Émulateurs de consoles de jeux
Préalables
Dépôts et dépendances utiles
Assurez vous d'avoir activé les dépôts Multiverse et/ou Universe car certains émulateurs y sont disponibles.
Si l'émulateur n'est disponible qu'en sources ou binaires, veuillez bien lire la documentation (FAQ, Readme, Install) pour savoir quelles sont les dépendances à installer.
Les dépendances les plus communes sont : libpng, zlib, build-essential (en cas de compilation), nasm, libgtk2.0** ou **libgtk1.2, libsdl.
Des dépôts avec des versions plus récentes de certains émulateurs vous seront parfois proposés.
L'ajout de dépôts externes peut entraîner l'instabilité de votre système. Vous les utilisez à vos risques et périls.
Éléments de configuration
La plupart des émulateurs de console se configurent de la même manière, mais certains sont plus configurables que d'autres. Nous indiquons ici quelques éléments de configuration de base à connaître pour s'y retrouver à peu près dans l'utilisation de n'importe quel émulateur.
Lancer un jeu : dans bon nombre de cas, cliquez sur fichier en haut à gauche, puis open rom, open rom image, open, ou disk, etc. À noter que de nombreux émulateurs de machines les plus anciennes (jusqu'à la Nintendo 64) prennent en charge les roms compressés (au format zip en général).
Arrêter un jeu sans arrêter l'émulateur : Fichier > Close.
Paramètres vidéo : préférences, display ou vidéo.
Modifier la « pixellisation » : dans les paramètres vidéo, cherchez Filtres, Appliquer un filtre ou Filter, et essayez les différents filtres proposés pour lisser l'image. Certains émulateurs permettent de combiner lissage et scanlines (fines lignes horizontales atténuant le crènelage)
Taille de la fenêtre : option scale ou changer la taille (1x, 2x, 2x, etc).
Résolution interne : Très intéressante pour la 3D (donc à partir de la Playstation, Saturn, Nintendo 64, Nintendo DS, etc) : cette option augmente réellement la résolution de l'image, puisque tous les éléments en 3D sont recalculés avec en autres une meilleure finesse. Les résultats pour des jeux PSP ou Nintendo DS peuvent être spectaculaires, mais cela demande un ordinateur très performant.
Améliorer la vitesse : Dans quelques cas (Yabause et d'autres), on peut essayer d'activer l'option Dynamic Recompiler, mais quelques jeux peuvent ne pas la supporter. Plus basiquement, l'option Frameskip permet de diminuer le nombre d'images de l'animation. Il est souvent déterminé automatiquement par l'émulateur, mais si un jeu s'avère un peu poussif, définir Frameskip à 2 peut résoudre le problème sans diminuer sensiblement la qualité de l'affichage. Un saut d'images plus élevé dégrade en général beaucoup trop le jeu. À noter que si la vitesse est au contraire trop importante, cette option Frame Limiter peut arranger les choses.
Mettre en pause quand vous n'utilisez pas l'émulateur : Pause when inactive, Mettre en pause quand l'émulateur n'a pas le focus.
Définir les touches du clavier : pas toujours facile à trouver, cherchez Pad, Configure pad, Joypad.
Les manettes de jeu (joysticks) sont automatiquement reconnues et accessibles via /dev/js0
pour le premier joueur, /dev/js1
pour le second joueur, etc. et la plupart des émulateurs les prennent en charge, certains permettent même de les configurer de façon précise.
Odyssey
Sortie en 1972, l'Odyssey de Magnavox est la première console de jeux vidéos.
Odyemu est un émulateur MS-DOS qui fait fonctionner quelques jeux. Il faut toutefois émuler l'émulateur avec
DOSBox.
Odyssey 2
Atari
Atari VCS 2600
Stella : très bonne émulation de l'Atari 2600, projet libre et toujours actif en 2015.
z26, émulateur assez correct, facile à compiler.
Atari 5200
Atari 7800
Atari Lynx
Atari Jaguar
NEC
PC-Engine/TurboGrafx-16, CD
PC-FX
Nintendo
NES
Il existe des dizaines d'émulateurs pour la NES. Les trois suivants sont considérés comme les meilleurs :
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Nestopia UE, reprise de Nestopia qui n'était plus développé depuis quelques années, performances comparables à puNES.
FCEUX, remplace FCEU et son interface GFCEU, compatibilité plus faible que puNES et Nestopia.
Super Nintendo
higan/bsnes et Snes9x sont les meilleurs émulateurs de la Super Nintendo. Ils permettent de faire fonctionner à peu près tous les jeux. Snes9x-GTK est le plus simple à installer sur un système 64 bits.
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higan/bsnes : l'émulateur le plus précis de la Super Nintendo, il fait fonctionner tous les jeux commerciaux. En revanche, il a besoin d'un bon ordinateur (processeurs Intel Core-series).
ZSNES : émulateur multiplate-forme, compatibilité très médiocre et abandonné depuis de nombreuses années.
Game Boy, Game Boy Color, Game Boy Advance
Gambatte : émulateur très fiable des Game Boy/Game Boy Color.
