveur français[1].

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Sa famille

Armoiries de la famille van Marcke de Lummen

Émile Van Marcke est le petit-fils du peintre belge Charles van Marcke (1773-1830), spécialisé dans la peinture sur porcelaine. Son père est le peintre Jean-Baptiste Jules Van Marcke (1797-1848), spécialisé dans le paysage animé de figures animalières, et également peintre sur porcelaine[2].

Émile Van Marcke épouse Victoire Henriette Caroline Robert (1834-1934), fille du photographe Louis-Rémy Robert. Ils ont trois enfants : Gabrielle Victoire van Marcke de Lummen (1853-1918) qui épouse le peintre Louis Watelin en 1873, Marie Diéterle (1856–1935), née Marie Perrine Louise van Marcke, artiste peintre de la vie rurale et des animaux d'élevage, et Jean Van Marcke de Lummen (1875–1918), peintre de chevaux.

Ses débuts

L'Approche de l'orage (vers 1872), Baltimore , Walters Art Museum.
Scène pastorale dans la vallée de la Bresle

Émile Van Marcke naît le dans une famille d'artistes et d'artisans. Il commence sa carrière à la Manufacture de Sèvres où il travaille de 1853 à 1862. Au cours de cette période, il rencontre le peintre animalier Constant Troyon qui le persuade de « s'inspirer de la nature pour sa peinture »[3]. Il voyage beaucoup en France à la recherche de sites, mais progressivement il concentre ses recherches sur les paysages de campagne et sur le bétail de Normandie, et notamment les troupeaux de vaches qui deviendront sa principale inspiration.

L'œuvre

Témoin de la France rurale, ses paysages idylliques de l’arrière-pays français et ses représentations réalistes d’animaux symbolisent pleinement son style. Sa notoriété dépassa les frontières françaises pour atteindre l’Angleterre et les États-Unis. Cela lui donnera de ce fait une réputation internationale de grand peintre animalier paysagiste dans la tradition des maîtres de l'École de Barbizon des décennies précédentes.

Collections publiques

  • Paris, musée d'Orsay :
    • Des vaches, gravure[4]
    • Le Retour du troupeau, photogravure de l'œuvre éponyme conservée au musée des beaux-arts de Lyon[5]
    • Âne assis, crayon noir sur papier[6]
    • Barque et pêcheurs, encre noire sur papier[7]
    • Julie Palmyre Robert, vers 1825, crayon noir, crayons de couleurs[8]
    • Portrait de Jean Joseph de Marnette de Marne, vers 1839, crayon[9]
    • Portrait de Jean Joseph de Marnette de Marne, deuxième version, vers 1839, crayon[10]
  • Clermont-Ferrand, Musée d'art Roger-Quilliot : Foire au village, 1861, huile sur toile
  • Baltimore , Walters Art Museum :
    • L'Approche de l'orage, vers 1872, huile sur toile[11]
    • Aux Aurores, huile sur toile[12]
    • La Mare, huile sur toile[13]

Élèves

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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