dépriser

Français

Étymologie

depreiser, desprisier, français du XII° siècle: témoigner du mépris pour, dérivé de priser.

Verbe

dépriser transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se dépriser)

  1. Témoigner que l'on fait peu de cas de quelque chose ou quelqu'un, mais sans le jugement moral défavorable qui fait partie du mépris.
    • Robespierre ne déprisait pas l’otage [= le jeune Louis XVII] dont il se flattait de pouvoir à l’occasion disposer.  (G. Lenotre, Louis XVII et l’énigme du Temple, chap. Énigmes ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1970, page 180)
    • Aujourd’hui des acteurs de la scène publique s’unissent dans le mensonge pour haïr un humoriste et dépriser des citoyens français qui se rassemblent pour rire.  (communiqué de Mes Sanjay Mirabeau et David de Stefano, 7 janvier 2014)
  2. Apprécier une chose au-dessous de sa valeur.
    • Vous déprisez mal à propos ma calèche, Trésor des Fèves, reprit Fleur des Pois. On y voyage très commodément quand elle est ouverte ; […].  (Charles Nodier, Trésor des Fèves et Fleur des Pois,)
  3. (Pronominal) S'estimer moins qu'on ne le vaut.

Quasi-synonymes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (dépriser)
  • Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.