Émile-Henri Laporte

Émile-Henri Laporte (1841-1919) est un artiste peintre et illustrateur français.

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Il est possiblement confondu avec le sculpteur français Émile Laporte (1858-1907)[2].

Biographie

Émile-Henri Laporte est né le à Paris[3]. Il est le fils d'un horloger et d'une couturière, qui ont également une fille, Marie-Zélie (1847-1922). Il est élevé par ses grands-parents à Colmar puis à Troyes. Il revient sur Paris à l'âge de treize ans, fait un apprentissage comme graveur sur cuivre, qu'il abandonne. Il entre ensuite à l'école de dessin municipale de la rue des Petits-Carreaux[4].

Il devient ensuite élève libre aux Beaux-Arts de Paris dans les ateliers de Charles Gleyre et d'Isidore Pils. Il expose pour la première fois au Salon en 1864, présentant deux toiles, Bethsabée et un portrait de femme. Il réside au 125 rue de Vaugirard[5]. Cette année-là, Pierre-Auguste Renoir, qui expose également au Salon, exécute son portrait ; les deux hommes semblent avoir été de proches amis dès la fin des années 1850, fréquentant entre autres le même atelier, celui de Gleyre. Renoir avait déjà représenté Laporte dans un portrait de groupe d'élèves. Les deux amis partagèrent même vers 1862 un appartement au 29 place Dauphine, situé dans la résidence de famille des Laporte[4]. Renoir peint également le portrait de Marie-Zélie Laporte (1864, musée des beaux-arts de Limoges) qui épousera quelques semaines plus tard Gustave Peignot (1839-1899)[6].

Laporte expose au Salon régulièrement, entre 1866 et 1870, des toiles d'inspiration pastorale, orientalistes et des paysages. Il réside à ce moment là au 45 rue Joubert[7].

En , il fait partie des artistes travaillant à l'exécution d'une commande privée, la suite Binant[8].

Il expose de nouveau au Salon de 1874 à 1879, y présentant en moyenne deux toiles : des portraits, des paysages, des panneaux décoratifs accompagnés de dessins. Admis au Salon des artistes français, il y expose en 1880 et 1881[9].

Il termine sa carrière, à partir de 1875, comme directeur de l'école municipale de dessin du 2e arrondissement de Paris, rue des Petits-Carreaux[8], puis comme directeur de l'école d'art Étienne-Marcel, rue aux Ours[10].

Il s'installe ensuite à Ville-d'Avray, ville dont il devient le maire[11].

Il nomme la Fondation Taylor dont il faisait partie, sa légataire universelle[12].

Il meurt à Ville-d'Avray le [13].

Œuvre conservé

Notes et références

  1. Toile vendue chez Sotheby's Londres le 7 décembre 1998 — cf. « Sotheby's Sales Auctions » sur AKG.
  2. « Laporte, Émile », notice artiste du musée d'Orsay.
  3. Archives de Paris Acte de naissance reconstitué dressé le 27/01/1841, vue 30 / 51
  4. (en) Colin B. Bailey, Renoir: Impressionism and Full-Length Painting, Yale University Press, 2012, p. 92.
  5. Fiche exposant Salon de 1864, Base salons du musée d'Orsay.
  6. « Portrait de Marie-Zélie Laporte », Académie de Limoges.
  7. Fiche exposant Salon de 1868, Base salons du musée d'Orsay.
  8. [PDF] Mireille Lacave-Allemand, « Jacques Guiaud et la peinture d’histoire », In: Jacques Guiaud (1810-1876). Peintre d’histoire paysagiste, aquarelliste du pays niçois], édition Academia Nissarda, 2018, pp. 110-135 — sur Academia.
  9. Fiche exposant SAF de 1881, Base salons du musée d'Orsay.
  10. Laporte, Émile, In: G. Schurr (dir.), Les Petits Maîtres de la peinture 1820-1920, Les éditions de l'amateur, 2014, p. 610-611.
  11. Le Figaro, 9 mars 1919, p. 2 — sur Gallica.
  12. La Liberté, 4 mars 1919, p. 2 — sur Gallica.
  13. Archives départementales des Hauts-de-Seine, Tables de l'enregistrement : Bureau de Sèvres, no 230, vue 122 / 205
  14. Notice IM91000630 Base POP, ministère de la Culture.
  15. Notice IA08000077 Base POP, ministère de la Culture.
  16. Notice IM91000632 Base POP, ministère de la Culture

Liens externes

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