hydre de Lerne

Français

Étymologie

De hydre et Lerne, en grec ancien Λερναία Ὕδρα, Lernaía Húdra.

Locution nominale

hydre de Lerne \idʁ də lɛʁn\ féminin

  1. (Mythologie) Serpent fabuleux à sept têtes qui renaissaient dès qu’on lui en avait coupé une.
    • Vous savez que les flèches d’Hercule, qui tua ce perfide centaure [Nessus], avaient été trempées dans le sang de l’hydre de Lerne, et que ce sang empoisonnait ces flèches, en sorte que toutes les blessures qu’elles faisaient étaient incurables.  (Fénelon, Les Aventures de Télémaque, XV, 1699)
    • Ne faudrait-il pas recommencer tous les jours ? — Je recommencerais. — Ce serait l’histoire de l’hydre de Lerne.  (Charles de Bernard, La Chasse aux amants, § 2., 1841)
    • Telles les têtes de l’hydre de Lerne, les barons de la drogue arrêtés ou tués sont immédiatement remplacés.  (Le Monde, 23 février 2014)
    • L’opposition syrienne est semblable à l’Hydre de Lerne de par la multitude d’acteurs politiques et militaires qu’elle subsume dans un trait commun (dont le tracé lui-même peut paraître parfois peu évident) : la volonté de faire chuter le régime de Bachar al-Assad.  (L'actualité, 29 octobre 2013)
  2. Quelque chose qui rappelle l’hydre de Lerne par ses caractéristiques.
    • Selon Pierre Gattaz, la loi crée une « Hydre de Lerne purement administrative, bureaucratique qui ne tient absolument pas compte aujourd’hui des réalités du terrain et de la spécificité de chaque entreprise » alors que c’est « avant tout un problème d’entreprise avec ses salariés ».  (Le Figaro, 15 octobre 2013)

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Voir aussi

Références

Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.