resemer

De semer, avec le préfixe re-.

resemer \ʁə.sə.me\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Autre orthographe de ressemer (semer à nouveau).
   • Dans les pays où les chaleurs sont modérées, et où l’on est sûr de la pluie en été, on peut essayer de resemer jusqu’à la fin du mois d’août ; […] — (François Rozier, Jean-Antoine-Claude Chaptal, André Thouin, Cours complet d’agriculture, théorique, pratique, économique et de médecine rurale et vétérinaire, 1787)
   • Le baron de Voght, ayant eu six de ses champs ensemencés en froment gelés dans l’hiver de 1821, il essaya d’y resemer de la navette au printemps. — (Bulletin universel des sciences de l’industrie‎, 1827)
   • Cette plante est extraordinairement vivace, elle ne se resème pas chaque année comme le chanvre et le lin: elle est perpétuelle, et devient de plus en plus vigoureuse et féconde. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, p. 6)
   • Une démarche à contre-courant de l’industrie semencière, qui protège ses productions par des droits de propriété visant à interdire ou à taxer les « semences de ferme », c’est-à-dire celles avec lesquelles un agriculteur résème une partie de sa récolte. — (Angela Bolis, « Les semences paysannes font leur retour dans les champs », Le Monde. Mis en ligne le 20 août 2018)