tisonner

Français

Étymologie

→ voir tison

Verbe

tisonner \ti.zɔ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Remuer les tisons.
    • Dans le fauteuil un vieillard courbé en deux, tisonnait des fumerons, émettant plus de fumée que de chaleur.  (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
    • Le pied sur quelque guivre où notre amour tisonne  (Stéphane Mallarmé, Mes bouquins refermés sur le nom de Paphos)
    • Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde.  (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • On rapporta à mon père que la colère de l’empereur était telle en ce moment qu’il foulait le manuscrit sous sa botte, dans le feu de la cheminée. C’était d’ailleurs son habitude, quand il était irrité, de tisonner avec ses pieds, jusqu’à ce qu’il eût roussi ses semelles.  (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 127.)

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tisonner), mais l’article a pu être modifié depuis.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.