cʼhoari loupenn

Breton

Étymologie

Composé de cʼhoari  jouer ») et de loupenn  femme de mauvaise vie »).

Locution verbale

cʼhoari loupenn \ˌxwa.ri ˈlupːɛn\ (se conjugue → voir la conjugaison de cʼhoari)

  1. (Familier) Courir les filles.
    • E-touez an dud-se e kavas kompagnunezh fall, mercʼhed ha tout, hag e chomas eno da cʼhoari loupenn ken n’en devoe debret e holl arcʼhant.  (Al louarn gwenn, conte populaire conté par Eujen Brigant, Lann-Ploubér, et recueilli par Marsel Klerg le 19-1-1950, in Al Liamm, niv. 28, Gwengolo-Here 1951, p. 22)
      Parmi ces gens, il fit de mauvaises rencontres, des femmes entre autres, et il resta là à courir les filles jusqu’à ce qu’il eût dissipé tout son argent.
    • Gant daou veudad ouzhpenn war e vent, kolladenn ar mercʼhed e vije bet, met a-drugarez Doue ne veze ket gwel dechet da cʼhoari loupenn : bezañ gwisket kerkoulz hag un ofiser, evañ sof-kont hag ober chervat evit netra, se ’vat ne lavaran ket.  (Jarl Priel, Va zammig buhez, Éditions Al Liamm, 1954, p. 177)
      Si sa taille avait fait deux pouces de plus, il aurait été le chouchou des femmes, mais grâce à Dieu il n’était pas enclin à courir les filles : mais s’habiller comme un officier, boire sans compter et faire bonne chère pour rien, c’est une autre affaire.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.