Église Saint-Sigismond d'Aime

La église Saint-Sigismond est une église catholique située en France dans la commune d'Aime-la-Plagne, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est dédiée au roi des Burgondes, Sigismond[1].

Situation

L'église se trouve située sur l'ancienne commune d'Aime, intégrée désormais à la commune nouvelle d'Aime-la-Plagne. Elle se trouvait ainsi sur l'ancienne voie romaine Alpis Graia, qui reliait Milan en Italie à Vienne en France par le col du Petit-Saint-Bernard[2]. L'église était installée à l'origine sur le hameau de la colline Saint-Sigismond[1].

Aime est mentionnée comme paroisse en 1170, mais son « unité pastorale » semble bien plus ancienne[3].

Histoire

La première église Saint-Sigismond, située sur un oppidum où se trouvait très probablement une présence celte, avant l'installation romaine[4], semble avoir été une église paléochrétienne du Ve ou VIe siècle[4]. L'église est transférée plus bas, selon la tradition, au cours du XIIIe siècle/XIVe siècle[1],[5]. L'ancien édifice devient une chapelle, elle aussi dédiée à saint Sigismond[1],[3]. On trouve la mention Altare Sancti Sigismondi de Ayma en 1439[6].

L'église est donc reconstruite au cours de la dernière partie du XVIIe siècle[1], entre 1675 et 1679[5]. Son financement est dû en partie aux confréries du Saint-Nom-de-Jésus (pour 4 500 florins) et du Rosaire (1 000 florins)[5].

Elle est consacrée le [1],[5]. Au début du siècle suivant, l'intérieur est agrémenté d'un mobilier, toujours conservé[5].

L'intérieur subit les dégradations de l'occupation française, durant la Révolution[5].

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le chanoine Glatigny, curé de la paroisse, fait entreprendre des restaurations[5].

Le bâtiment fait l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques en 1984[7].

Description

L'église est "orientée", c’est-à-dire que sa porte d’entrée se situait à l’ouest et que son chevet était à l’est.

Les maîtres-massons ayant travaillé sur l'édifice sont Louis Billiot et Jean Rouge, originaires de Moûtiers, les frères Jacques et Jean Genetta, ainsi qu'Antoine Deglise, de la Valsesia[5].

L'intérieur comporte quatorze chapelles[5].

Elle comporte cadran solaire et mobilier baroque[1],[5], dont douze, datant pour la plupart du XVIIIe siècle, sont répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[8]. Le retable du maître-autel est de Jacques Clérant[5].

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Références

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