Église Notre-Dame de la Bonne-Délivrance des Trois-Îlets

L'église Notre-Dame de la Bonne-Délivrance est une église catholique située aux Trois-Îlets, en France[1].

Église Notre-Dame de la Bonne-Délivrance
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Archidiocèse de Saint-Pierre et Fort-de-France
Début de la construction 1724
Fin des travaux 1955
Protection  Classé MH (1993)
Géographie
Pays France
Région Martinique
Département Martinique
Ville Les Trois-Îlets
Coordonnées 14° 32′ 19″ nord, 61° 02′ 03″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Martinique
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles

Localisation

L'église est située dans le département français de la Martinique, sur la commune des Trois-Îlets, rues Schœlcher et Jules-Ferry.

Histoire

Monsieur d'Aubigny cède en août 1724 un terrain d'un carré un quart pour y établir une église, le cimetière et le presbytère et un espace pour servir de savane au cheval de la paroisse.

L'histoire de cette église est étroitement liée à celle de la famille de l'impératrice Joséphine de Beauharnais. En 1761, le mariage de ses parents, Joseph Gaspard de Tascher, seigneur de la Pagerie et Rose Claire des Vergers de Sanois, y est célébré, ainsi que le le baptême de leur fille Marie Rose Joséphine, future impératrice. En 1807, Mme de La Pagerie est inhumée dans un caveau construit dans le transept gauche de l'église.

L'église est réparée une première fois en 1840. Pour les réparations suivantes, l'abbé Merchez a recours à Louis-Napoléon Bonaparte en 1849, qui fait inscrire au budget de la colonie la somme nécessaire. Le Prince-président offre en 1850 à l'église des Trois-Îlets la copie d'une œuvre du peintre espagnol Murillo, dont l'original est conservé au Louvre, que le peintre avait réalisée pour Juan de Marana, qui, après une vie dissolue, se convertit au catholicisme. L'église est agrandie en 1852, puis en 1854, restaurée en 1875 et 1891 à la suite du cyclone du qui détruit le clocher. Une citerne est accolée au sud de la nef. L'église est entièrement réparée en 1898 sous l'administration de l'abbé Cherdel, curé et du maire de la commune, Gabriel Hayot. D'importants travaux ont lieu de 1945 à 1955 pour augmenter la capacité d'accueil de l'église en ajoutant deux nefs latérales et en transformant la citerne accolée à l'église en crypte. L'édifice est classé en totalité au titre des monuments historiques par arrêté en date du [1]. Le , un incendie accidentel détruit totalement la sacristie et l'abside. Un programme de restauration est mis en place entre 1995 et 1996 qui permet à l'église de retrouver son faste d'antan. Elle est rendue aux paroissiens le .

Références

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

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