Élection présidentielle camerounaise de 2018

L'élection présidentielle camerounaise de 2018 a lieu le au Cameroun. Le président en exercice Paul Biya est réélu pour un huitième mandat, lors d'un scrutin marqué par l'insécurité provoquée par les mouvements de rébellion dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que par des accusations de fraudes électorale par l'opposition.

Élection présidentielle camerounaise de 2018
Corps électoral et résultats
Inscrits 6 667 754
Votants 3 590 681
53,85%  14,35

Votes blancs et nuls 52 716
Paul Biya RDPC
Voix 2 521 934
71,28%
 6,7
Maurice Kamto MRC
Voix 503 384
14,23%
Président de la République
Sortant Élu
Paul Biya
RDPC
Paul Biya
RDPC

Contexte

Le scrutin se tient dans un contexte d'importantes violences, le groupe djihadiste Boko Haram sévissant toujours dans l'Extrême-Nord du pays tandis que les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest sont confrontées à une grave crise sociopolitique depuis fin 2016. une crise qui s'est muée en conflit armé fin 2017. En 2018, les combats deviennent quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et un groupe armé se proclamant « forces de restauration » du Cameroun du Sud, un État anglophone ayant brièvement vu le jour entre les deux guerres mondiales, sous mandat britannique. Selon le gouvernement, plus de 80 membres des forces de sécurité ont été tués dans ces combats. Plus de 600 personnes auraient été arrêtées depuis le début de la crise, selon des sources onusiennes[1].

Modalités

Le Président de la République du Cameroun est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour pour un mandat de sept ans, renouvelable indéfiniment.

En vertu de la loi électorale camerounaise, l'élection présidentielle se tient 20 jours au moins et 50 jours au plus avant l’expiration des pouvoirs du président de la République en exercice[2]. Elle a ainsi lieu le [3],[4]

Candidatures

À l'approche de la fin du mandat du président Paul Biya, plusieurs candidatures s'annoncent progressivement[5],[6],[7],[8]. Sa propre candidature n'est plus limitée par la constitution [9], et supposée en vertu des statuts de son parti politique[10], le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, qui rend automatiquement le président national du parti candidat aux élections présidentielles.

Candidats retenus[11]
Candidat Parti
1 Akere Muna Mouvement NOW!
2 Garga Haman Adji Alliance pour la démocratie et le développement (ADD)
3 Maurice Kamto Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC)
4 Cabral Libii Univers[12]
5 Serge Espoir Matomba Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS)
6 Ndifor Afanwi Franklin Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC)
7 Joshua Osih Front social démocrate (FSD)
8 Adamou Ndam Njoya Union démocratique du Cameroun (UDC)
9 Paul Biya Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC)

Quelques jours avant le scrutin, Akere Muna rejoint la coalition de l'opposition au président Paul Biya, et retire ainsi sa candidature en faveur de Maurice Kamto[13]. C’est la première fois depuis l‘élection présidentielle de 1992 qu'une partie des opposants se liguent contre Paul Biya[14],[15],[16]. La commission électorale du Cameroun (Elecam) déclare cependant ne pas pouvoir retirer les bulletins de vote d'Akere Muna.

Résultats

Fuite

Une polémique se développe dans les jours suivants l'élection, avant la proclamation officielle des résultats. La photo d'un document est publiée sur le journal en ligne Cameroon Info Net (CIN). Ce document, non signé, contient des résultats détaillés avec l'en tête de la commission électorale du Cameroun (Elecam) : les chiffrent donnent en trio de tête Biya (71,09 %), Kamto (14,40 %) et Libii (6,32 %)[17]. Rapidement, ce document est repris par la presse camerounaise dans un contexte où produire des résultats est interdit par la loi[18]. Elecam ne diffuse pas officiellement de résultats provisoires[19]. D'autres sources donnent aussi Paul Biya vainqueur[20],[21],[22].

Résultats officiels

Le , au palais des congrès de Yaoundé, Clément Atangana et les autres membres du Conseil constitutionnel égrènent les résultats officiels département par département[23] ainsi que ceux consolidés région par région[24].

Résultats de la présidentielle de 2018[25]
Candidats Partis Voix  %
Paul Biya RDPC 2 521 934 71,28
Maurice Kamto MRC 503 384 14,23
Cabral Libii Univers 221 995 6,28
Joshua Osih FSD 118 706 3,35
Adamou Ndam Njoya UDC 61 220 1,73
Garga Haman Adji ADD 55 048 1,55
Ndifor Afanwi Franklin MCNC 23 687 0,67
Serge Espoir Matomba PURS 19 704 0,56
Akere Muna NOW! 12 262 0,35
Votes valides 3 537 965 98,53
Votes blancs ou invalides 52 716 1,47
Total 3 590 681 100
Abstention 3 077 073 46,15
Inscrits/Participation 6 667 754 53,85

Contestation des résultats

Avant les résultats officiels

Maurice Kamto revendique la victoire lors d'une conférence de presse le 8 octobre.

