tiquer

Français

Étymologie

Dénominal de tic.

Verbe

tiquer \ti.ke\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Avoir un tic. Se dit proprement des chevaux qui ont l’habitude de mordre leur mangeoire.
    • Ce cheval tique.
  2. (Par extension) (Familier) Avoir une réaction physique involontaire à un événement désapprouvé, comme une gestuelle, une mimique.
    • Elle ouvrit le message et le parcourut. Il s’agissait d’un banal mail de remerciement, mais qui contenait pourtant quelques formulations qui la firent tiquer.  (Jesper Malmose, Borgen. Une femme au pouvoir, Montfort-en-Chalosse, Gaïa, 2013)
  3. (Figuré) (Familier) Être arrêté par une difficulté, être heurté par une proposition, par une requête à laquelle on répugne.
    • Ce mot l’a fait tiquer.
    • Ce joli monde cantonnait dans un village de l’arrière et il les soumettait à un entraînement terrible sans que jamais un seul ait tiqué.  (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 143.)
    • Nous n’avions contre lui que ce billet... Le fait qu’il soit signé aurait dû nous faire tiquer.  (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 152)

Homophones

Prononciation

Anagrammes

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tiquer), mais l’article a pu être modifié depuis.
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