< Numération, unités de longueur et de masse
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Histoire de la numération

Depuis la nuit des temps, les hommes devaient compter les objets autour d'eux : les membres de leur famille, les animaux domestiques, les armes, les animaux attrapés à la chasse, etc ...

L'histoire nous dit que les hommes préhistoriques ne savaient distinguer qu'un objet de beaucoup d'objets. Puis, les hommes savaient compter jusqu'à deux et jusqu'à trois, ce qui était supérieur à trois était désigné par "beaucoup".

Au fil des temps, les humains ont appris à compter avec les doigts. S'il y avait plus d'objets que de doigts, alors les hommes préhistoriques éprouvaient des difficultés.

Pour compter, ils utilisaient des bâtons, des cailloux, des perles. Les objets qu’ils comptaient n'étaient pas nombreux, donc les calculs n'étaient pas difficiles.

En comptant les objets, les hommes ont compris ce qui était le nombre des objets. À la question, combien le chasseur avait-il tué d'animaux, ils pouvaient répondre en montrant cinq doigts. D'un autre côté, si un homme avait cinq flèches, alors il pouvait aussi montrer cinq doigts.

De cette manière, même si les objets sont complètement différents (les animaux et les flèches), il y en a la même quantité, c'est-à-dire il y a autant de flèches que d'animaux. Donc, pour le groupe d'animaux et pour les flèches correspond un même nombre : cinq.

Beaucoup de temps a passé jusqu'à que les hommes aient acquis les grands nombres. L'homme se déplaçait du nombre un, jusqu'aux grands nombres très lentement.

Compter par groupes

En comptant les différents objets, les hommes sont arrivés à la conclusion qu’il est plus faciles à compter, non pas par unités, mais par groupes d'unités.

Cette manière à compter est restée jusqu'à nos jours. Très souvent, on compte les objets par deux, ou en paires. Par exemple, un élève achète des bonbons dans un magasin. Le vendeur les compte par paires, c'est-à-dire met deux bonbons à côté, à chaque fois, et il dit: un, deux, trois, quatre, cinq paires. Donc, il a compté dix bonbons.

Souvent on compte aussi par trois. En comptant les petits objets (boutons, crayons, alumettes, aiguilles, clous, etc), on les prend tout de suite par trois, et on ne compte pas le nombre d'objets, mais le nombre de trois objets. On compte aussi parfois par cinq, car l'homme a cinq doigts sur sa main.

De nombreux objets sont aussi comtés par dix : les œufs, les pommes, les poires, etc.

Avec quelles groupes vaut-il mieux compter ? De nos temps, le groupe de dix est considéré le plus simple. On utilise les dix partout dans la vie quotiidienne, et dans les sciences. Dans les maths, le nombre dix a une grande signification.

Numération orale

Tous les nombres ont aujourd’hui reçu un nom. Il nous suffit 16 mots pour nommer tous les nombres jusqu'au trillion. Ce sont : un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, vingt, cent, mille, million, milliard, trillion. Les autres noms des nombres se forment à partir de ceux-ci, soit en les mélangeant ensemble, soit en leur rajoutant des suffixes.

Numération écrite

De nos jours, on utilise le système de numération le plus simple connu : c’est le système décimal. Elle utilise seulement 10 chiffres, appelées arabes :
​ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Dans ce système, la valeur d'un chiffre dépend de la position que ce chiffre occupe dans l'écriture d'un nombre, on dit que la valeur d'un chiffre dépend de son rang. Prenons pour exemple le nombre 3 748 152.

3 7 4 8 1 5 2
millions centaines des milliers dizaines des milliers milliers centaines dizaines unités

La première ligne donne un chiffre de ce nombre. La deuxième ligne donne le rang de ce chiffre. Dans le nombre 3 748 152, le chiffre 2 signifie 2 unités, le chiffre 5 signifie 5 dizaines, le chiffre 1 signifie une centaine etc.

En effet, pour mieux comprendre la valeur des chiffres de ce nombre, on peut l'écrire de la manière suivante :
​ 3 748 152 = 3 x 1 000 000 + 7 x 100 000 + 4 x 10 000 + 8 x 1000 + 1 x 100 + 5 x 10 + 2 x 1

L'invention du système décimal, même s'il semble très simple, a pris plusieurs siècles. La plus grande difficulté était dans l'absence de 0, qui montrerait l'absence d'unités d'un rang. Le chiffre 0 n'était inventé en Inde qu'en IXe siècle.

À l'aide du système décimal on peut écrire n’importe quel nombre, même énorme, ce qu'on ne pouvait pas faire avec des écritures plus anciennes (chiffres romains ou égyptiens). Par exemple,
​ 567 857 034 932 767 611 056 560 007 221 100.

Un nombre peut aussi être divisé en classes de chiffres, par trois chiffres dans chaque. (La classe la plus à gauche peut être composée de 1 ou 2 chiffres.) D'abord, il y a la classe des unités, puis la classe des milliers. Les noms des classes qui viennent après la classe des milliers sont les millions, les milliards, les trillions.

Par exemple, dans le nombre 247 028 541 406 il y a 4 classes en tout : les milliards, les millions, les milliers, les unités.

classe des milliards classe des millions classe des milliers classe des unités
247 028 541 406

On lit ce nombre de gauche à droite : deux cent quarante-sept milliards vingt-huit millions cinq cent quarante-et-un mille quatre cent six.

Les chiffres romains

On utilise 7 symboles pour écrire avec les nombres romains :
​ I (un), V (cinq), X (dix), L (cinquante), C (cent), D (cinq cent), M (mille).

Voici les nombres de 1 à 10 en romain :

I II III IV V VI VII VIII IX X
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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