Le , Maurice Kamto revendique la victoire, alors même qu'aucun chiffre, même provisoire, n'a été dévoilé par la commission électorale[26].

Le , Joshua Osih, candidat du FSD, et Cabral Libii, candidat du parti Univers, demandent l'annulation du scrutin, tandis que Maurice Kamto réclame l'annulation partielle des votes dans sept régions du Cameroun. Ces candidats saisissent ainsi le Conseil constitutionnel, qui doit statuer le [27].

Le , des résultats provisoires du scrutin divulgués dans plusieurs médias, indiquent la victoire de Paul Biya. Le président sortant aurait ainsi recueilli 71,28 % des voix contre 14,23 % pour Maurice Kamto et 6,28 % pour Cabral Libii[20]. Ces résultats sont rejetés par l'opposition, notamment par Maurice Kamto[28]. Ce dernier argumente alors trois journées durant devant la Cour constitutionnelle lors d'audiences retransmises à la télévision nationale et abondamment commentées sur les réseaux sociaux. Estimant à 1,327 million le total de voix frauduleuses en faveur de Biya, il demande l'annulation partielle de l'élection dans sept régions du pays[29]. L'avocate Michelle Ndoki participe également à cette argumentation sur les irrégularités du scrutin. Elle explique, en produisant des exemples de documents, que des tableaux récapitulatifs ont remplacés des procès-verbaux dans plusieurs départements. Elle relève aussi un écart entre le nombre d’inscrits dans certaines circonscriptions et le nombre d’inscrits sur l'ELECAM, l'institution chargée d’organiser les élections. Dans les départements visés, le vote est largement en faveur de Paul Biya qui obtient même 99 % des voix dans certaines endroits. Elle demande l’annulation des résultats dans les localités où ces résultats semblent entachés d’irrégularités[30]. Le , au terme des débats, le recours déposé par Maurice Kamto est rejeté par la Cour constitutionnelle, qui le juge non fondé, tout comme ceux introduits par Joshua Osih et Cabral Libii, qui réclamaient l’annulation complète du scrutin du [31].

Le , Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale, est le premier à féliciter Paul Biya pour sa réélection alors que les résultats officiels de la présidentielle camerounaise du ne sont pas encore connus. Les résultats définitifs sont en effet annoncés par le Conseil constitutionnel le , soit 15 jours après l'élection et au terme du délai prévu par la loi[32].

Après les résultats officiels

Plusieurs candidats réagissent peu après la proclamation des résultats officiels définitifs : Maurice Kamto fait une déclaration solennelle où il rejette ces résultats officiels et indique des erreurs dans les sommes des résultats. Il présente en outre un document contenant d'autres chiffres consolidés et qui lui attribue la victoire du suffrage populaire[33]. Maurice Kamto : 1 320 824 (39,74 %) ; Paul Biya 1 278 514 (38,47 %) ; Cabral Libiih 349 423 (10,51 %) ; Josuah Osih 189 878 (5,71 %) ; Ndam Njoya 70 878 (2,13 %) ; Garga 58 248 (1,75 %) ; Franklin Ndifor 23 687 (0,71 %) ; Serge Espoir Matomba 19 704 (0,54 %) ; Akeré Muna 12 262 (0,37 %). Il est ainsi le premier candidat à une élection au Cameroun à diffuser des résultats chiffrés autres que ceux officiels.

Affaire Transparency International

Pour donner une image positive du déroulement de l'élection, une équipe de personnes est présentée par la chaîne de télévision publique - CRTV - comme étant des observateurs mandatés par Transparency International[34]. Ils ont été recrutés par l'agence Cameroun Presse (ACP) créée peu avant l'élection[35]. Dès le lendemain, le , la presse camerounaise dénonce les faux inspecteurs et leur conférence sur la CRTV[36]. L'organisme publie sur son site ne pas avoir mandaté des observateurs pour l’élection présidentielle au Cameroun et dément toute présence de ses observateurs au Cameroun[37].

L'opposition et les commentateurs au Cameroun dénoncent une fausse information venue de la presse officielle. Le Parquet financier et les services fiscaux de Paris se sont saisis du dossier afin d’enquêter sur la véracité des informations sur les sommes perçus par les Français, membres de cette délégation.

Analyse et conséquences

Les résultats donnent Paul Biya vainqueur de sa huitième présidentielle. Âgé de 85 ans dont 36 passé à la présidence, celui ci n'avait pas pris la peine de faire campagne, n'effectuant aucun discours ou déplacement à travers le pays et se contentant de faire afficher son slogan « La force de l’expérience » quelques semaines avant la tenue du scrutin[29].

