Église Saint-Christophe de Charleroi

L'église Saint-Christophe à Charleroi se situe sur la place Charles II qu'elle domine avec l'hôtel de ville et le beffroi.

Pour les articles homonymes, voir Église Saint-Christophe.

Église Saint-Christophe de Charleroi

Église Saint-Christophe vue de la place Charles II.
Présentation
Nom local Basilique Saint-Christophe
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Diocèse de Tournai
Début de la construction 1667
Autres campagnes de travaux 1958 (transformations par Joseph André)
Style dominant éclectique
Protection  Patrimoine classé (1942, no 52011-CLT-0001-01)
Géographie
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Département  Province de Hainaut
Ville Charleroi
Coordonnées 50° 24′ 43″ nord, 4° 26′ 43″ est

Histoire

Pierre de fondation.

L'origine de l'édifice remonte à 1667, date à laquelle les Français, qui viennent de prendre la ville, érigent une chapelle de garnison dédiée à saint Louis. De cette chapelle ne subsiste qu'une pierre de fondation insérée dans le porche de l'église actuelle. Au XVIIIe siècle, l'édifice sera agrandi et consacré au culte de saint Christophe. De cette église baroque ne subsistent plus que le chœur bâti en 1723 et une partie de la nef construite en 1778-1781 par l'architecte Flavion. À la suite du bombardement par les troupes révolutionnaires françaises en 1794, le bâtiment sera en partie reconstruit. Une nouvelle restauration devait être réalisée en 1863, principalement de la façade par l'architecte Auguste Cador[1].

L'édifice a été fortement transformé en 1956 par les architectes Joseph André, Robert Puttemans et Charles Malcause. L'église prend des dimensions et un volume beaucoup plus importants. Un dôme d'un diamètre de seize mètres et atteignant une hauteur de quarante-huit mètres la domine. L'entrée principale se déplace vers la rue Vauban. L'ancienne église, classée en 1942, devint en quelque sorte le transept de la nouvelle construction.

Le chœur du nouveau sanctuaire abrite une mosaïque de Jean Ransy, illustrant l'Apocalypse de saint Jean.

L'église est également désignée comme basilique, mais elle ne porte pas officiellement ce titre ; Joseph Tirou, bourgmestre de Charleroi de l'époque, déclare dans un discours survenu peu après la tuerie de Courcelles : « Il nous faut construire une basilique … pour que plus jamais ça n'arrive ! »[2].

Notes et références

  1. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Namur, DGATLP, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne), p. 79-80
  2. Basilique Saint-Christophe - Charleroi, Préambule, Office du Tourisme de Charleroi, 2011

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Anne-Catherine Bioul, Alain Dauchot, Jean Alexandre Pouleur, Charleroi, ville d'architectures - Du temps des forteresses aux années folles, Bruxelles, Atelier Ledoux Édition et Espace Environnement asbl, 1992.
  • Nicolas Chenut, Xavier Deflorenne, Christian Draguet, Maud Ibanez et Luc Lysy (photogr. Pierre Peeters), La basilique Saint-Christophe de Charleroi : Le passage de la mémoire, Bruxelles, La Renaissance du Livre, coll. « Incipit », , 180 p. (ISBN 978-2-507-00066-0)
  • Espace Environnement, ...A Charleroi, Joseph André, Charleroi, 1990.
  • Pierre-Jean Schaeffer, La «basilique» Saint-Christophe, Charleroi, Fabrique de l'église Saint-Christophe de Charleroi, , 60 p.

Liens externes

  • Portail du baroque
  • Portail de l’architecture chrétienne
  • Portail de Charleroi
  • Portail du Hainaut
  • Portail de la protection du patrimoine
  • Portail du catholicisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.