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Le problème de la clique maximum est l'un des piliers de la théorie de la complexité (21 problèmes de Karp).

Une clique-n est un graphe complet à n sommets.

Étant donné un graphe G, on cherche ici à connaître le nombre de sommets de la plus grande clique qui soit un sous-graphe de G.

Exemple, matrice d'adjacence du graphe G:

Une clique-4 se laisse apercevoir dans la matrice d'adjacence de G, en haut à gauche. Il y en a 9 autres, mieux dissimulées.
G ne contient aucune clique-5. La clique-4 est donc la clique maximum de G.

Matrice canonique transcrivant le problème de recherche de cliques-4 dans G:

On cherche ici à appliquer le graphe complet à 4 sommets sur G.

Les cellules n'appartenant pas à la diagonale principale de la matrice canonique sont toutes identiques à la matrice d'adjacence de G.

La matrice canonique est satisfaisable. Elle cesserait de l'être si l’on ajoutait un nouveau segment (graphe complet à 5 sommets).

Cette matrice possède un degré de régularité tel qu’il est possible, tout au moins pour certaines opérations (dont la recherche des cliques, autrement dit des 1 de la table diagonale), de ne pas la construire et de travailler directement sur une seule cellule, c'est-à-dire sur la matrice d'adjacence de G.

La matrice logique devient virtuelle.

En quelque sorte, la TML prête ici ses algorithmes à la théorie des graphes.

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