Le Cameroun apparaît pourtant plus morcelé que jamais, comme le montre la très faible participation dans les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, touchées depuis plus d'un an par une rébellion sécessionniste, tandis que le combat contre le mouvement islamiste Boko Haram cours toujours dans la partie septentrionales du pays. À ces conflits s'ajoutent ainsi une fracture politique entre le parti au pouvoir et une opposition qui l'accuse de fraude à répétition[29]. Le jour de l'annonce officielle des résultats, les villes de Yaoundé et de Douala voient leurs rues occupés par un important dispositif sécuritaire et militaire. La police police anti-émeute et la gendarmerie sont ainsi déployés sur les grand carrefours[38], de même que l'armée, dont les soldats quadrillent les rues, les autorités craignant des mouvements de protestation. Lors de la cérémonie de célébration de la victoire de Paul Biya au quartier général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti présidentiel, des policiers en uniformes filtrent les entrées, campés d'une demi douzaine de militaire en armes[39].

De l'avis des « observateurs de la vie locale », le scrutin aurait néanmoins permis de faire retrouver un intérêt pour la politique à de nombreux camerounais désabusés par la sclérose des débats publics. La retransmission à la télévision des trois jours d'audience de Maurice Kamto font ainsi l'objet d'une grande effervescence sur les réseaux sociaux. Le débat, en se focalisant sur les pratiques électorale gouvernementales, prend les apparences d'une mise en accusation du Régime Biya devant un tribunal. Maurice Kamto endosse ainsi aux yeux de la population le rôle de premier opposant à Paul Biya, dans un contexte d'incertitude quant à la succession du président vieillissant[29],[40].

Réactions

Réactions Internationales et messages de félicitations

Guinée équatoriale : Le président adresse ses félicitations à Paul Biya[41].

Confédération africaine de football : Le président Ahmad Ahmad adresse une lettre de félicitations à Paul Biya[42].

France : Le ministère français des affaires étrangères adresse ses « vœux de réussite au président Paul Biya pour ce nouveau mandat »[43].

Le Royaume-Uni et les États-Unis adressent un message de félicitation au peuple camerounais[43].

En 2011, Nicolas Sarkozy avait attendu de nombreuses semaines pour féliciter Paul Biya dans un long message. Washington n’avait envoyé aucun message. La Chine l'avait fait près d’un mois plus tard[44].

Manifestations

à Paris, une marche a lieu contre le "hold up electoral"[45]. À Douala, une cinquantaine de personnes dont Michèle Ndoki  avocate de Maurice Kamto  a été arrêtée et certaines libérées[46]. Le siège du MRC a été saccagé[47] à la suite de cette marche[48].

En avril, des organisations expriment leurs préoccupations sur la situation post electorale au Cameroun, provoquant l'ire des autorités[49],[50].

Prestation de serment

La prestation de serment est prévue 15 jours après la proclamation des résultats à l'Assemblée nationale et devant les députés et membres du Conseil constitutionnel[51],[52].

