Écosociété

Écosociété est une maison d'édition québécoise basée à Montréal, existant depuis 1992[2] et spécialisée dans les questions écologiques et de justice sociale.

Repères historiques
Création 1992[1]
Fondée par Serge Mongeau, Dimitri Roussopoulos, Laval Doucet, Jacques Gélinas
Fiche d’identité
Slogan « Cultiver les savoirs, ouvrir les possibles »
Siège social Montréal (Canada)
Spécialités Écologisme[1]
Langues de publication Français
Diffuseurs Dimedia (Canada)

Harmonia Mundi Livre (France, Belgique, Suisse)[1]

Site web ecosociete.org

Historique

En , conscient qu'il lui est difficile de publier chez Québec-Amérique des ouvrages en adéquation avec les valeurs qu'il défend, comme l'écologie et la simplicité volontaire, le médecin, écrivain et éditeur Serge Mongeau crée Écosociété avec l'aide de Dimitri Roussopoulos, directeur des Éditions Black Rose et pionnier des mouvements pacifistes et écologistes, et le sociologue et essayiste Jacques B. Gélinas[3]. La nouvelle maison d'édition se donne dès la fondation pour mission de « publier des ouvrages critiques dans le but de poursuivre l'édification d'une écosociété plus humaine, libre et transparente où les rapports sociaux sont plus égalitaires et qui favorise une plus grande participation de citoyens et des citoyennes dans la sphère politique... »[3].

Présentation

Écosociété se préoccupe, entre autres, d’écologie, d’altermondialisme, de démocratie participative, d’engagement citoyen, de rapports Nord-Sud, d’agriculture, de santé, de consommation et d’économie[4]. Ses publications sont des supports pour penser la société, la questionner et la changer.

La maison d'édition déclare être soucieuse de l'environnement et de ce fait publie ses livres sur du papier recyclé certifié FSC. Plus de 300 titres sont référencés dans leur catalogue[5].

L'affaire Noir Canada

En janvier 2008, Écosociété publie un ouvrage d'Alain Deneault, William Sacher et Delphine Abadie intitulé Noir Canada : pillage, corruption et criminalité en Afrique, un document à charge contre les sociétés minières et pétrolières canadiennes en Afrique. Malgré une mise en demeure (11 M$) venant des compagnies Barrick Gold et Banro[6], l'éditeur sort le livre, soutenu par une soixantaine d'éditeurs originaires d'une trentaine de pays[7]. L'affaire se règlera par une entente à l'amiable et le livre sera finalement retiré du marché[6]

Quelques essais publiés chez cet éditeur reviennent sur cet épisode[8] : Le droit du plus fort de Anne-Marie Voisard et Procès-verbal de Valérie Lefebvre-Faucher.

Extraits du catalogue

Notes et références

  1. À propos, site officiel des éditions Écosociété (page consultée le 4 décembre 2018).
  2. « Écosociété | À propos », sur Écosociété (consulté le )
  3. Pascal Genêt, « Serge Mongeau : portrait d’un éditeur rebelle », Documentation et bibliothèques, vol. 56, no 4, , p. 169–174 (ISSN 0315-2340 et 2291-8949, DOI 10.7202/1029041ar, lire en ligne, consulté le )
  4. « Écosociété | À propos », sur Écosociété (consulté le )
  5. « Écosociété | Catalogue », sur Écosociété (consulté le )
  6. Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, « Affaire Noir Canada : Écosociété et Barrick Gold règlent à l'amiable », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  7. « La liberté de publier en danger au Canada ? » sur alliance-editeurs.org.
  8. Écosociété | Le droit du plus fort, (ISBN 978-2-89719-407-9, lire en ligne)

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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