sirionó

Voir aussi : Siriono, siriono, Sirionó

Français

Étymologie

Plusieurs hypothèses existent.
  • La plus courante[1] est qu’il vienne du mot siri en sirionó qui est le nom d’un arbre et d’une partie ono dont le sens est inconnu.
  • Le nom pourrait provenir d’un mot siri en mojeño (signifiant « pied tordu ») et du suffixe -ono qui marque le pluriel dans cette même langue. L’accentuation finale serait justifié par ce fait, car en sirionó l’accentuation est toujours sur l’avant-dernière syllabe [2].

Nom commun

sirionó \si.ʁi.ɔ.no\ masculin singulier

  1. Langue amérindienne de la famille des langues tupi-guarani parlée par les Sirionós en Bolivie.
    • La constitution de janvier 2009 (dont l'ancien président Quiroga aurait dit : « C'est un morceau de papier qui vaut autant que du papier hygiénique usagé » ) reconnaît 36 langues régionales en plus du castillan comme langues officielles d’État (Art. 5) : l'aymara, l'araona, le baure, le bésiro, le canichana, le cavineño, le cayubaba, le chácobo, le chimán, l'ese ejja, le guaraní, le guarasúwe,le guarayu, l'itomana, le leco, le machajuyaikallawaya, le machineri, le maropa, le mojeñotrinitario, le mojeñoignaciano, le moré, le mosetén, le movima, le pacawara, le puquina, le quechua, le sirionó, le tacana, le tapiete, le toromona, l'uruchipaya, le weenhayek, le yaminawa, le yuki, le yuracaré et le zamuco.  (Petit Futé Bolivie 2015)

Abréviations

Code ISO 639-3 : srq.

Variantes orthographiques

  • Le nom de la langue n’étant pas un mot de la langue elle-même, il est prononcé par les Sirionó eux-mêmes avec une accentuation sur l’avant-dernière syllabe, de la même manière que les autres mots de la langue[3]. Pour cette raison, plusieurs linguistes[4] proposent de l’écrire siriono.

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « sirionó »

Voir aussi

  • sirionó sur l’encyclopédie Wikipédia
  • 7 entrées en siriono dans le Wiktionnaire
  • Catégorie Siriono sur Commons
  • L’annexe Les alphabets et la prononciation de la langue
  • L’annexe Langues de Bolivie

Références

  1. Holmberg (1950, page 1) reprend la proposition de Wegner (1934). Il sera suivie notamment par Califano (1999, page 21)
  2. Gasparini & Dicarere Mendez, 2015, page 7
  3. Priest (1968, page 102)
  4. Dietrich (2002, page 356), Hemmauer (2007, page 74), Gasparini (2012 page 1) et Gasparini & Dicarere Mendez (2015, page 7)
  • Dietrich, W. (2002). A importância da gramática do Siriôno do padre Anselmo Schermair para a lingüistica comparativa Tupí-Guaraní Línguas Indígenas Brasileiras. Fonologia, Gramática e História. Atas do I Encontro Internacional do GTLI da ANPOLL, Editoria Universitária U.F.P.A., Cabral, A. S. & Rodrigues, A. (Eds.), 358-373
  • Gasparini, N. (2012). Observations sociolinguistiques et phonologie du siriono, Mémoire de Master 2, Université Lumière Lyon 2.
  • Gasparini, Noé & Victor Hugo Dicarere Mendez (2015) Diccionario Siriono. Trinidad, Bolivie.
  • Hemmauer, R. (2007). On the Tupi-Guaranian prehistory of the Siriono verb. Boletim do Museu Paraense Emílio Goeldi. Ciências Humanas, 2, 73-90
  • Priest, P. (1968). Phonemes of the Sirionó language. Linguistics, 41, 102-108
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.