beau risque

Français

Étymologie

→ voir beau et risque
Expression créée en 1984 par René Lévesque, premier ministre du Québec de 1976 à 1985. L’expression est aussi le titre d’un roman formateur dans les collèges classiques du Québec: Le Beau risque, par François Hertel, publié en 1936.

Locution nominale

beau risque \bo ʁisk\ masculin (pluriel à préciser)

  1. (Politique) (Québec) Projet proposé par René Lévesque, à la suite de l’élection du Parti conservateur du Canada en 1984, qui consistait à tenter de négocier un fédéralisme renouvelé avec le reste du Canada, malgré l’orientation souverainiste de son propre parti.

Note : Cette tentative aboutira à l’échec du lac Meech et à l’échec de Charlottetown.

    • L’expression du « beau risque » n’apparaîtra dans la bouche de M. Lévesque que trois semaines après l’élection de Brian Mulroney, pour dire qu’il n’y avait rien de mal à négocier avec Ottawa, ce qui n’a pas causé de grand scandale.  (Michel C. Auger, Cyberpresse, 14 juin 2006)
    • André Boisclair semble se réapproprier la position constitutionnelle de René Lévesque, à la fin de son règne, soit de miser sur ce qu’il appelait le beau risque du fédéralisme.  (Cyberpresse, 5 octobre 2006)
  1. (Politique) (Québec) Tout projet similaire tenté ou évoqué par tout parti par la suite.
    • Selon le ministre Benoît Pelletier, ce n’est pas un « beau risque », mais bien un « risque inutile » que veut prendre M. Dumont, car les « garanties de succès » ne sont pas réunies.  (Cyberpresse, 9 mai 2006)

Voir aussi

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