fayoter

Français

Étymologie

(XIXe siècle) Dénominal de fayot.

Verbe

fayoter \fa.jɔ.te\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire tout pour se faire bien considérer (par un enseignant, par ses supérieurs…).
    • Ceux qui fayotent avec l’originalité et qui à force d'abuser de fausses excentricités, de se mentir à eux-mêmes dans le but de se distinguer, ne sont plus que des pantins. Oui, on en perd du temps à s'affranchir des tabous, des flux et reflux des modes !  (Louis Nucéra, L'Obstiné, Julliard, 1970, p.253)
    • Quelques stagiaires éclatent de rire en te montrant du doigt, ils croient que tu plaisantes, en profitent pour fayoter en s’sclaffant à tes facéties pathétiques.  (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 86.)
    • Ils ont pas de fierté, ils fayotent pour un oui ou pour un non. C'est des hypocrites et des balances.  (Éric Marlière, Jeunes en cité: diversité des trajectoires ou destin commun, 2005)
    • Depuis que le comte lui avait promis son soutien pour les prochaines cantonales, il fayotait sans vergogne et Archibald, en qualité de protégé de ce dernier, trouvait à ses yeux toutes les grâces du monde.  (Dominique Moimeaux, Un coin tranquille à mourir, Editions Edilivre, 2015, chap.21)
  2. (Rare) Flatter.
    • Fayoter les chefs  (École d'officiers de réserve, 1951)

Variantes orthographiques

Dérivés

Références

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