VBAM et mGBA sont les deux références pour l'émulation de la Game Boy Advance :
VBA-M remplace
Visual Boy Advance (abandonné en 2004) : fonctionne dès l'installation, mais il faut tout de même parfois régler quelques paramètres vidéo et de vitesse. Cette configuration reste assez simple à faire.
mGBA : émulateur récent de Game Boy Advance (interfaces Qt et SDL et noyau libretro pour RetroArch).
Nintendo 64
mupen64plus, le seul bon émulateur de N64 pour Linux. Installer l'interface graphique M64Py permet d'avoir tout ce qu'il faut pour jouer.
Project64, fonctionne correctement sous Wine, installeur contenant des malwares.
Nintendo DS
Nintendo Gamecube et Wii
Dolphin : développement très actif pour les versions Mac, Windows et Ubuntu.
Sega
SG-1000
Kega, n'est plus développé mais reste une référence.
Sega Master System
Kega, n'est plus développé, mais demeure un émulateur performant.
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Meka : grosse interface qui plaira à certains.
Sega Mega Drive/Genesis
En 2015, l'état de l'émulation de la Mega Drive est assez décevant. Gens et surtout Fusion sont de bons émulateurs, mais leur développement est maintenant abandonné. Des mises à jour et des améliorations ne seraient pas superflues, même si Fusion notamment reste très bon. On peut noter qu'une version Gens/GS II est en cours de développement.
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Genesis Plus GX : un émulateur qui serait aussi précis que Kega, utilisable uniquement avec RetroArch.
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Sega Saturn
Yabause, disponible dans les dépôts officiels, est l'unique émulateur capable de faire fonctionner un certain nombre de jeux (voir
liste officielle). Le développement de cet émulateur reste assez lent (
GitHub).
Sega Dreamcast
SNK
NeoGeo
La NeoGeo étant une version console d'un système d'arcade, les émulateurs de jeux d'arcade suivant peuvent être utilisés :
NeoGeo CD
NeoGeo Pocket
Sony
Attention : Il n'existe pas d'émulateur de Playstation 3. Les sites qui en proposent sont des arnaques.
PlayStation
PCSX-Reloaded : L'un des meilleurs émulateurs pour Linux. Reprend
PCSX et dispose des mêmes atouts que celui ci, la simplicité d'utilisation et d'installation en plus (configuration facile de l'affichage, du joystick, etc).
Mednafen : très bonne compatibilité, sans doute le meilleur émulateur de la PlayStation. N'utilise pas de plugins.
ePSXe : émulateur propriétaire de bonne qualité, utilisant des plugins pour gérer les multiples entrées et sorties de la PS1.
PCSX et PCSX-df : N'est plus développé, repris par PCSX-Reloaded ci-dessus.
pSX : Émulateur propriétaire, compatibilité médiocre. N'est plus développé.
Playstation 2
PCSX2 : émulateur libre, fait tourner 95% des jeux.
PSP
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Jpcsp : émulateur développé en Java, peut servir de bon complément à PPSSPP
Autres consoles des années 70/début 80
ColecoVision
Intellivision
Vectrex
ParaJVE
Vecx, via RetroArch
Multi-consoles
Mednafen
Mednafen est un émulateur multi-consoles en ligne de commande (voir la page du wiki consacrée à cet émulateur). Mednafen émule les consoles suivantes : Atari Lynx, Neo Geo Pocket (Color), WonderSwan (Color), Virtual Boy, Game Boy (Color), Game Boy Advance, NES, Super Nintendo, PC Engine/TurboGrafx 16 (CD) et SuperGrafx, PC-FX, Mega Drive, Master System, Game Gear et PlayStation.
Libretro/Retroarch
Libretro est une API. Il y a plusieurs émulateurs disponibles sous la forme de noyaux («cores»). Utilisable avec RetroArch, interface dont l'ergonomie est peu évidente mais qui s'améliore au fur et à mesure des versions ; cela peut tout de même rebuter.
Ce projet n'en est encore qu'à ses débuts, ce qui explique que l'émulation plante assez régulièrement, bien que Libretro reprenne en fait d'autres émulateurs déjà éprouvés. Il y a aussi à l'occasion de grosses chutes de FPS, par exemple pour l'émulation de la Playstation, de la Saturn, de la Nintendo Ds, de la PSP (pour Mednafen PSX et bsnes/bsnes-mercury, vous aurez besoin au moins d'un Core 2 Duo, 2 GHz). Ces problèmes demandent parfois de se plonger dans des paramètres de configurations assez complexes.
Au final, en 2015, Libretro est plus que prometteur, mais reste réservé pour le moment à des utilisateurs très motivés.
Pour certains noyaux vous avez besoin de ces BIOS: http://hastebin.com/anubifesuz.coffee
Gestionnaire d'émulateurs / jeux
Il n'existe pas d'interface d'émulateurs simple ou/et à jour sous Linux. Toutes exigent un minimum de configuration et fonctionnent plus ou moins.
Certains ne sont plus développés:
Liens