Économie conviviale

L'économie conviviale semble très proche de l'économie familiale, mais elle est tournée vers les autres. Il s'agit d'une forme de dons gratuits qui prennent en charge une partie de la vie sociale et économique. Elle est donc constituée pour l'essentiel par des activités d'entraide, d'animation sociale et de loisirs hors de la famille, et ne donnant pas lieu à une quelconque rémunération au sens de l'économie formelle[1].

Cette forme d'économie peut prendre appui sur des structures associatives plus ou moins organisées (association de quartier, organisations religieuses, syndicales ou politiques). Les principaux travaux réalisés dans le cadre de l'économie conviviale sont :

  • les services rendus à des voisins[2] — réseaux d'entraide de proximité, covoiturage... — ou à des personnes âgées ou handicapées ;
  • la production de petits objets et d'aliments vendus lors de fêtes et coup de main à leur organisation ;
  • la participation gratuite à l'organisation et au déroulement d'activités culturelles, cultuelles, syndicales ou politiques.

Le phénomène le plus récent et le plus marquant concernant cette économie est le fait qu'elle est de plus en plus soutenue et encouragée par la société civile et par les mass media ("Restaurants du cœur", "Sidaction", "Pièces jaunes", etc).

Aucune étude disponible, ne semble avoir été faite sur la richesse générée par cette économie, mais elle semble être du même niveau que celle générée par l'économie familiale, soit deux-tiers du PIB.

Dans certains cas, l'économie conviviale semble être la solution la plus souple, la plus efficace et la moins onéreuse, pour prendre en charge certains activités de service public, telles, par exemple :

  • les réseaux d'entraides aux personnes hospitalisée, âgées ou handicapées ;
  • le développement de l'animation culturelle des quartiers ;
  • le développement des activités culturelles sur Internet — comme Wikipédia ;
  • les activités de parrainage ou de service public assurées par les retraités : associations d'aide aux petits entrepreneurs ou aux chômeurs, activités de conseils divers et de soutien aux personnes en difficulté ;
  • etc.

Notes et références

  1. (fr) « De l’économie informelle à l’économie populaire solidaire : Concepts et pratiques par Odile Castel », sur www.google.fr (consulté le )
  2. (fr) « Exemple : Le Covoiturage », sur www.eco-malin.com (consulté le )

Voir aussi

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