Références

  1. « Cameroun - Élections législatives : pas de scrutin avant 2019 », Le Point Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Cameroun : l’élection présidentielle fixée au 7 octobre », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Cameroun: Paul Biya convoque le corps électoral en vue de l’élection présidentielle fixée au 7 octobre 2018 », Investir au Cameroun, (lire en ligne, consulté le )
  4. « Decret Présidence du Cameroun », sur prc.cm.
  5. Géraldine Ivaha, « Cameroun - Présidentielle 2018: Déjà 11 candidats déclarés et virtuels », sur cameroon-info.net, (consulté le ).
  6. « Présidentielle Cameroun en 2018 », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Garga Haman Adji candidat à la présidentielle 2018 », sur camernews.com, (consulté le ).
  8. « Cameroun : qui sont les candidats déclarés à la présidentielle de 2018 ? », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Constitution du Cameroun 2008 ».
  10. « Statuts RDPC ».
  11. « Publication de la liste des candidatures retenues : ELECAM respecte la loi! | ELECAM », sur www.elecam.cm, (consulté le ).
  12. « Cameroon-Info.Net:: Cameroun: Le parti politique «Univers» a investi Cabral Libii comme son candidat à la prochaine élection présidentielle. », sur www.cameroon-info.net (consulté le ).
  13. « Élection au Cameroun : deux opposants forment une coalition contre le président Paul Biya », sur africanews.com, .
  14. « Présidentielle au Cameroun : Akere Muna se désiste et forme une coalition avec Maurice Kamto », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Présidentielle au Cameroun : Akere Muna se retire au profit Maurice Kamto », BBC News Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Présidentielle au Cameroun: Muna se désiste pour former une coalition avec Kamto - RFI », RFI Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Cameroon-Info.Net:: Cameroun - Paul Biya en tete: Voici les résultats probables de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 », sur www.cameroon-info.net (consulté le ).
  18. « Cameroun. Présidentielle: Paul Biya donné vainqueur avec 71% des suffrages exprimés », Le360 Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Elecam », sur http://www.elecam.cm/.
  20. « Présidentielle au Cameroun : Paul Biya donné vainqueur, l’opposition conteste – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Au Cameroun, la victoire annoncée de Paul Biya », FIGARO, (lire en ligne, consulté le ).
  22. Actu Cameroun, « Cameroun: une fuite de chiffres donne Paul Biya vainqueur de la présidentielle 2018 », Actu Cameroun, (lire en ligne, consulté le ).
  23. KMER REPLAY, « RÉSULTATS DE L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2018: Paul BIYA réélu avec 71,28% », (consulté le ).
  24. « Cameroun : Paul Biya officiellement réélu pour un septième mandat, avec 71,28% des voix – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) « Paul Biya wins Cameroon presidential election with 71.28% (official) », sur africanews.com, .
  26. Le Point, magazine, « Election/Cameroun: Maurie Kamto clame victoire, se met « hors-la-loi », selon le pouvoir », sur Le Point (consulté le ).
  27. « Présidentielle au Cameroun: trois candidats demandent l'annulation du scrutin », TV5MONDE, (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Présidentielle au Cameroun : Paul Biya donné vainqueur par des chiffres rejetés par l’opposition – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Présidentielle au Cameroun : et à la fin, c’est encore Biya qui gagne », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  30. Oscar Mbena, « Cameroun: Me Michèle Ndoki met le conseil constitutionnel en difficulté », Afrik Mag, (lire en ligne)
  31. « Contentieux électoral: Maurice Kamto débouté », sur www.cameroon-tribune.cm, (consulté le )
  32. « Présidentielle au Cameroun : Obiang Nguema félicite Biya… avant les résultats officiels – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
  33. KMER REPLAY, « Première déclaration de Maurice KAMTO après la proclamation des résultats de la présidentielle », (consulté le ).
  34. CRTVweb, « Observateurs de Transparency Internationl 081018 », (consulté le ).
  35. « UNE BANDITE ET SON GANG PRÉSENTÉS COMME TRANSPARENCY INTERNATIONAL AU CAMEROUN – Coups Francs », sur www.coupsfrancs.com (consulté le ).
  36. « Présidentielle au Cameroun : polémique autour des faux observateurs électoraux de Transparency International », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Présidentielle 2018: Transparency International dément toute présence de ses observateurs au Cameroun », Journal du Cameroun, (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Cameroun: Paul Biya réélu à la présidence avec 71,28 % », RFI Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
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  40. « Election au Cameroun: les leçons du scrutin », RFI Afrique, (lire en ligne, consulté le )
  41. « Présidentielle 2018: Paul Biya reçoit les félicitations d’Obiang Nguema pour sa réélection avant les résultats officiels - actualité du Cameroun - Agence Cameroun Presse », Agence Cameroun Presse, (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Présidentielle 2018 : les félicitations d’Ahmad Ahmad à Paul Biya », Journal du Cameroun, (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Présidentielle 2018: Paul Biya félicité pour sa réélection - Cameroon Radio Television », Cameroon Radio Television, (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Réélection de Biya: la corbeille des messages de félicitations reste vide », sur www.camerounweb.com (consulté le ).
  45. African Top 10, « URGENT 10 MINS DE MARCHE A PARIS AVEC MAX SENIOR IVOIRE LE VRAI CHASSEMENT DE BIYA.KAMTO PRESIDENT », (consulté le ).
  46. « Cameroun: les militants du Mrc remis en liberté », Journal du Cameroun, (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Cameroun : une cinquantaine de militants d’opposition arrêtés », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Cameroun : un parti d'opposition dévoile son plan de résistance contre Biya », Journal de Brazza, (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Cameroon-Info.Net:: Cameroun - Climat politique et sécuritaire: Ces rapports des Organisations internationales qui irritent le gouvernement », sur www.cameroon-info.net (consulté le )
  50. « Cameroon-Info.Net:: Cameroun - Crises sociopolitiques: Paul Biya fait la sourde oreille face aux pressions internationales », sur www.cameroon-info.net (consulté le )
  51. (en) « Après les résultats: la fête du 6 novembre se prépare », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le ).
  52. « Cameroon-Info.Net:: Cameroun - Présidentielle 2018 - Prestation de serment: Possibilité d’un autre 06 Novembre pour le Chef de l’Etat Paul Biya », sur www.cameroon-info.net (consulté le ).
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